Le premier ministre israélien, qui prononcera un discours à Washington fin mai, espère obtenir le soutien des représentants et des sénateurs.
Face aux Palestiniens, Benyamin Nétanyahou va allumer un ultime contre-feu, fin mai à Washington. Invité à prononcer un discours devant le Congrès, une faveur accordée avec parcimonie à des dirigeants étrangers, le premier ministre israélien espère obtenir des représentants et des sénateurs un soutien d'autant plus vital que son pays a rarement été aussi isolé. Tout va tourner autour de la question de l'État palestinien. L'objectif de Nétanyahou est d'empêcher que l'Assemblée générale des Nations unies vote à une très large majorité en septembre la création d'un tel État, faute d'accord avec Israël. L'idéal pour lui serait de convaincre le Congrès de couper les vivres à l'Autorité palestinienne au cas où Mahmoud Abbas ne renoncerait pas à ce projet.
Sur le papier, cette mission paraît mal engagée. Plusieurs commentateurs estiment que Nétanyahou se livre à un «pari risqué» en donnant l'impression de jouer le Congrès contre le président Obama, avec lequel le courant passe mal. Il avait déjà utilisé cette tactique contre Bill Clinton en 1996. Elle s'était soldée par un «fiasco», rappelle Alex Fishman, du quotidien Yediot Aharonot. Pour faire passer son message, Nétanyahou va devoir présenter un plan crédible. Or ses alliés ultranationalistes ne lui laissent qu'une marge de manuvre limitée. Selon les médias israéliens, il ne pourra proposer qu'un retrait partiel en Cisjordanie, sans faire de concessions sur les colonies israéliennes disséminées dans cette région ni sur Jérusalem-Est, dont les Palestiniens veulent faire leur capitale.
http://www.lefigaro.fr/internationa...le-jeu-de-netanyahou-au-congres-americain.php
Face aux Palestiniens, Benyamin Nétanyahou va allumer un ultime contre-feu, fin mai à Washington. Invité à prononcer un discours devant le Congrès, une faveur accordée avec parcimonie à des dirigeants étrangers, le premier ministre israélien espère obtenir des représentants et des sénateurs un soutien d'autant plus vital que son pays a rarement été aussi isolé. Tout va tourner autour de la question de l'État palestinien. L'objectif de Nétanyahou est d'empêcher que l'Assemblée générale des Nations unies vote à une très large majorité en septembre la création d'un tel État, faute d'accord avec Israël. L'idéal pour lui serait de convaincre le Congrès de couper les vivres à l'Autorité palestinienne au cas où Mahmoud Abbas ne renoncerait pas à ce projet.
Sur le papier, cette mission paraît mal engagée. Plusieurs commentateurs estiment que Nétanyahou se livre à un «pari risqué» en donnant l'impression de jouer le Congrès contre le président Obama, avec lequel le courant passe mal. Il avait déjà utilisé cette tactique contre Bill Clinton en 1996. Elle s'était soldée par un «fiasco», rappelle Alex Fishman, du quotidien Yediot Aharonot. Pour faire passer son message, Nétanyahou va devoir présenter un plan crédible. Or ses alliés ultranationalistes ne lui laissent qu'une marge de manuvre limitée. Selon les médias israéliens, il ne pourra proposer qu'un retrait partiel en Cisjordanie, sans faire de concessions sur les colonies israéliennes disséminées dans cette région ni sur Jérusalem-Est, dont les Palestiniens veulent faire leur capitale.
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