Le reporter indépendant a été battu, menotté et embarqué les yeux bandés par l’armée d’occupation, alors qu’il couvrait l’avancée de l’armée israélienne, en dehors du Golan, territoire syrien occupé par Israël.
Il se trouvait dans le village d’Al-Hmidaiah en compagnie d’un avocat syrien, Mohammad Fayad, lorsqu’ils ont été embarqués, vers 10h30 heure locale, rapporte Nouvelles de Palestine.
Le journaliste syrien Yousuf Gharibi, présent sur place, a pu témoigner auprès de Marianne. « Sylvain négociait la permission de filmer les forces israéliennes qui arrivaient dans le village. Il portait un gilet pare-balles “Press”. Malgré ça, quand les soldats ont été à sa hauteur, ils ont confisqué son matériel, puis l’ont battu et traité de “mercenaire”. Ils lui ont bandé les yeux et emmené de force avec l’avocat syrien Mohammad Fayad dans une voiture. », a-t-il relaté.
« Ils ne sont ni des membres du Hamas, ni du Hezbollah, ni du HTS. Israël étant un pays dit démocratique, ils doivent être libérés vite », a twitté le rédacteur en chef adjoint de Marianne. « Nous sommes sans nouvelle de lui et de son compagnon », a-t-il ajouté.
Sylvain Mercadier avait publié le 1er janvier un reportage qui décrivait l’avancée illégale et violente de l’armée israélienne sur le territoire syrien et l’invasion de villages syriens, indique-t-on de même source.
AJOUT MERCREDI 21H50 : le journaliste a annoncé sur X sa libération, après plusieurs heures de maltraitement :
Il se trouvait dans le village d’Al-Hmidaiah en compagnie d’un avocat syrien, Mohammad Fayad, lorsqu’ils ont été embarqués, vers 10h30 heure locale, rapporte Nouvelles de Palestine.
Le journaliste syrien Yousuf Gharibi, présent sur place, a pu témoigner auprès de Marianne. « Sylvain négociait la permission de filmer les forces israéliennes qui arrivaient dans le village. Il portait un gilet pare-balles “Press”. Malgré ça, quand les soldats ont été à sa hauteur, ils ont confisqué son matériel, puis l’ont battu et traité de “mercenaire”. Ils lui ont bandé les yeux et emmené de force avec l’avocat syrien Mohammad Fayad dans une voiture. », a-t-il relaté.
« Ils ne sont ni des membres du Hamas, ni du Hezbollah, ni du HTS. Israël étant un pays dit démocratique, ils doivent être libérés vite », a twitté le rédacteur en chef adjoint de Marianne. « Nous sommes sans nouvelle de lui et de son compagnon », a-t-il ajouté.
Sylvain Mercadier avait publié le 1er janvier un reportage qui décrivait l’avancée illégale et violente de l’armée israélienne sur le territoire syrien et l’invasion de villages syriens, indique-t-on de même source.
AJOUT MERCREDI 21H50 : le journaliste a annoncé sur X sa libération, après plusieurs heures de maltraitement :