Vouée aux gémonies par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, la réconciliation palestinienne a été l'occasion pour le Hamas de plaider pour un État palestinien sur les frontières de 1967, c'est-à-dire à côté d'Israël, dont il s'accommoderait ainsi de l'existence. Le chef du Hamas, Khaled Mechaal, a affirmé mercredi que le mouvement islamiste partageait avec le Fatah du président Mahmud Abbas "l'objectif national commun d'établir un État palestinien indépendant et souverain en Cisjordanie et dans la bande de Gaza avec Jérusalem pour capitale, sans un seul colon, sans renoncer à un seul pouce, ni au droit au retour" des réfugiés.
Le Hamas avait déjà adopté cette position après la ratification du "document d'entente nationale" élaboré en 2006 par les cadres des principaux mouvements emprisonnés en Israël, qui prévoyait la création d'un État palestinien sur tous les territoires occupés depuis 1967 (Jérusalem-Est, Cisjordanie et bande de Gaza), soit une reconnaissance implicite d'Israël. Mais la déclaration de Khaled Mechaal, dans un discours public devant Mahmud Abbas, lors d'une cérémonie officielle au Caire pour sceller la réconciliation, lui donne une portée beaucoup plus solennelle.
Mettre fin au conflit
Le Hamas "accepte un État sur les frontières de 1967 avec Jérusalem pour capitale, le droit au retour et aucune colonie", a répété Khaled Mechaal dans une interview jeudi au Caire. "Il y a un consensus là-dessus entre la majorité des forces politiques palestiniennes, qui peut servir de base sur laquelle bâtir", a-t-il souligné, appelant à l'élaboration d'une "vision politique commune". Le chef du Hamas a ainsi suggéré d'"allier la résistance à l'action diplomatique pour arracher d'éventuelles décisions et positions en faveur de la cause palestinienne", en allusion à la demande de reconnaissance de l'État palestinien sur les frontières de 1967 que le président Abbas compte porter devant l'ONU en septembre.
http://www.lepoint.fr/monde/le-hama...ien-a-cote-d-israel-06-05-2011-1327819_24.php
Le Hamas avait déjà adopté cette position après la ratification du "document d'entente nationale" élaboré en 2006 par les cadres des principaux mouvements emprisonnés en Israël, qui prévoyait la création d'un État palestinien sur tous les territoires occupés depuis 1967 (Jérusalem-Est, Cisjordanie et bande de Gaza), soit une reconnaissance implicite d'Israël. Mais la déclaration de Khaled Mechaal, dans un discours public devant Mahmud Abbas, lors d'une cérémonie officielle au Caire pour sceller la réconciliation, lui donne une portée beaucoup plus solennelle.
Mettre fin au conflit
Le Hamas "accepte un État sur les frontières de 1967 avec Jérusalem pour capitale, le droit au retour et aucune colonie", a répété Khaled Mechaal dans une interview jeudi au Caire. "Il y a un consensus là-dessus entre la majorité des forces politiques palestiniennes, qui peut servir de base sur laquelle bâtir", a-t-il souligné, appelant à l'élaboration d'une "vision politique commune". Le chef du Hamas a ainsi suggéré d'"allier la résistance à l'action diplomatique pour arracher d'éventuelles décisions et positions en faveur de la cause palestinienne", en allusion à la demande de reconnaissance de l'État palestinien sur les frontières de 1967 que le président Abbas compte porter devant l'ONU en septembre.
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