Le GSPC marchande la vie des otages canadiens et européens

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Le groupe Belmokhtar demande un échange et une rançon

le GSPC propose un deal assez particulier aux autorités maliennes. La vie des otages canadiens et européens contre la libération de deux des hommes de Belmokhtar, le tout agrémenté d’une rançon.
Cela pourrait s’appeler “petits arrangements entre amis”. D’un côté, le GSPC qui a kidnappé depuis plus d’un mois 2 diplomates onusiens de nationalité canadienne et 4 touristes européens, qu’il compte monnayer au prix fort, de l’autre, Bamako, qui possède dans ses prisons Sidi-Ali Naban et Ould Yahdih, deux recrues mauritaniennes proches de l’“émir” Belmokhtar, qu’il va s’empresser de remettre en liberté.
Ce marchandage, qui se dessine sous les yeux des négociateurs onusiens, canadiens et européens, semble cousu de fil blanc. Les observateurs s’attendaient à une proposition qui est venue par l’entremise de Salah Abou Mohamed et qui donne le chemin à suivre aux négociateurs : “L'une des conditions posées par Al-Qaïda pour libérer les otages est l'élargissement de deux Mauritaniens, membres d'Al-Qaïda (...) Ces Mauritaniens sont actuellement détenus dans un pays de la bande sahélo-sahélienne”, indique pudiquement une source qui a requis l’anonymat à l’AFP Bamako.
Cet aveu implicite dissimule mal l’embarras des autorités maliennes qui utilisent les différents médias européens pour se livrer à un véritable jeu de manipulations. Après avoir crié sur tous les toits que ce sont les Touareg Azawed du Mali qui ont enlevé les 6 otages, Bamako se contredit en affirmant, par la voix du colonel Mohamed Lemine Ould Taleb, un des négociateurs, au journal suisse La Tribune de Genève (2 otages suisses ont été enlevés), que les ravisseurs sont des… peuls bororos. Hier, des sources maliennes se ravisent et désignent l’“émir” du Sahel, Mokhtar Belmokhtar comme étant l’unique détenteur des otages !
Ce discours à la carte semble donner écho à la communication même du GSPC qui voit dans cette affaire une autre opportunité pour pavoiser sous le sigle de Al-Qaïda Maghreb. La revendication de l’enlèvement n’est pas venue du désert, mais du Nord, dans les maquis de la Kabylie, à travers Salah Abou Mohamed qui assure le marketing du groupe salafiste.
Ce personnage, de son vrai nom Gasmi Salah, bras droit de Droukdel, veut faire fructifier cette prise d’otages sur le plan de la communication. Responsable du site du GSPC et de l’ensemble des communiqués de l’organisation terroriste, Gasmi est également l’auteur de vidéos incitant les jeunes Algériens à rejoindre les maquis pour en faire des kamikazes. En assurant l’emballage publicitaire, ce féru d’informatique arrive à maintenir l’illusion, à travers les nouvelles technologies, que le GSPC demeure actif, structuré et puissant alors qu’il n’a jamais été aussi près de l’implosion. Et c’est paradoxalement ce personnage qui gère l’affaire des otages du Sahel en coordonnant avec l’“émir” Belmokhtar dans le Grand Sud.
Pour les Canadiens, qui ont deux diplomates enlevés, Robert Fowler, envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Niger, et son collègue Louis Gay, c’est l’attente. Selon le responsable de la délégation canadienne qui a séjourné récemment à Alger, “les négociations sont délicates et moins on en dira mieux c’est, le Canada coordonne ses efforts avec l’ONU qui a mis en place une cellule de crise”.
Reste que cette affaire est une première pour l’organisation onusienne dans le sens où, non seulement, elle se voit obliger de discuter, à travers le Mali, avec des terroristes, mais aussi cautionner un échange de “prisonniers” avec le GSPC, voire payer une rançon. Tous les interdits que l’ONU impose aux pays qui ont signé la charte de la lutte antiterroriste et que cette affaire peut pousser à violer.
Il est déplorable que la vie des otages soit un sujet de bas marchandages triangulaires entre Occidentaux, Maliens et terroristes du GSPC dans la mesure où cette affaire va indéniablement déboucher là où le GSPC veut la mener. Avoir plus d’argent pour se financer et en plus arriver à contraindre les États à leur remettre des terroristes emprisonnés.
 
Moi je dis abandonnons ces otages , que le GSPC les tue ...................
Il y en a marre , chaque fois qu'un blanc se fait kidnapper ,
la France paye la rancon de 300 milliards de eurodollars pour le liberer
parce que objet d'une mediatisation a outrance , et dire que la France
a donner la technologie nucleaire a l'Iran pour sauver la geule a Marcel Carton
ou Fontaine , otage de Antenne 2 au Liban.
J'aurais ete Mitterand , j'aurais envoye un commendo , qu'il me zigouille
tout cela et tant pis si l'otage meurt.

Decadence d'un occident ou il n'y a pas si longtemps , 500 000 de ses enfants
se sont entretues a VERDIN , puis 50 millions de mort durant la seconde guerre
mondiale et maintenant l'occident qui se met a genoux pour sauver 3 ou 4 personnes ,
elle est jolie la decadence
 
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