Manuel du petit populiste
Pour ceux qui seraient tentés de marcher sur les traces des grands populistes que sont par exemple Recep Tayyip Erdogan , Victor Orban, Narendra Modi, et bien sûr Donald Trump, voici la marche à suivre.
1 – Trouver un électorat
Il s’agit des oligarques et des classes populaires.
Aux premiers on promettra qu’ils pourront faire des affaires juteuses avec l’aide du gouvernement.
Pour les seconds, il faut amplifier le mécontentement de leur situation actuelle.
2 - Se faire élire démocratiquement
Les critiques justifiées ne suffiront pas, Il faut délégitimer le gouvernement en place.
Pour cela tous les moyens sont bons : désinformation, attaques personnelles, éventuellement un zeste de complotisme
Il faut aussi s’appuyer sur le conservatisme, religieux ou non, et pourfendre toutes les avancées libérales concernant les femmes et les minorités.
Il ne faut pas oublier de mobiliser le nationalisme contre les instances internationales et les migrants.
3 – Conserver le pouvoir indéfiniment
Une fois élu démocratiquement, il faut s’assurer de conserver le pouvoir pour ne pas être à la merci de la prochaine élection, si par hasard, les promesses électorales n’étaient pas tenues.
Pour cela il faut faire voter des lois qui détruisent l’indépendance de la justice et la liberté de la presse. Une fois ces deux instances à la botte du gouvernement, le plus dur est fait. Il est bon aussi de se trouver un ennemi afin de pouvoir accuser toute voix divergente de complicité avec l’ennemi.
Ainsi, lors de la prochaine élection, l’opposition étant inexistante ou figurative, on est certain d’être réélu «démocratiquement »
Au cas où ,contre toute attente, l’élection ne donnerait pas le résultat attendu, il reste toujours la ressource de crier à la fraude.
Pour ceux qui seraient tentés de marcher sur les traces des grands populistes que sont par exemple Recep Tayyip Erdogan , Victor Orban, Narendra Modi, et bien sûr Donald Trump, voici la marche à suivre.
1 – Trouver un électorat
Il s’agit des oligarques et des classes populaires.
Aux premiers on promettra qu’ils pourront faire des affaires juteuses avec l’aide du gouvernement.
Pour les seconds, il faut amplifier le mécontentement de leur situation actuelle.
2 - Se faire élire démocratiquement
Les critiques justifiées ne suffiront pas, Il faut délégitimer le gouvernement en place.
Pour cela tous les moyens sont bons : désinformation, attaques personnelles, éventuellement un zeste de complotisme
Il faut aussi s’appuyer sur le conservatisme, religieux ou non, et pourfendre toutes les avancées libérales concernant les femmes et les minorités.
Il ne faut pas oublier de mobiliser le nationalisme contre les instances internationales et les migrants.
3 – Conserver le pouvoir indéfiniment
Une fois élu démocratiquement, il faut s’assurer de conserver le pouvoir pour ne pas être à la merci de la prochaine élection, si par hasard, les promesses électorales n’étaient pas tenues.
Pour cela il faut faire voter des lois qui détruisent l’indépendance de la justice et la liberté de la presse. Une fois ces deux instances à la botte du gouvernement, le plus dur est fait. Il est bon aussi de se trouver un ennemi afin de pouvoir accuser toute voix divergente de complicité avec l’ennemi.
Ainsi, lors de la prochaine élection, l’opposition étant inexistante ou figurative, on est certain d’être réélu «démocratiquement »
Au cas où ,contre toute attente, l’élection ne donnerait pas le résultat attendu, il reste toujours la ressource de crier à la fraude.
