FPP75
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Le site israélo-palestinien Bitterlemons , très souvent passionnant, consacre son édition mise en ligne le 6 juin au Hamas. On en retiendra un entretien avec le conseiller politique de lancien premier ministre Ismaël Haniyéh , Ahmed Youssef, figure plutôt policée et courtoise du Mouvement de la résistance islamique.
Que dit ce conseiller? Principalement quatre choses:
-que la réconciliation interpalestinienne est prioritaire sur une éventuelle reprise de négociations entre lAutorité palestinienne et Israël. A ce propos, Youssef ne se prive pas de faire remarquer quaucun Palestinien ne parle aujourdhui avec les autorités israéliennes, pas plus lAutorité que le Hamas.
-que les paroles de Barack Obama à propos du gel de la colonisation israélienne doivent être suivies deffet.
-que la communauté internationale ne doit pas faire obstacle à un gouvernement dunion nationale palestinien, inévitable selon lui, y compris après déventuelles nouvelles élections intérieures. Et que les conditions actuelles du Quartet à un dialogue avec le Hamas (reconnaissance dIsraël et des accords passés auparavant, renoncement à la lutte armée) constituent des obstacles à cette réconciliation interpalestinienne.
-que le Hamas accepte un Etat palestinien dans les frontières de 1967 (ce qui suppose lexistence dIsraël au delà de ces mêmes frontières) à condition quune solution soit trouvée pour 6,5 millions de réfugiés palestiniens. Ahmed Youssef ne donne aucun détail à ce sujet.
Dans lentretien, Youssef rappelle que la position de référence du Hamas est lacceptation dune trêve de longue durée avec Israël, alors que lEtat juif demande quun accord de paix comprenne le renoncement à toute revendication ultérieure. Cette position du Hamas est souvent interprêtée comme le refus fondamental dun règlement de paix. Elle peut être aussi un compromis avec une position originelle maximaliste excluant toute forme de légitimité israélienne sur lancienne Palestine mandataire.
Que dit ce conseiller? Principalement quatre choses:
-que la réconciliation interpalestinienne est prioritaire sur une éventuelle reprise de négociations entre lAutorité palestinienne et Israël. A ce propos, Youssef ne se prive pas de faire remarquer quaucun Palestinien ne parle aujourdhui avec les autorités israéliennes, pas plus lAutorité que le Hamas.
-que les paroles de Barack Obama à propos du gel de la colonisation israélienne doivent être suivies deffet.
-que la communauté internationale ne doit pas faire obstacle à un gouvernement dunion nationale palestinien, inévitable selon lui, y compris après déventuelles nouvelles élections intérieures. Et que les conditions actuelles du Quartet à un dialogue avec le Hamas (reconnaissance dIsraël et des accords passés auparavant, renoncement à la lutte armée) constituent des obstacles à cette réconciliation interpalestinienne.
-que le Hamas accepte un Etat palestinien dans les frontières de 1967 (ce qui suppose lexistence dIsraël au delà de ces mêmes frontières) à condition quune solution soit trouvée pour 6,5 millions de réfugiés palestiniens. Ahmed Youssef ne donne aucun détail à ce sujet.
Dans lentretien, Youssef rappelle que la position de référence du Hamas est lacceptation dune trêve de longue durée avec Israël, alors que lEtat juif demande quun accord de paix comprenne le renoncement à toute revendication ultérieure. Cette position du Hamas est souvent interprêtée comme le refus fondamental dun règlement de paix. Elle peut être aussi un compromis avec une position originelle maximaliste excluant toute forme de légitimité israélienne sur lancienne Palestine mandataire.