Le Hezbollah s’exprime à présent en espagnol sur internet

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Casablanca d'antan
VIB
lundi 20 avril 2009 - 06h:26

Katy Seleme - El Mundo

« Nous souhaitons que notre voix et nos points de vue soient écoutés dans le monde entier, de notre propre bouche, et non à travers d’autres », manifesta Youssef Wehbe, directeur du service internet d’al Manar, qui possède également des pages en arabe, en français et en anglais.

Wehbe expliqua qu’ils décidèrent d’ouvrir le site en espagnol car ils considèrent que c’est « la première langue maternelle, bien que l’anglais soit la plus parlée dans le monde ». « Il est naturel que si nous voulons les atteindre ( les Hispanophones), nous parlions leur propre langue », affirma-t-il.

En plus de consulter les nouvelles en espagnol, l’internaute peut télécharger de la page web les vidéos des discours du leader du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrala, en arabe, s’inscrire à des bulletins d’information ou voir des dessins humoristiques.

Doté d’une charte graphique en blanc, rouge et gris, le site organise les nouvelles dans les sections politique, sécurité, économie, sciences, jour de la victoire et élections, en plus de les classer par zones du monde. Bien que la page web fonctionne déjà parfaitement, Wehbe signala qu’il doivent encore remédier à quelques déficiences techniques, auxquelles ils espèrent venir à bout fin avril.

Un des problèmes que l’on pouvait rencontrer au début était la difficulté de trouver des claviers d’ordinateur en espagnol. « Nous avons dû amener tout le matériel de l’étranger et adapter le système d’al Manar que nous avons transformé pour l’espagnol », dit le directeur du service.

De même, on rencontra des difficultés pour recruter du personnel spécialisé. Actuellement, travaillent seulement « trois personnes d’origine libanaise, mais pour le moment, elles ne font que traduire les nouvelles de l’anglais à l’espagnol », précisa Wehbe.

Cependant, le directeur de la page web souligna que son objectif est d’élaborer « des nouvelles qui puissent intéresser l’Espagne et l’Amérique latine » : « Nous sommes dans une première phase, de traduction, mais nous passerons à une seconde afin de nous adresser aux pays hispanophones, c’est à dire principalement l’Espagne et l’Amérique du Sud », ajouta-t-il.

Wehbe nota que la page en espagnol se veut indépendante de celles des autres langues et qu’elle aurait un cadrage spéacialement adapté au public hispanophone. Un de ses projets est de préparer un reportage hebdomadaire sur les immigrants libanais qui vivent à l’étranger, dont le chiffre atteint les neuf millions, selon le responsable.

Il rappela que le lien entre le Liban et l’Amérique latine n’a rien d’artificiel, mais est plutôt « historique », puisqu’il y a un nombre important de Libanais et d’Arabes dans cette région, où ils possèdent, de surcroît, des représentants aux parlements, sénats et certains ont même été présidents.

Preuves de ces relations : les visites des dirigeants latinoaméricains au Liban et aux pays du Moyen-Orient, ce qui peut « aider à faire en sorte que les liens se développent plus rapidement », dit Wehbe.

Une bonne plateforme peut être le site internet d’al Manar, qui reçoit quelques 60 000 visites les jours normaux, et qui peut atteindre les 250 000 « lorsqu’il y a des événements importants », sans parler de la page web en espagnol, qui vient de commencer.

Parmi les internautes des pays occidentaux qui la visitent le plus on compte les Etats-Unis, l’Australie, le Canada, la France, l’Allemagne, la Belgique, le Royaume-Uni et Israël, et parmi les pays arabes, l’Arabie Saoudite, le Maroc, la Syrie, les Territoires Palestiniens, la Tunisie et l’Algérie.

Interrogé sur l’interdiction pour la chaîne de télévision Al Manar de transmettre en Europe et aux Etats-Unis, dont le Département d’Etat inclut le Hezbollah dans la liste des organisations terroristes, il répondit que « c’est une décision politique des Etats-Unis, encouragée par Israël ».

« Nous autres, nous ne sommes pas contre les Juifs, dont la religion est monothéiste, comme l’Islam et le Christianisme ( affirma Wehbe) mais eux nous ont accusé d’être contre les Juifs afin de dire que premièrement nous soutenions le terrorisme et ensuite que nous étions des terroristes. »

Pendant la guerre de l’été 2006, le siège social d’Al Manar fut complètement détruit par Israël, et malgré cela, elle n’a jamais cessé de transmettre. Actuellement, elle se trouve dans un bâtiment, avec une façade de verre, à l’entrée sud de Beyrouth.
 
lundi 20 avril 2009 - 06h:26

Katy Seleme - El Mundo

« Nous souhaitons que notre voix et nos points de vue soient écoutés dans le monde entier, de notre propre bouche, et non à travers d’autres », manifesta Youssef Wehbe, directeur du service internet d’al Manar, qui possède également des pages en arabe, en français et en anglais.

