Le Maroc attaque Reporters sans frontières

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Le Maroc accuse Reporters sans frontières (RSF) d'occulter systématiquement les avances positives du Royaume en matière de liberté de la presse. "Le fait de camoufler de manière systématique et méthodique toutes nos qualités n'est pas très déontologique", a déclaré Khalid Naciri, ministre de la Communication, lors d'une conférence de presse. Le ministre a en outre dénoncé le comportement de Jean-François Julliard, secrétaire général de RSF, qui a organisé sans autorisation une conférence de presse à (...) - National / Presse, Liberté d'expression, Reporters sans frontières, Censure, Khalid Naciri

Le Maroc attaque Reporters sans frontières...
 
Le Maroc accuse Reporters sans frontières (RSF) d'occulter systématiquement les avances positives du Royaume en matière de liberté de la presse. "Le fait de camoufler de manière systématique et méthodique toutes nos qualités n'est pas très déontologique", a déclaré Khalid Naciri, ministre de la Communication, lors d'une conférence de presse. Le ministre a en outre dénoncé le comportement de Jean-François Julliard, secrétaire général de RSF, qui a organisé sans autorisation une conférence de presse à (...) - National / Presse, Liberté d'expression, Reporters sans frontières, Censure, Khalid Naciri

Le Maroc attaque Reporters sans frontières...

Le Maroc attaque tout celui qui ose dire la verité. Le gouvernement fassi-fihri vit des mensonges et veut imposer ses mensonges à tout le monde!
 
Heureusement que le Monde n est pas aveugle , meme si le gouvernement marocain veut qu il soit aveugle et sourd :D

Il me fait rire ce gouvernement 9alik les avancement que le maroc a fait , en trois mois il a enterré les avancement de 10 ans :D
 
Madame Hillary Clinton
Secrétaire d’Etat
Washington DC
Etats-Unis


Paris, le 28 octobre 2009



Madame la Secrétaire d’Etat,

A la veille de votre visite officielle au Maroc les 2 et 3 novembre prochain, Reporters sans frontières, organisation internationale de défense de la liberté de la presse, souhaite attirer votre attention sur la dégradation très inquiétante de la situation de la liberté de la presse dans ce pays.

Dix ans après l’accession de Mohammed VI au trône en 1999, le bilan est contrasté. Après de réelles avancées au début de son règne, les reculs et crispations se sont multipliés, notamment depuis juillet 2009. Ainsi, depuis 1999, les journaux marocains ont été condamnés à plus de deux millions d’euros d’amende et les journalistes à des peines additionnées d’un total de près de vingt-huit ans de prison.

Alors que les « lignes rouges » semblaient avoir reculé au cours des dernières années grâce à la ténacité de la presse indépendante et à une volonté d’assouplissement de Mohammed VI, nous assistons depuis quelques mois à leur réaffirmation par le Palais, notamment sur la question de l’image du roi et de personnalités de la famille royale. Multiplication des poursuites judiciaires, amendes exorbitantes, et condamnations de journalistes à des peines de prison ferme, la justice marocaine déploie tout un arsenal visant à intimider et à asphyxier financièrement la presse indépendante.

Le 15 octobre 2009, à l’issue d’un procès ne respectant pas les droits de la défense, Driss Chahtane, du journal Al-Michaal, a été condamné à un an de prison ferme par le tribunal de Rabat pour un article sur la santé du roi. Les deux autres journalistes accusés dans cette même affaire, Rachid Mahamid et Mustapha Hayrane, ont écopé de trois mois de prison ferme. Tous les trois doivent payer des dommages et intérêts de plusieurs milliers de dirhams. Le soir même, Driss Chahtane a été arrêté et incarcéré.

