Le maroc assurera les besoins du monde en phosphate pour les 700 ans à venir

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Le Maroc contrôle, au niveau mondial, près de 50% du marché des engrais. John Fuller, président de Norfok Mardlers (un club d'agriculteurs britanniques), est venu au Maroc pour juger de la pérennité de cette roche.
Selon ce dernier : « le Maroc assurera le ravitaillement du monde en phosphates pour les 700 ans à venir, malgré la montée exponentielle de ses capacités de productions, ces dernières années »
En effet, l'Office chérifien des phosphates (OCP) qui produit actuellement 30 millions de tonnes de (...)

- Economie / Office Chérifien des phosphates

Le Maroc assurera les besoins du monde en phosphate pour les 700 ans à venir
 
Le maroc assurera les besoins du monde en phosphate pour les 700 ans à venir
On pourra envoyer des vaisseaux cargo rapatrier des engrais du Maroc jusqu’à sur Mars ou même bien au delà :desole:.

Sinon, plus sérieusement, cette nouvelle m’étonne, parce que j’avais entendu parler d’épuisement prévu, un épuisement qui arriverait d’abord en Tunisie (ou Algérie, je ne sais plus), puis ensuite au Maroc, même si c’était prévu pour plus tardivement au Maroc.

Il faudra que je retrouve le reportage.
 
La guerre du phosphate sera-t-elle le prochain conflit mondial?
Par Jean-Laurent Cassely | publié le 22/11/2013 à 13h55

Une crise imminente aux conséquences potentiellement mondiales approche, et elle concerne le Maroc et le commerce du phosphate.

Le pays détient 75% des réserves connues de phosphate, «le quasi-monopole le plus impressionnant de l’histoire humaine» selon Jeremy Grantham, cofondateur du fonds d’investissement américain Grantham Mayo van Otterloo, interrogé par la BBC.

Or dans un contexte de croissance de la population, l’agriculture mondiale dépend entièrement de l’extraction du phosphate, utilisé pour fabriquer les engrais chimiques.

Premier problème selon la BBC:

les réserves sont énormes, le manque ne se fera pas sentir avant des décennies, voire des siècles.
Le phosphate est donc une ressource dévaluée et exploitée sans aucune limite pour l’environnement –même si son prix a connu une forte hausse ces dernières années, avant d'entamer une baisse en 2013.
Or l’apport excessif en phosphate de l’agriculture qui n’est pas absorbé par les plantes se déverse dans les rivières, contribuant au phénomène d’eutrophisation des milieux aquatiques (excès de matières organiques dans les eaux causée par la croissance puis la dégradation de quantités excessives d'algues).

Autre question brûlante: les ressources marocaines sont, comme l’explique le Global Post, situées pour une part au Sahara occidental, territoire revendiqué par le Maroc qui l’occupe depuis 1976 et par le Front polisario.

Si le Maroc est accusé d’exploiter les ressources du territoire qu’il occupe au détriment des populations locales, les multinationales qui achètent sa production sont jugées complices, à commencer par PotashCorp, la plus grande entreprise d’engrais au monde, comme l’explique une longue enquête du Christian Science Monitor.

Le gouvernement marocain se défend en affirmant que les mines situées sur le territoire du Sahara occitendal profitent aux populations locales, mettant en avant les embauches sur place et les financements de services publics, avec notamment la première université du territoire...
Les représentants sahraouis, eux, expliquent que ces derniers sont discriminés dans l’attribution des emplois dans les mines ou les ports au profit des Marocains qui viennent s’installer sur place grâce aux incitations financières du gouvernement.

Mais ce ne sont pas tant les questions morales qui inquiètent le reste du monde que les enjeux stratégiques de la région:
le proche Mali devenant le terrain de jeu des membres d’al-Qaida, certains experts pense que le Maroc –et donc l’approvisionnement en phosphate– pourrait être à son tour touché par des troubles internes.

De surcroît, toute une génération de Sahraouis qui a grandi dans les camps de réfugiés —majoritairement en Algérie— a été totalement absente des révolutions arabes,
et cette jeunesse envisage de plus en plus de se battre contre le Maroc, explique le Global Post.

Comme l’affirme Jeremy Grantham sur la BBC, les tensions qui pourraient monter sur place sont dans l'esprit des dirigeants militaires à travers le monde:
«Personne n’est impatient de voir arriver la grande guerre des engrais de 2042...»

http://www.slate.fr/monde/80301/guerre-phosphate-maroc-mali

mam
 
On pourra envoyer des vaisseaux cargo rapatrier des engrais du Maroc jusqu’à sur Mars ou même bien au delà :desole:.

Sinon, plus sérieusement, cette nouvelle m’étonne, parce que j’avais entendu parler d’épuisement prévu, un épuisement qui arriverait d’abord en Tunisie (ou Algérie, je ne sais plus), puis ensuite au Maroc, même si c’était prévu pour plus tardivement au Maroc.

Il faudra que je retrouve le reportage.

J'ai souvent entendu le chiffre de 700 ans.
 
Considerant que le Maroc detient un percentage enorme de ces ressources ..je ne comprendrais jamais pourquoi les prix restent aussi bas ? Quand meme
C’est l’abondance qui fait que le prix est bas. La concentration d’une chose abondante en un lieu unique, n’en fait pas une chose rare… sauf si l’approvisionnement est volontairement limité pour faire pression. Mais il y a aussi l’Algérie et la Tunisie qui ont de bonnes réserves pour longtemps, même si moins que le Maroc. Et si le Maroc faisait augmenter les prix, il y en a au moins deux qui seraient ravis de ne pas toucher à leurs prix et de rafler tous les clients. Pas difficile d’imaginer quelque chose comme ça.
 