Wehbe expliqua qu’ils décidèrent d’ouvrir le site en espagnol car ils considèrent que c’est « la première langue maternelle, bien que l’anglais soit la plus parlée dans le monde ». « Il est naturel que si nous voulons les atteindre ( les Hispanophones), nous parlions leur propre langue », affirma-t-il.

En plus de consulter les nouvelles en espagnol, l’internaute peut télécharger de la page web les vidéos des discours du leader du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrala, en arabe, s’inscrire à des bulletins d’information ou voir des dessins humoristiques.

Doté d’une charte graphique en blanc, rouge et gris, le site organise les nouvelles dans les sections politique, sécurité, économie, sciences, jour de la victoire et élections, en plus de les classer par zones du monde. Bien que la page web fonctionne déjà parfaitement, Wehbe signala qu’il doivent encore remédier à quelques déficiences techniques, auxquelles ils espèrent venir à bout fin avril.

Un des problèmes que l’on pouvait rencontrer au début était la difficulté de trouver des claviers d’ordinateur en espagnol. « Nous avons dû amener tout le matériel de l’étranger et adapter le système d’al Manar que nous avons transformé pour l’espagnol », dit le directeur du service.

De même, on rencontra des difficultés pour recruter du personnel spécialisé. Actuellement, travaillent seulement « trois personnes d’origine libanaise, mais pour le moment, elles ne font que traduire les nouvelles de l’anglais à l’espagnol », précisa Wehbe.

Cependant, le directeur de la page web souligna que son objectif est d’élaborer « des nouvelles qui puissent intéresser l’Espagne et l’Amérique latine » : « Nous sommes dans une première phase, de traduction, mais nous passerons à une seconde afin de nous adresser aux pays hispanophones, c’est à dire principalement l’Espagne et l’Amérique du Sud », ajouta-t-il.

Wehbe nota que la page en espagnol se veut indépendante de celles des autres langues et qu’elle aurait un cadrage spéacialement adapté au public hispanophone. Un de ses projets est de préparer un reportage hebdomadaire sur les immigrants libanais qui vivent à l’étranger, dont le chiffre atteint les neuf millions, selon le responsable.

Il rappela que le lien entre le Liban et l’Amérique latine n’a rien d’artificiel, mais est plutôt « historique », puisqu’il y a un nombre important de Libanais et d’Arabes dans cette région, où ils possèdent, de surcroît, des représentants aux parlements, sénats et certains ont même été présidents.

Preuves de ces relations : les visites des dirigeants latinoaméricains au Liban et aux pays du Moyen-Orient, ce qui peut « aider à faire en sorte que les liens se développent plus rapidement », dit Wehbe.

Une bonne plateforme peut être le site internet d’al Manar, qui reçoit quelques 60 000 visites les jours normaux, et qui peut atteindre les 250 000 « lorsqu’il y a des événements importants », sans parler de la page web en espagnol, qui vient de commencer.

Parmi les internautes des pays occidentaux qui la visitent le plus on compte les Etats-Unis, l’Australie, le Canada, la France, l’Allemagne, la Belgique, le Royaume-Uni et Israël, et parmi les pays arabes, l’Arabie Saoudite, le Maroc, la Syrie, les Territoires Palestiniens, la Tunisie et l’Algérie.

Interrogé sur l’interdiction pour la chaîne de télévision Al Manar de transmettre en Europe et aux Etats-Unis, dont le Département d’Etat inclut le Hezbollah dans la liste des organisations terroristes, il répondit que « c’est une décision politique des Etats-Unis, encouragée par Israël ».

« Nous autres, nous ne sommes pas contre les Juifs, dont la religion est monothéiste, comme l’Islam et le Christianisme ( affirma Wehbe) mais eux nous ont accusé d’être contre les Juifs afin de dire que premièrement nous soutenions le terrorisme et ensuite que nous étions des terroristes. »

Pendant la guerre de l’été 2006, le siège social d’Al Manar fut complètement détruit par Israël, et malgré cela, elle n’a jamais cessé de transmettre. Actuellement, elle se trouve dans un bâtiment, avec une façade de verre, à l’entrée sud de Beyrouth.

olé olé i olé.....:D
 
la guerre des médias est bien présente en faire face c'est une bonne chose surtout quand on voit ts les lobby présents de partout dans le monde pour le compte d'ISRAEL


Quand on fait le tour d'Internet... je crois que ce n'est pas Israël qui est majoritaire dans les sites de lobbying... loin de là !

Que l'on s'exprime en espagnol... c'est normal, c'est pratiquement de nos jours la langue la plus parlée de par le monde :D
 
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