Le directeur du journal Al Massae, Rachid Niny, qui a purgé sa peine d'un an de prison pour "désinformation", a déclaré mercredi souhaiter être "le dernier journaliste au Maroc à avoir fait de la prison" et a appelé à une révision du code de la presse pour assurer la "liberté d'expression".
Rachid Niny a quitté samedi la prison d'Oukacha de Casablanca, sud de Rabat, au terme d'un an de réclusion. Il s'exprimait mercredi au cours d'une cérémonie organisée en sa faveur par un comité de soutien.
Le journaliste était poursuivi pour avoir écrit en 2011 dans Al Massae, quotidien arabophone à grand tirage, plusieurs articles dans lesquels il dénonçait notamment la Direction de la surveillance du territoire (DST, le contre-espionnage marocain) et appelait à ce qu'elle soit contrôlée notamment par le Parlement.
"Je souhaite être le dernier journaliste au Maroc à avoir fait de la prison. Je demande que la privation de la liberté pour un journalite ne soit plus possible dans le futur code de la presse", a déclaré mercredi M. Niny.
"Il n'y aura pas de progrès sans le respect de la liberté de la presse", a-t-il souligné.
Rachid Niny a en outre appelé à la mise en place d'un organisme indépendant ayant pour but de suivre et de régler les différends avec la presse, ainsi que le respect de la déontologie.
La nouvelle Constitution adoptée en juillet prévoit la création d'un Conseil national de la presse. Cette instance sera opérationnelle selon le ministère de la Communication vers 2013.
Au Fait
Rachid Niny a quitté samedi la prison d'Oukacha de Casablanca, sud de Rabat, au terme d'un an de réclusion. Il s'exprimait mercredi au cours d'une cérémonie organisée en sa faveur par un comité de soutien.
Le journaliste était poursuivi pour avoir écrit en 2011 dans Al Massae, quotidien arabophone à grand tirage, plusieurs articles dans lesquels il dénonçait notamment la Direction de la surveillance du territoire (DST, le contre-espionnage marocain) et appelait à ce qu'elle soit contrôlée notamment par le Parlement.
"Je souhaite être le dernier journaliste au Maroc à avoir fait de la prison. Je demande que la privation de la liberté pour un journalite ne soit plus possible dans le futur code de la presse", a déclaré mercredi M. Niny.
"Il n'y aura pas de progrès sans le respect de la liberté de la presse", a-t-il souligné.
Rachid Niny a en outre appelé à la mise en place d'un organisme indépendant ayant pour but de suivre et de régler les différends avec la presse, ainsi que le respect de la déontologie.
La nouvelle Constitution adoptée en juillet prévoit la création d'un Conseil national de la presse. Cette instance sera opérationnelle selon le ministère de la Communication vers 2013.
Au Fait