Le marchant juif de Venise

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barbarosa

barbarosa

assalam alaykum,
le marchant juif de Venise William Shakespeare nous découvre le vrai visage des juifs résumée dans La cupidité, l'avidité et la haine;
Le personnage du titre est le marchand Antonio. Pour rendre service à son protégé Bassanio, il emprunte de l'argent à l'usurier juif Shylock. Certain de pouvoir le rembourser, il signe un contrat où il autorise son créancier à lui prélever une livre de chair en cas de défaut de paiement. Il ne peut faire face à son échéance et Shylock, insiste pour que le contrat soit appliqué à la lettre.....


l'histoire de la banque nous remonte au moyen age las ou on a bâti les bases de la banque moderne,Le mot "banque" dérive de l'italien "banca" qui désigne un banc en bois sur lequel les changeurs du Moyen Âge exerçaient leur activité.
pour les chrétiens à caractère juridique, dont justement un passage concernant le prêt, interprété comme une interdiction des intérêts, sans distinction entre juifs et non-juifs, quel que soit le taux des intérêts:

Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Même des pécheurs prêtent à des pécheurs afin de recevoir l'équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien attendre en retour. Votre récompense alors sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car il est bon, Lui, pour les ingrats et les méchants (Luc 6:34-35).


a suivre .....
 
barbarosa a dit:
assalam alaykum,
le marchant juif de Venise William Shakespeare nous découvre le vrai visage des juifs résumée dans La cupidité, l'avidité et la haine;
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Je ne veux pas être méchant, barbarosa, mais ta phrase est d'une généralisation coupable. Les événements actuels dans une certaine partie du monde te fait perdre ta lucidité...
Le juif, être cupide, avide et haineux... Ou comment crier avec les loups anti sémites de l'Europe honnie... :D

Le vrai visage DES juifs, le vrai visage DES arabes, le vrai visage DES "occidentaux", le vrai visage DES Chinois, etc, sur la base d'un roman, de l'avis du romancier et de la description d'UN personnage, ça me paraît un peu léger... ;)

barbarosa a dit:
Le personnage du titre est le marchand Antonio. Pour rendre service à son protégé Bassanio, il emprunte de l'argent à l'usurier juif Shylock. Certain de pouvoir le rembourser, il signe un contrat où il autorise son créancier à lui prélever une livre de chair en cas de défaut de paiement. Il ne peut faire face à son échéance et Shylock, insiste pour que le contrat soit appliqué à la lettre.....

l'histoire de la banque nous remonte au moyen age las ou on a bâti les bases de la banque moderne,Le mot "banque" dérive de l'italien "banca" qui désigne un banc en bois sur lequel les changeurs du Moyen Âge exerçaient leur activité.
pour les chrétiens à caractère juridique, dont justement un passage concernant le prêt, interprété comme une interdiction des intérêts, sans distinction entre juifs et non-juifs, quel que soit le taux des intérêts:

Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Même des pécheurs prêtent à des pécheurs afin de recevoir l'équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien attendre en retour. Votre récompense alors sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car il est bon, Lui, pour les ingrats et les méchants (Luc 6:34-35).


a suivre .....
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Je n'ai pas vraiment saisi le but final du post, mais en gras, c'est en effet une grande et belle idée.
 
Comment peut on reposer un argumentaire sur une fiction ?
La solidarité des hébreux est un exemple de générosité ..... Les autres communautés devraient en prendre de la graine ....!!!
La banque d'aujourd'hui n'a rien à voir haves la pratique de l'usure en des temps reculés. Le banquier vend un service au même titre que l'informaticien ou le toubib.... Les pratiques et rapports sociaux de ces époques là sont en total décalage avec nos vies aujourd'hui ....
 
h_meo a dit:
Comment peut on reposer un argumentaire sur une fiction ?
La solidarité des hébreux est un exemple de générosité ..... Les autres communautés devraient en prendre de la graine ....!!!
La banque d'aujourd'hui n'a rien à voir haves la pratique de l'usure en des temps reculés. Le banquier vend un service au même titre que l'informaticien ou le toubib.... Les pratiques et rapports sociaux de ces époques là sont en total décalage avec nos vies aujourd'hui ....
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A sa décharge, on peut reposer un argumentaire sur une fiction, puique au travers des fictions, c'est parfois la société vue par l'auteur qui est dépeinte. Je dis bien "vue par l'auteur". Et là devrait s'exercer en effet un brin d'esprit critique pour faire la part entre la fiction et la réalité.