Le 18 octobre, suite à une condamnation par la Cour suprême le 30 septembre, la rédaction du Journal Hebdomadaire, une référence dans le royaume, a été condamnée à payer une amende de 250 000 euros de dommages et intérêts pour “diffamation“ dans le cadre d’un procès datant de 2006. Un think-tank basé à l’étranger avait porté plainte, suite à un article sur le Sahara occidental. Le paiement de cette somme constitue un danger pour la survie de cette publication.

Le 26 octobre, le tribunal de première instance de Rabat a condamné Ali Anouzla, directeur du quotidien Al-Jarida Al-Oula, à un an de prison avec sursis et à 10 000 dirhams d’amende (885 euros), pour “délit de publication, avec mauvaise intention, de fausses informations, d’allégations et de faits mensongers“, suite à la publication d’un article, le 27 août dernier, qui contredisait le bulletin de santé officiel du roi. La journaliste Bouchra Eddou, poursuivie pour complicité dans la même affaire, a été condamnée à trois mois de prison avec sursis et à 5 000 dirhams (455 euros) d’amende. Les deux journalistes ont exprimé leur intention de faire appel.

Le 30 octobre, le journal Akhbar Al-Youm sera au centre de deux procès suite à la publication d’une caricature dans son édition du 26-27 septembre. Taoufiq Bouachrine, directeur de publication, et Khalid Gueddar, caricaturiste, sont poursuivis par le ministère de l’Intérieur pour “atteinte à l’emblème du royaume“. Les deux journalistes seront également jugés pour “non-respect dû à un membre de la famille royale“ suite à une plainte déposée par Moulay Ismaïl, sujet de la caricature. Ce dernier, cousin du roi, réclame 266 000 euros de dommages et intérêts. Les bureaux de la rédaction à Casablanca sont toujours sous scellés et gardés par la police.

Reporters sans frontières vient de se rendre au Maroc pour rencontrer les journalistes et les médias marocains en difficulté et apporter un soutien qui a été exprimé publiquement au cours d’une conférence de presse, le 27 octobre, à Casablanca.

Reporters sans frontières vous demande de saisir l’opportunité de votre visite officielle au Maroc, les 2 et 3 novembre prochain, pour faire état des difficultés auxquelles fait face la presse indépendante. Nous vous prions d’évoquer, avec les autorités marocaines, cette question cruciale. Le Forum pour l’Avenir, mis en place par l’administration américaine en 2004, a pour objectif de promouvoir la démocratisation dans la région "Grand Moyen-Orient". La liberté de la presse est l’une des composantes essentielles de cette démocratisation.

Je vous remercie de l’attention que vous porterez à nos remarques, et je vous prie d’agréer, Madame la Secrétaire d’Etat, l’expression de ma très haute considération.


Jean-François Julliard Secrétaire Général


SOURCE RSF
 
alors dans ce cas la ecoutons tous mr NACIRI pour qu il nous dise la situation des liberte d expressions au maroc on a pas besoin de reprters sans frontieres lui il nous classera le maroc au premier rang et abbas elfassi ignorera lui aussi le classement du PNUD et nous mettera la maroc comme la plus grande puissance economique mondail et voyons tous en notre commandant des croyants notre demi-dieu sur terre ( astaghfirou allah el3adim )
 
Le Maroc accuse Reporters sans frontières (RSF) d'occulter systématiquement les avances positives du Royaume en matière de liberté de la presse. "Le fait de camoufler de manière systématique et méthodique toutes nos qualités n'est pas très déontologique", a déclaré Khalid Naciri, ministre de la Communication, lors d'une conférence de presse. Le ministre a en outre dénoncé le comportement de Jean-François Julliard, secrétaire général de RSF, qui a organisé sans autorisation une conférence de presse à (...) - National / Presse, Liberté d'expression, Reporters sans frontières, Censure, Khalid Naciri

Le Maroc attaque Reporters sans frontières...

ils donnent des consignes et après ils s'en plaignent :rolleyes:
alors là c'est le ponpom....:D
 
RSF est loin d'etre clean pour donner des leçons quant on sait le financement de cette organisation par la NED et autres organismes du gouvernement US (révélées par le livre de Maxime VIVAS) et certains groupes français et le régime Taiwanais pour descendre la chine comme l'indique l'article suivant.

