Le president malien Ibrahim Boubacar Keita, dit IBK
Le Mali vient d’apporter, par la voix de son président, Ibrahim Boubacar Keita, son appui aux « efforts sérieux et crédibles » déployés par le Maroc pour régler le différend autour du Sahara occidental dans un communiqué conjoint publié, dimanche à l’issue de la visite officielle que SM le Roi Mohammed VI vient d’effectuer dans notre pays qui avait jusqu’ici soutenu le Polisario dans sa quête d’indépendance. Une révolution diplomatique qui va fâcher davantage les Algériens à l’origine de nos malheurs.
« S’agissant de la question du Sahara, « le Président Ibrahim Boubacar KEITA se félicite des efforts sérieux et crédibles déployés par le Royaume du Maroc pour aller de l’avant vers un règlement pacifique, négocié et définitif de cette question », lit-on dans ce communiqué.
L’appui ainsi manifesté par le Mali aux efforts que le Maroc n’a cessé de déployer est une reconnaissance de la justesse de la cause nationale, dont le bien-fondé s’origine dans l’histoire, Bamako étant bien placé pour en témoigner au regard de son emplacement géographique et de sa connaissance de l’histoire de la région » se réjouit la presse royale.
Pour les médias marocains, « il s’agit aussi d’une reconnaissance de la pertinence de l’approche novatrice que le Maroc a adoptée au niveau des Nations-unies pour traiter ce conflit monté de toutes pièces par des parties aveuglées par des desseins hégémoniques dans la région et qui s’évertuent à porter atteinte à l’intégrité territoriale d’autres pays ».
Ils expliquent que « la démarche marocaine s’est en effet toujours démarquée de la léthargie de l’autre partie, qui a depuis le début placé ce conflit dans une voie sans issue, en campant sur sa position et en s’accrochant à sa thèse anachronique, irréaliste, irréalisable et historiquement obsolète ».
Enfin, les journaux chérifiens saluent que «Bamako s’est ainsi rallié à la position exprimée par de nombreux pays, dont de grandes puissances tels les Etats-Unis et la France, une position que le Conseil de sécurité de l’Onu a encore fait sienne dans sa dernière résolution prorogeant le mandat de la Minurso, en « se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement » de la question du Sahara. Sachant que les « efforts sérieux et crédibles » renvoient à l’initiative proposée par le Maroc pour accorder une large autonomie des provinces du Sud, afin de trouver une solution à ce conflit, laquelle initiative a recueilli un large soutien parmi la communauté internationale ».
En tous cas, c’est une révolution dans la diplomatie malienne qui avait toujours soutenu la position du Polisario dans la question du Sahara occidental. Un changement qui va sans nul doute irriter davantage l’Algérie, le grand voisin dont les agissements sont parfois à l’origine de tous les maux du Mali.
Le 20 février, Mohammed VI et Ibrahim Boubacar Keïta ont naturellement abordé la question du Nord-Mali, mais également le dossier du Sahara occidental : Bamako reconnaît toujours la République arabe sahraouie démocratique (RASD), mais est plus que jamais enclin à plus de souplesse à l’égard des positions marocaines.
YC
http://maliactu.net/fruit-des-efforts-de-mohamed-vi-ibk-lache-officiellement-le-polisario/
Le Mali vient d’apporter, par la voix de son président, Ibrahim Boubacar Keita, son appui aux « efforts sérieux et crédibles » déployés par le Maroc pour régler le différend autour du Sahara occidental dans un communiqué conjoint publié, dimanche à l’issue de la visite officielle que SM le Roi Mohammed VI vient d’effectuer dans notre pays qui avait jusqu’ici soutenu le Polisario dans sa quête d’indépendance. Une révolution diplomatique qui va fâcher davantage les Algériens à l’origine de nos malheurs.
« S’agissant de la question du Sahara, « le Président Ibrahim Boubacar KEITA se félicite des efforts sérieux et crédibles déployés par le Royaume du Maroc pour aller de l’avant vers un règlement pacifique, négocié et définitif de cette question », lit-on dans ce communiqué.
L’appui ainsi manifesté par le Mali aux efforts que le Maroc n’a cessé de déployer est une reconnaissance de la justesse de la cause nationale, dont le bien-fondé s’origine dans l’histoire, Bamako étant bien placé pour en témoigner au regard de son emplacement géographique et de sa connaissance de l’histoire de la région » se réjouit la presse royale.
Pour les médias marocains, « il s’agit aussi d’une reconnaissance de la pertinence de l’approche novatrice que le Maroc a adoptée au niveau des Nations-unies pour traiter ce conflit monté de toutes pièces par des parties aveuglées par des desseins hégémoniques dans la région et qui s’évertuent à porter atteinte à l’intégrité territoriale d’autres pays ».
Ils expliquent que « la démarche marocaine s’est en effet toujours démarquée de la léthargie de l’autre partie, qui a depuis le début placé ce conflit dans une voie sans issue, en campant sur sa position et en s’accrochant à sa thèse anachronique, irréaliste, irréalisable et historiquement obsolète ».
Enfin, les journaux chérifiens saluent que «Bamako s’est ainsi rallié à la position exprimée par de nombreux pays, dont de grandes puissances tels les Etats-Unis et la France, une position que le Conseil de sécurité de l’Onu a encore fait sienne dans sa dernière résolution prorogeant le mandat de la Minurso, en « se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement » de la question du Sahara. Sachant que les « efforts sérieux et crédibles » renvoient à l’initiative proposée par le Maroc pour accorder une large autonomie des provinces du Sud, afin de trouver une solution à ce conflit, laquelle initiative a recueilli un large soutien parmi la communauté internationale ».
En tous cas, c’est une révolution dans la diplomatie malienne qui avait toujours soutenu la position du Polisario dans la question du Sahara occidental. Un changement qui va sans nul doute irriter davantage l’Algérie, le grand voisin dont les agissements sont parfois à l’origine de tous les maux du Mali.
Le 20 février, Mohammed VI et Ibrahim Boubacar Keïta ont naturellement abordé la question du Nord-Mali, mais également le dossier du Sahara occidental : Bamako reconnaît toujours la République arabe sahraouie démocratique (RASD), mais est plus que jamais enclin à plus de souplesse à l’égard des positions marocaines.
YC
http://maliactu.net/fruit-des-efforts-de-mohamed-vi-ibk-lache-officiellement-le-polisario/