Le Heavy Metal marocain

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Espiegle69
  • Date de début Date de début

Espiegle69

Evil Halouf
C'est en entendant mentionner l'existence de punks marocains que Mark LeVine a décidé d'entreprendre ce voyage à la recherche des fans de metal, de hard rock et de hip-hop qui trouvent dans ces musiques un moyen d'échapper à des sociétés de plus en plus répressives et bloquées.

Professeur de sciences politiques, spécialiste du Moyen-Orient mais
aussi guitariste ayant joué, entre autres, avec Mick Jagger et le légendaire Dr John, Mark LeVine improvise avec la plupart des musiciens qu'il rencontre, participant à des festivals rassemblant des milliers de spectateurs, comme le Dubai Desert Festival.

Ce faisant, il découvre un univers insoupçonné de « metalheads » (« métalleux »), rockers et rappeurs. Son séjour au Maroc lui permet ainsi de découvrir une scène métal bien vivante, représentée annuellement par le festival Boulevard des jeunes musiciens.

Il s'efforce de comprendre comment peuvent s'articuler deux types de contestation : celle, implicite, des fans de métal et celle de l'opposition politiquement articulée des mouvements islamistes. Entre ordre moral islamique et pop musique standardisée

De manière surprenante, le métal prend une forte coloration locale en s'appuyant sur la musique traditionnelle, comme le montrent les exemples des Marocains Hoba Hoba Spirit…

Confrontés d'une part à l'ordre moral islamique, de l'autre à une standardisation mondialisante de la pop music -la faute à MTV mais aussi à ses équivalents moyen-orientaux comme la chaîne Rotana-, ces scènes locales et bien vivantes luttent pour trouver un espace d'expression propre.

L'histoire des musiciens que rencontre Mark LeVine est donc celle d'une lutte constante pour simplement exister. Certains font passer un message politique, d'autres se déclarent ouvertement apolitiques, même si la nature même de leur activité, voire leur tenue, est susceptible de leur attirer des ennuis.

Echapper à une malédiction économique, sociale et culturelle

Dans ces réseaux très informels, Internet joue un rôle capital : face à des régimes éminemment répressifs, il permet d'avoir toujours un temps d'avance. Ainsi, les rappeurs rencontrés à Téhéran se retrouvent pour des joutes nocturnes dans les parcs de la ville grâce à des rendez-vous fixés sur des sites dédiés à leur activité.

Mark LeVine dessine ainsi le tableau d'une jeunesse à la fois fidèle à sa culture et extrêmement « mondialisée ». Et exprime la conviction qu'une jeunesse, étrangère aux séductions du radicalisme comme à celles de « l'occidentalité », utilise la musique pour créer un espace échappant à la malédiction économique, sociale et culturelle qui semble frapper les pays musulmans.

Au-delà de la curiosité, la lecture d'un ouvrage entier consacré au heavy metal dans les pays islamiques est agréable, grâce à l'extraordinaire capacité d'empathie de l'auteur. Mark LeVine partage les préoccupations de ceux qu'il rencontre, dont il se fait parfois un porte-parole.

Guitariste professionnel, Mark LeVine est à même de comprendre et d'éclairer la musique qu'il entend et de dévoiler ainsi des richesses insoupçonnées dans une musique souvent perçue par le profane comme monotone et répétitive.
Des conclusions optimistes sur l'avenir de toute une jeunesse

Mais l'auteur excelle également à décrire la situation politique des pays qu'il traverse. Ainsi, les pages consacrées aux rapports ambigus qu'entretient le régime avec la population en Iran sont particulièrement claires et justes.

