amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Des statistiques choquantes ont été dévoilées avant-hier au parlement, en présence du ministre de l'Intérieur, et se rapportant à la culture du kif au Maroc : Un million de Marocains vivent de la culture de cette herbe "stupéfiante" et 17.000 autres sont derrière les barreaux en raison, précisément, de cette activité, culture ou commercialisation, alors que 40.000 personnes sont actuellement recherchées pour les mêmes motifs, dont une partie a pris le maquis et vit dans les montagnes, un peu comme au Moyen-âge.
Noureddine Mediane, le député du parti de "Sidi Allal" , a eu le cran de dire à Draiss, Laenser et à l'ensemble du gouvernement : "Pourquoi ne pas réglementer la culture du kif, puis d'en faire un produit à utiliser dans les domaines médical et pharmaceutique, ainsi que cela se fait dans les pays européens ?". Le maire rebelle d'Agadir, Tarik Kabbaj, a abondé dans le même sens : "Avez-vous pensé à inclure la culture du kif dans le plan Maroc Vert, et à créer des coopératives des exploitants de cette plante Savez-vous, M. le Ministre, que le Canada a essayé d'encourager la culture du kif sur ses terres glaciales, mais n'y a pas réussi, pourquoi donc ne pas leur exporter notre produit ?".
Bien entendu, les deux ministres de l'Intérieur n'ont pas apporté de réponse à ces questions, emportés qu'ils étaient par leurs rires, bien qu'ils proviennent tous les deux de régions rurales et qu'ils connaissent parfaitement la dureté de la vie dans les montagnes. Nos gouvernements se sont habitués à enfouir la tête dans le sable et "singer" les autruches, une politique qui ne coûte rien aux gouvernants, du moins pas autant qu'elle ne coûte aux gouvernés et autres contribuables
Nul n'ignore que des régions comme Ketama et les villes du nord vivent depuis des siècles de la culture du kif, bien que les exploitants ne retirent de cette culture que le nécessaire pour survivre, et survivre en étant en état de "liberté provisoire" permanente, survivre en prison, survivre dans la montagne, survivre traqués par la maréchaussée
Noureddine Mediane, le député du parti de "Sidi Allal" , a eu le cran de dire à Draiss, Laenser et à l'ensemble du gouvernement : "Pourquoi ne pas réglementer la culture du kif, puis d'en faire un produit à utiliser dans les domaines médical et pharmaceutique, ainsi que cela se fait dans les pays européens ?". Le maire rebelle d'Agadir, Tarik Kabbaj, a abondé dans le même sens : "Avez-vous pensé à inclure la culture du kif dans le plan Maroc Vert, et à créer des coopératives des exploitants de cette plante Savez-vous, M. le Ministre, que le Canada a essayé d'encourager la culture du kif sur ses terres glaciales, mais n'y a pas réussi, pourquoi donc ne pas leur exporter notre produit ?".
Bien entendu, les deux ministres de l'Intérieur n'ont pas apporté de réponse à ces questions, emportés qu'ils étaient par leurs rires, bien qu'ils proviennent tous les deux de régions rurales et qu'ils connaissent parfaitement la dureté de la vie dans les montagnes. Nos gouvernements se sont habitués à enfouir la tête dans le sable et "singer" les autruches, une politique qui ne coûte rien aux gouvernants, du moins pas autant qu'elle ne coûte aux gouvernés et autres contribuables
Nul n'ignore que des régions comme Ketama et les villes du nord vivent depuis des siècles de la culture du kif, bien que les exploitants ne retirent de cette culture que le nécessaire pour survivre, et survivre en étant en état de "liberté provisoire" permanente, survivre en prison, survivre dans la montagne, survivre traqués par la maréchaussée