salam
Haj Ali El Manouzi est décédé, mercredi à Casablanca. Il a été enterré, hier, après la prière de l’Asr au cimetière Chouhada.
Après avoir contribué à la lutte pour le recouvrement de l’Indépendance du Maroc, le regretté avait rejoint la gauche marocaine et son nom figure parmi les fondateurs du parti des forces populaires.
Ses fils, tout aussi militants que lui, ont passé plusieurs années en exil avant de rentrer au pays. Il avait également milité pour l’instauration de la démocratie et le droit à la vie pour les détenus disparus dans des circonstances indéterminées.
Son combat, fait de courage, d’abnégation et de sacrifices a, entre autres, inspiré la journaliste et critique littéraire néerlandaise Sietske de Boer. Elle a publié «Années de plomb. Chronique d’une famille marocaine», aux éditions Le Fennec.
«Arrivé à la fin de ma vie, je me pose souvent la question de savoir si les choses auraient pu, auraient dû, se dérouler autrement. A plus de quatre-vingt-cinq ans, j’ai une longue vie derrière moi: je suis fatigué et malade. Le diabète ne me laisse pas de répit, et il y a bien longtemps que je ne bois plus mon thé à la menthe sucré (…) Voici près de trente ans que nous attendons un signe de vie de Houcine, notre fils aîné disparu au début des années soixante-dix.
C’était à l’époque où le Maroc était ébranlé par des coups d’Etat, des émeutes et une répression barbare», dira-t-il, à la fin des années 90, à Sietske de Boer.
Ali El Manouzi est mort centenaire sans savoir ce qui est réellement advenu de son fils.
En cette douloureuse circonstance, nous présentons nos condoléances les plus attristées à la grande et à la petite familles du regretté.
Puisse Dieu avoir le défunt en sa Sainte Miséricorde.
Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons.
http://www.libe.ma/Le-grand-militant-Haj-Ali-El-Manouzi-n-est-plus_a47543.html
Haj Ali El Manouzi est décédé, mercredi à Casablanca. Il a été enterré, hier, après la prière de l’Asr au cimetière Chouhada.
Après avoir contribué à la lutte pour le recouvrement de l’Indépendance du Maroc, le regretté avait rejoint la gauche marocaine et son nom figure parmi les fondateurs du parti des forces populaires.
Ses fils, tout aussi militants que lui, ont passé plusieurs années en exil avant de rentrer au pays. Il avait également milité pour l’instauration de la démocratie et le droit à la vie pour les détenus disparus dans des circonstances indéterminées.
Son combat, fait de courage, d’abnégation et de sacrifices a, entre autres, inspiré la journaliste et critique littéraire néerlandaise Sietske de Boer. Elle a publié «Années de plomb. Chronique d’une famille marocaine», aux éditions Le Fennec.
«Arrivé à la fin de ma vie, je me pose souvent la question de savoir si les choses auraient pu, auraient dû, se dérouler autrement. A plus de quatre-vingt-cinq ans, j’ai une longue vie derrière moi: je suis fatigué et malade. Le diabète ne me laisse pas de répit, et il y a bien longtemps que je ne bois plus mon thé à la menthe sucré (…) Voici près de trente ans que nous attendons un signe de vie de Houcine, notre fils aîné disparu au début des années soixante-dix.
C’était à l’époque où le Maroc était ébranlé par des coups d’Etat, des émeutes et une répression barbare», dira-t-il, à la fin des années 90, à Sietske de Boer.
Ali El Manouzi est mort centenaire sans savoir ce qui est réellement advenu de son fils.
En cette douloureuse circonstance, nous présentons nos condoléances les plus attristées à la grande et à la petite familles du regretté.
Puisse Dieu avoir le défunt en sa Sainte Miséricorde.
Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons.
http://www.libe.ma/Le-grand-militant-Haj-Ali-El-Manouzi-n-est-plus_a47543.html