Le Japon va relâcher l’eau radioactive de Fukushima dans l’océan : faut-il s’inquiéter ?

Que va devenir cette eau au contact des êtres vivants et autres ?
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Le Japon a prévu de commencer jeudi l'évacuation dans l'océan Pacifique de plus de 1 million de litres d'eau issue de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi, ravagée par un tsunami géant en 2011. Selon Tokyo et des experts internationaux, cette opération est sans danger. Mais certains pays voisins, en particulier la Chine, sont alarmés.

Ce projet a été validé début juillet par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Tokyo prévoit de rejeter très progressivement dans l'océan Pacifique plus de 1,3 million de tonnes d'eau de la centrale de Fukushima Daiichi provenant d'eau de pluie, de nappes souterraines et des injections nécessaires pour refroidir les cœurs des réacteurs entrés en fusion après le tsunami de mars 2011 qui a dévasté la côte nord-est du pays.

Ces eaux ont été traitées au préalable pour les débarrasser de leurs substances radioactives, à l'exception toutefois du tritium, qui n'a pas pu être retiré avec les technologies existantes. ( tritium = isotope radioactif de l'hydrogène contenu dans de " l'eau"lourde )

Pourquoi un rejet dans l'océan ?

La centrale de Fukushima Daiichi génère plus de 100 000 litres d'eau contaminée par jour en moyenne – de l'eau issue de la pluie, des nappes souterraines ou des injections nécessaires pour refroidir en permanence les cœurs de ses réacteurs entrés en fusion en 2011.

L'eau est récupérée, filtrée et stockée sur le site, mais les capacités disponibles sont bientôt saturées : 1,34 million de tonnes, soit l'équivalent de presque 540 piscines olympiques,

Tokyo prévoit de rejeter dans l'océan Pacifique plus de 1,3 million de tonnes d'eau de la centrale de Fukushima Daiichi, actuellement stockées dans des réservoirs. Cette eau provient des pluies, des nappes souterraines et des injections nécessaires pour refroidir les cœurs des réacteurs entrés en fusion après le tsunami de mars 2011, qui a dévasté la côte nord-est du Japon. Ce rejet, à raison de 500 000 litres par jour maximum, sera étalé jusqu'au début des années 2050, selon Tepco, l'opérateur de la centrale nucléaire.
 
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