Cela dit, entre l'évocation de la fiction (avec la bonne grosse ficelle généralisatrice qui en est tirée comme conclusion), et la seconde partie sur la banque, le lien ne m'a pas semblé vraiment direct. Ou bien j'ai mal lu?
 
godless a dit:
A sa décharge, on peut reposer un argumentaire sur une fiction, puique au travers des fictions, c'est parfois la société vue par l'auteur qui est dépeinte. Je dis bien "vue par l'auteur". Et là devrait s'exercer en effet un brin d'esprit critique pour faire la part entre la fiction et la réalité.

Cela dit, entre l'évocation de la fiction (avec la bonne grosse ficelle généralisatrice qui en est tirée comme conclusion), et la seconde partie sur la banque, le lien ne m'a pas semblé vraiment direct. Ou bien j'ai mal lu?
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Je ne peux admettre un argumentaire sur un fiction ... Car elle engage son seul auteur et non des faits avèrés... Autant de fictions dans un sens ou l'autre
En effet la ficelle est grosse... Comme si les banquiers étaient tous des usuriers juifs
 
barbarosa a dit:
assalam alaykum,
le marchant juif de Venise William Shakespeare nous découvre le vrai visage des juifs résumée dans La cupidité, l'avidité et la haine;
Le personnage du titre est le marchand Antonio. Pour rendre service à son protégé Bassanio, il emprunte de l'argent à l'usurier juif Shylock. Certain de pouvoir le rembourser, il signe un contrat où il autorise son créancier à lui prélever une livre de chair en cas de défaut de paiement. Il ne peut faire face à son échéance et Shylock, insiste pour que le contrat soit appliqué à la lettre.....


l'histoire de la banque nous remonte au moyen age las ou on a bâti les bases de la banque moderne,Le mot "banque" dérive de l'italien "banca" qui désigne un banc en bois sur lequel les changeurs du Moyen Âge exerçaient leur activité.
pour les chrétiens à caractère juridique, dont justement un passage concernant le prêt, interprété comme une interdiction des intérêts, sans distinction entre juifs et non-juifs, quel que soit le taux des intérêts:

Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Même des pécheurs prêtent à des pécheurs afin de recevoir l'équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien attendre en retour. Votre récompense alors sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car il est bon, Lui, pour les ingrats et les méchants (Luc 6:34-35).


a suivre .....
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Tu connait des Juifs personnellement?
 
barbarosa a dit:
assalam alaykum,
le marchant juif de Venise William Shakespeare nous découvre le vrai visage des juifs résumée dans La cupidité, l'avidité et la haine;
Le personnage du titre est le marchand Antonio. Pour rendre service à son protégé Bassanio, il emprunte de l'argent à l'usurier juif Shylock. Certain de pouvoir le rembourser, il signe un contrat où il autorise son créancier à lui prélever une livre de chair en cas de défaut de paiement. Il ne peut faire face à son échéance et Shylock, insiste pour que le contrat soit appliqué à la lettre.....


l'histoire de la banque nous remonte au moyen age las ou on a bâti les bases de la banque moderne,Le mot "banque" dérive de l'italien "banca" qui désigne un banc en bois sur lequel les changeurs du Moyen Âge exerçaient leur activité.
pour les chrétiens à caractère juridique, dont justement un passage concernant le prêt, interprété comme une interdiction des intérêts, sans distinction entre juifs et non-juifs, quel que soit le taux des intérêts:

Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Même des pécheurs prêtent à des pécheurs afin de recevoir l'équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien attendre en retour. Votre récompense alors sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car il est bon, Lui, pour les ingrats et les méchants (Luc 6:34-35).


a suivre .....
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Il ne me semble pas que la pièce de Shakespeare comprenne l'adjectif juif dans son titre....Et même s'il est effectivement question de l'usure qui est le fait des juifs, la pièce ne stigmatise pas forcément les juifs comme tu le sous-entends....Il se trouve que la pièce est tributaire d'un contexte historique et politique...les juifs à la Renaissance sont une "engeance" honnie, les " egyptiens" et eux-mêmes sont des marginaux qui vivent aux frontières de la société car pèsent un soupçon ontologique sur eux....Ils n'ont pas d'autre choix que d'exercer certains métiers comme ceux de l'usure car d'autres leur sont interdits...De plus, la figure de l'usurier juif est un un lieu commun en littérature : chez Blazac, même au 19eme siècle et même chez Proust (qui était juif lui-même) les usuriers sont juifs (Gobseck chez blazac par exemple..), cela ne veut pas forcément dire qu'ils sont antisémites ou qu'ils montrent une vérité des "tares" juives....Ils sont simplement le reflet de la société dans laquelle ils vivent et qu'ils essaient d'apréhender par le biais d'une fiction...
 