Il faut chercher à nous ameliorer interieurement ( à nos regimes de se democratiser et à notre presse de devenir mature) pour ne pas laisser des ONG douteuses s'immiscer dans nos affaires.Comme si Hillary Clinton interpellée par RSF est un modele vu sa derniere visite en Israel où elle a encouragé Israel à aller de l'avant dans la colonisation.
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De l’extrême droite de Miami à l’extrême droite de Taipei
Promoteur des attaques contre la Chine, RSF reçoit son financement de Taipei

Jean-Guy ALLARD
Aucun organe de presse français ne l’a publié à l’époque, mais la presse taïwanaise en a fait grand état en janvier 2007 : Robert Ménard, le fondateur et secrétaire perpétuel de RSF qui coordonne en ce moment des manifestations hostiles contre la Chine, a reçu officiellement un chèque de 100 000 dollars de Taïwan, pays connu pour son appui aux régimes de droite les plus récalcitrants.

Ménard a voyagé le 28 janvier 2007 au pays de Tchang Kaï-chek pour recevoir son prix des mains du président Chen Shui-bian qui agissait au nom de la Fondation taïwanaise pour la démocratie, un organisme paragouvernemental fondé un an auparavant pour appuyer les partenaires étrangers de ce bastion de l’extrême droite internationale. Ménard et deux employés de RSF ont notamment provoqué des incidents à Athènes quand ils ont tenté de déployer une bannière « pour le respect des droits de l’homme en Chine, durant la cérémonie de remise de la flamme olympique », selon l’agence française AFP, associée au groupe. Le secrétaire à vie de RSF a déjà annoncé par ce même intermédiaire qu’il y aura « d’autres actions au cours des prochains mois avec le même objectif ».

En acceptant son prix à Taïwan et le chèque qui l’accompagnait, Ménard s’est engagé à créer un site web pour continuer à attaquer la République populaire de Chine contre laquelle RSF s’acharne depuis déjà plusieurs années. Il ne fait pas doute que des transferts bancaires ont eu lieu entre Taipei et Paris où est installé le groupe français, parrainé (comme il a été contraint de le reconnaitre) par le gouvernement des États-Unis par l’intermédiaire de la National Endowment for Democracy et d l’International Republican Institute, en plus d’autres sources de financement occulte de la droite européenne.

D’un autre côté, le patron de RSF ne pouvait ignorer que le président taïwanais Chen Shui-bian était l’objet d’accusations de corruption et de contrefaçon et a échappé à l’emprisonnement grâce à son immunité face aux poursuites pénales. Son épouse, Wu Shu-chen, a été aussi accusée de corruption dans le cadre d’une grande enquête sur des détournements de fonds au sein du Parti démocrate progressiste.

Selon une vaste étude au sujet de Taïwan publiée par le sociologue José Antonio Egido, « le gouvernement taïwanais poursuit la politique anticommuniste de ses prédécesseurs, comme le prouve l’appui politique (et sûrement financier) qu’offre la Fondation pour la démocratie de Taïwan à l’opposition (lire les mercenaires payés par Washington) contre-révolutionnaire cubaine ».

Taïwan s’est constitué au cours des années en un véritable nid de l’anticommunisme créé et protégé par les États-Unis. Pour l’expert, « la corruption n’est pas seulement une pratique de politique extérieure de ce régime mais bien un héritage de la Chine de Tchang Kaï-chek que l’on s’efforce de préserver ».

Visiblement heureux de se retrouver face à d’aussi généreux admirateurs, Ménard fait l’éloge du régime de Taïwan qu’il a qualifié de « meilleur exemple de la démocratie asiatique », rapportait Taiwan Info, un site web officiel du Ministère de l’information de l’île.
 
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