http://www.elle.fr/Societe/News/Le-Maroc-accuse-de-proteger-le-viol-des-enfants-2565519
Descendus en masse vendredi dans les rues de Rabat, au Maroc, pour dénoncer la grâce d’un pédophile espagnol, des milliers de manifestants se sont vus disperser par la police. Les autorités marocaines sont intervenues par la force pour empêcher les Marocains d’exprimer leur colère suite à la décision du roi Mohamed VI. « L'Etat défend et protège le viol des enfants marocains. La dignité des Marocains est bafouée », s’indignait l’un des manifestants. Des dizaines de personnes ont été blessées, dont des journalistes et des photographes. « C'est une répression tout à fait disproportionnée. Il n'y a qu'une seule explication, c'est que l'Etat n'a aucune explication », a estimé Fouad Abdelmoumni, un économiste présent. « Au Maroc on préfère libérer les pédophiles et tabasser les journalistes », s’emporte pour sa part la journaliste Kerima Mendes.
« C’est une erreur énorme. Nous demandons l’annulation de la décision royale pour les familles des victimes et pour le peuple marocain », a également déclaré Abdelali Hamieddine, membre du parti islamiste de la justice et du développement (PJD), principale organisation de la coalition gouvernementale.
Condamné pour les viols de 11 enfants
A l’occasion de la fête du trône, jeudi dernier, le roi Mohamed VI a gracié quarante-huit prisonniers espagnols dont le pédophile Daniel Galvan Viña. Pour justifier cette libération, le palais a expliqué qu’il s’agissait d’une « réponse à une demande formulée en ce sens par le roi Juan Carlos » qui s’était rendu en visite officielle au Maroc, à la mi-juillet. L’homme en question est un retraité de 60 ans, condamné en 2011 par la cour d'appel de Kénitra (au nord de Rabat) à trente ans de prison pour les viols de 11 enfants, âgés de 4 à 15 ans. Le ministre de la justice marocaine a confirmé la grâce royale, précisant que le gracié « sera interdit d’entrée au Maroc ».
Descendus en masse vendredi dans les rues de Rabat, au Maroc, pour dénoncer la grâce d’un pédophile espagnol, des milliers de manifestants se sont vus disperser par la police. Les autorités marocaines sont intervenues par la force pour empêcher les Marocains d’exprimer leur colère suite à la décision du roi Mohamed VI. « L'Etat défend et protège le viol des enfants marocains. La dignité des Marocains est bafouée », s’indignait l’un des manifestants. Des dizaines de personnes ont été blessées, dont des journalistes et des photographes. « C'est une répression tout à fait disproportionnée. Il n'y a qu'une seule explication, c'est que l'Etat n'a aucune explication », a estimé Fouad Abdelmoumni, un économiste présent. « Au Maroc on préfère libérer les pédophiles et tabasser les journalistes », s’emporte pour sa part la journaliste Kerima Mendes.
« C’est une erreur énorme. Nous demandons l’annulation de la décision royale pour les familles des victimes et pour le peuple marocain », a également déclaré Abdelali Hamieddine, membre du parti islamiste de la justice et du développement (PJD), principale organisation de la coalition gouvernementale.
Condamné pour les viols de 11 enfants
A l’occasion de la fête du trône, jeudi dernier, le roi Mohamed VI a gracié quarante-huit prisonniers espagnols dont le pédophile Daniel Galvan Viña. Pour justifier cette libération, le palais a expliqué qu’il s’agissait d’une « réponse à une demande formulée en ce sens par le roi Juan Carlos » qui s’était rendu en visite officielle au Maroc, à la mi-juillet. L’homme en question est un retraité de 60 ans, condamné en 2011 par la cour d'appel de Kénitra (au nord de Rabat) à trente ans de prison pour les viols de 11 enfants, âgés de 4 à 15 ans. Le ministre de la justice marocaine a confirmé la grâce royale, précisant que le gracié « sera interdit d’entrée au Maroc ».