barbarosa a dit:
assalam alaykum,
le marchant juif de Venise William Shakespeare nous découvre le vrai visage des juifs résumée dans La cupidité, l'avidité et la haine;
Le personnage du titre est le marchand Antonio. Pour rendre service à son protégé Bassanio, il emprunte de l'argent à l'usurier juif Shylock. Certain de pouvoir le rembourser, il signe un contrat où il autorise son créancier à lui prélever une livre de chair en cas de défaut de paiement. Il ne peut faire face à son échéance et Shylock, insiste pour que le contrat soit appliqué à la lettre.....


l'histoire de la banque nous remonte au moyen age las ou on a bâti les bases de la banque moderne,Le mot "banque" dérive de l'italien "banca" qui désigne un banc en bois sur lequel les changeurs du Moyen Âge exerçaient leur activité.
pour les chrétiens à caractère juridique, dont justement un passage concernant le prêt, interprété comme une interdiction des intérêts, sans distinction entre juifs et non-juifs, quel que soit le taux des intérêts:

Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Même des pécheurs prêtent à des pécheurs afin de recevoir l'équivalent. Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien attendre en retour. Votre récompense alors sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car il est bon, Lui, pour les ingrats et les méchants (Luc 6:34-35).


a suivre .....
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Perso, je me suis arreter de lire à la première phrase..... : )
 
barbarosa a dit:
assalam alaykum,
le marchant juif de Venise William Shakespeare nous découvre le vrai visage des juifs résumée dans La cupidité, l'avidité et la haine;
Le personnage du titre est le marchand Antonio. Pour rendre service à son protégé Bassanio, il emprunte de l'argent à l'usurier juif Shylock. (...)
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D'abord, ne generalisons pas. Ensuite, n'oublions pas que l'antisemitisme dans le pays de Shakespeare a une longue histoire...


http://en.wikipedia.org/wiki/William_of_Norwich


... qui a fortement influence les intellectuels de l'epoque, y compris Shakespeare.

Ceci dit, oui, les usuriers ont existe dans l'histoire de l'Angleterre; et ceux la etaient Juifs parce que l'Eglise interdisait aux chretiens de gagner de l'argent avec de l'interet; ce qui fait que les banquiers etaients necessairements tous des Juifs. Qu'il y avait des brebies galeuses (c.a.d. des usuriers) parmix eux etait bien sur previsible... et inevitable. Ou, pour le dire autrement, sans l'interdiction de l'Eglise de l'interet, il y aurait bien sur aussi eu des usuriers chretiens parmi leurs banquiers. C'est aussi simple que ca.

Et comme on est sur le forum Islam, il serait interessant de discuter aussi des raisons de l'interdiction de l'interet dans l'Islam. Je pense que c'etait egalement dans le but d'eradiquer l'usure...
 
farid_h a dit:
D'abord, ne generalisons pas. Ensuite, n'oublions pas que l'antisemitisme dans le pays de Shakespeare a une longue histoire...


http://en.wikipedia.org/wiki/William_of_Norwich


... qui a fortement influence les intellectuels de l'epoque, y compris Shakespeare.

Ceci dit, oui, les usuriers ont existe dans l'histoire de l'Angleterre; et ceux la etaient Juifs parce que l'Eglise interdisait aux chretiens de gagner de l'argent avec de l'interet; ce qui fait que les banquiers etaients necessairements tous des Juifs. Qu'il y avait des brebies galeuses (c.a.d. des usuriers) parmix eux etait bien sur previsible... et inevitable. Ou, pour le dire autrement, sans l'interdiction de l'Eglise de l'interet, il y aurait bien sur aussi eu des usuriers chretiens parmi leurs banquiers. C'est aussi simple que ca.

Et comme on est sur le forum Islam, il serait interessant de discuter aussi des raisons de l'interdiction de l'interet dans l'Islam. Je pense que c'etait egalement dans le but d'eradiquer l'usure...
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cette histoire de juif marchant c juste pour parler de l'histoire de la banque en general et c inspiré d'un documentaire que j'ai vu sur TV edition BBC mais bon personne n'aime savoir d'avantage sur cette histoire!!!
 
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