Par ailleurs, l'auteur ne nourrit guère d'illusions quant aux capacités des pouvoirs en place à neutraliser les musiciens qui deviendraient trop « politiques ». L'optimisme de ses conclusions n'en est que plus surprenant :

« Les jeunes du Moyen-Orient crient, en anglais, en arabe, en ourdou, en anglais, en hébreu, en turc et en français -sur Internet, sur scène et, timidement, dans la rue- : “Nous n'allons pas supporter ça plus longtemps ! ” (…)

Plus tôt nous rejoindrons le choeur, plus tôt nous parviendrons à la paix, la démocratie et la reconciliation. »

On peut nourrir des doutes quant à une telle perspective, aussi bien qu'à l'égard d'une convergence entre la frange la plus ouverte des mouvements islamistes d'opposition et les « metalheads », dans laquelle l'auteur semble placer beaucoup d'espoirs. Reste que ce titre quelque peu baroque cache un ouvrage à la fois sérieux, instructif et enthousiaste.

Source : www.Rue89.com

Voici une vidéo du groupe marocain Hoba Hoba Spirit :

http://www.youtube.com/watch?v=nEGivWzZD1U&feature=related

Sinon, un peu plus dur :
HelliuM (Deathmetal-Algérie)
http://www.youtube.com/watch ? v=mFThh9lEkxg&hl=fr
 
Hoba Hoba spirit c'est du métal?

Franchement...

c'est ce que je me disais quand j'ai lu le titre et le contenu de poste.

Hoba Hoba spirit c'est plutôt des amateurs qui cherchent à copier les proffetionelle de éthno-groove : Gnawa Diffusion et Orchestre Nationale de Barbes ...etc mais avec une seule diffirence Hoba hoba spirit n'ont pas une voix qui chante mais des touches musicales. !

Bref je n'aime pas trop leurs essaies !
 
c'est ce que je me disais quand j'ai lu le titre et le contenu de poste.

Hoba Hoba spirit c'est plutôt des amateurs qui cherchent à copier les proffetionelle de éthno-groove : Gnawa Diffusion et Orchestre Nationale de Barbes ...etc mais avec une seule diffirence Hoba hoba spirit n'ont pas une voix qui chante mais des touches musicales. !

Bref je n'aime pas trop leurs essaies !

Ni les paroles d'ailleurs....Du vrai n'importe quoi poétique!

Il y a un seul et seulement un seul groupe qui a réussi ce style (musique et paroles), c'est Gnawa Diffusion! Le reste, c'est de la foutaise!
 
Je ne crois pas que Gnawa difusion soit une référence en la matière,le groupe s'est inspiré de la gnawa-music au bon moment;à part les textes,la musique ne vole pas haut!
Tu enlèves cet ingrédient(baraka gnawiya),ça ne ressemble à rien!
La preuve,le groupe a spliti,encore des histoires d'égo,le chanteur vire vers la java,allez-bon,un peu comme le chanteur de Zebda (tombi dans l'oubli avec sa chemise)!

HHspirit sont meilleur musicalement mais le chanteur vire trop dans la goche progressiste,il oublie que c'est pas pour ça qu'on aime l'écouter et puis faudrait ptêtre laisser qqun d'autre que Reda chanter!

Les métalleux sont des musiciens qui travaillent dur,ils sont généralement l'avenir de la culture,patience et persévérence,devise de l'underground!
 
Si HobaHobaSpirit c'est du death ou heavy metal. Chantal Goya fait du trash metal :D

Par contre, c'est vrai, les Marocains qui sont très souvent des mélomanes et fins connaisseurs de la musique sont des amateurs de heavy. J'en ai vu arborant le drapeau marocain au concert des IM à Bercy en 2008 !! J'aurais du prendre mon drapeau.

L'émission Tracks d'ARTE avait consacré un numéro aux amateurs de trash et de heavy au Maroc. Style gothique, répète dans les garages de Maarif et kiffe devant Metallica et Motorhead. Autant dire qu'ils savent de quoi ils parlent.

En général, le monde arabe écoute et apprécie le metal. A l'un des toutes premières édition du Desert rock festival , les plus grands (dont Iron Maiden) caracolaient en tête des hits parades à la suite du concert qui a eu lieu aux Emirats devant une foule conquise.

http://www.youtube.com/watch?v=PR-ZPedDGRA&feature=player_embedded

++
 
Retour
Haut