J'ai souvent entendu le chiffre de 700 ans.
De mémoire, dans le reportage que j’ai posté, ils disaient moins. Mais peut‑être que je ne me souviens plus.

J’avais pris ces notes : pic de consommation de phosphate au environs de 2030 ou 2040, et début de baisse de la production en Tunisie à partir de 2050 (baisse, pas tarissement total). Je n’ai rien noté pour le Maroc; peut‑être que le reportage parlait plus de la Tunisie que du Maroc.
 
De mémoire, dans le reportage que j’ai posté, ils disaient moins. Mais peut‑être que je ne me souviens plus.

J’avais pris ces notes : pic de consommation de phosphate au environs de 2030 ou 2040, et début de baisse de la production en Tunisie à partir de 2050 (baisse, pas tarissement total). Je n’ai rien noté pour le Maroc; peut‑être que le reportage parlait plus de la Tunisie que du Maroc.
Probablement, parce que je sais que nous sommes loin du pic de production optimum, je dirais que nous sommes même au début du processus de mis en valeur des produits finaux.
 
On pourra envoyer des vaisseaux cargo rapatrier des engrais du Maroc jusqu’à sur Mars ou même bien au delà :desole:.

Sinon, plus sérieusement, cette nouvelle m’étonne, parce que j’avais entendu parler d’épuisement prévu, un épuisement qui arriverait d’abord en Tunisie (ou Algérie, je ne sais plus), puis ensuite au Maroc, même si c’était prévu pour plus tardivement au Maroc.

Il faudra que je retrouve le reportage.

salam

c'est pour quel utilité encore le phosphate?
 
salam

c'est pour quel utilité encore le phosphate?
Pour les engrais utilisés dans l’agriculture. Mais ils peuvent aussi être utilisés pour les dentifrices, dans les préparations alimentaires industrielles, et d’autres choses plus surprenantes. La plus grosses utilisation, c’est quand‑même comme engrais, et des engrais surtout pour l’agriculture.
 
Pour les engrais utilisés dans l’agriculture. Mais ils peuvent aussi être utilisés pour les dentifrices, dans les préparations alimentaires industrielles, et d’autres choses plus surprenantes. La plus grosses utilisation, c’est quand‑même comme engrais, et des engrais surtout pour l’agriculture.

salam

ok! merci pour ta réponse!:)

oui le dentifrice..je savais!!:D

elle sert a beaucoup de chose!!:D
 
Les gisements du Sahara ne sont que minime par à port aux gisements dans l intérieur du pays ;il y en a dans plusieurs régions :de khouribga ,ouedzem ,jusqu à fkihbensaleh ,benguerir ,yousoufya ,et meskala dans la région d Essaouira qui n est pas encore exploité ...Le Maroc doit bien s équiper d usines de transformation pour créer des emplois et mettre en valeur tous les sous produits qu il y a dans les phosphates :or,argent,uranium,les acides,les engrais,les produits utilisés dans la fabrication d extincteurs de lutte contre les incendies ,etc...Tout ce là fera marcher un grand nombre d usines qui emploiera un grand nombre de main d oeuvre dans le pays ;et en meme temps donnera au Maroc le pouvoir et le monopole de diriger les prix...Maintenant on exporte une grande partie de nos phosphates brutes aux pays qui profitent des dérivés et vendent les engrais à bas prix ,c est ça qui fait baisser les prix aux marchés mondiaux ...
 
Probablement, parce que je sais que nous sommes loin du pic de production optimum, je dirais que nous sommes même au début du processus de mis en valeur des produits finaux.

la production s'effectue avec parcimonie comme le Venezuela avec son pétrole
bonne politique
par contre, comme le dit @Bazzaglou , dommage qu'on ne sorte du Maroc à l'état brut !
.......y aurait il des normes que le Maroc ne pourrait mettre en oeuvre ?

mam
 
la production s'effectue avec parcimonie comme le Venezuela avec son pétrole
bonne politique
par contre, comme le dit @Bazzaglou , dommage qu'on ne sorte du Maroc à l'état brut !
.......y aurait il des normes que le Maroc ne pourrait mettre en oeuvre ?

mam

Pourquoi des normes, un seul suffit: assurer l'avenir pour TOUS ses enfants pendant 700 ans.
mais c'est trop demander, TOUS n'ont pas du sang noble.
 
Pourquoi des normes, un seul suffit: assurer l'avenir pour TOUS ses enfants pendant 700 ans.
mais c'est trop demander, TOUS n'ont pas du sang noble.

je parle de normes internationales des produits finis
(comme en europe par ex...) en toute objectivité
pas d'autre chose
bien sûr que je suis d'accord avec toi
sur l'avenir des enfants du Maroc

mam
 
Peut‑être pas jusqu’aux produits finis, parce qu’ils sont trop divers, mais au moins les premiers traitements de base. Dans le reportage que j’ai posté, je crois me souvenir de traitements qui sont presque toujours faits en Europe sur les phosphates. Disons qu’il y a une opportunité pour fournir un produit plus prêt à l’emploi que celui qui est actuellement exporté. Un peu comme exporter de la farine plutôt qu’exporter du grain.
 
Les réserves principales de phosphate se situent plus dans le sud non ? Sahara occidental ? (Vraie question).
 
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