el jadida
el jadida/mazagan beach
Le Maroc attire de plus en plus de franchises étrangères
Malgré la crise, le réseau de franchises au Maroc a augmenté de 8,2% en 2008. Près de 80% des franchises installées sont dorigine étrangère. Avec le développement des malls et autres galeries marchandes, limmobilier commercial devrait être davantage disponible à la location.
Casablanca accueille 30% des franchises du Maroc (photo DR)
Casablanca accueille 30% des franchises du Maroc (photo DR)
MAROC. Tandis que le salon Maroc Franchise espère quelque 4 000 visiteurs lors de sa prochaine tenue à Casablanca du 7 au 10 mai 2009, Abderrahmane Belghiti, président de la Fédération marocaine de la franchise (FMF), se montre serein.
«Les franchisés résistent mieux à la crise, car ils bénéficient de moyens marketing et de la gestion plus sophistiquée de lensemble du réseau. ( ) Avec le ralentissement constaté en Europe, on peut sattendre à voir des investisseurs étrangers rechercher de nouvelles opportunités au Maroc », indique t-il.
Malgré la crise, les réseaux de franchise au Maroc ont continué de croitre de 8,2% en 2008, pour atteindre 370 marques et 2 560 points de vente, après une croissance annuelle moyenne de 25% ces dix dernières années.
Près de 80% des franchises sont d'origine étrangère
Début avril, Adidas a ouvert son premier magasin à Casablanca.
Dans la capitale économique, le Morocco Mall, complexe commercial de plus de 200 000 m², porté par le groupe Aksal, devrait ouvrir ses portes en 2010, drainant dans son sillage de nouvelles enseignes comme les Galeries Lafayette. En quelques années, Aksal a imposé au Maroc de grandes marques internationales, comme Zara, Mango, Massimo Dutti ou la Senza.
Selon la FMF, près de 80% des franchises installées au Maroc sont dorigine étrangère, principalement française (44%), américaine (12%), espagnole (8%) et italienne (7%).
En raison de son pouvoir dachat, Casablanca demeure la première porte dentrée sur lensemble du royaume, avec 30% des implantations, suivie de Rabat (13%) et de Marrakech (7%).
Par ailleurs, les secteurs de lhabillement et de la restauration accaparent plus du tiers de lensemble des réseaux, avec 27% et 7% des parts respectivement.
Immobilier commercial rare et cher
Parmi les freins au développement des franchises : le financement, la contrefaçon et limmobilier commercial, très peu disponible à la location.
«Limmobilier commercial est rare, inadapté et très cher», convient Abderrahmane Belghiti. Dans le quartier très prisé du Maârif à Casablanca, après la hausse vertigineuse des prix de limmobilier ces dernières années, un local de 150 m² peut se vendre aux alentours de 17 M de dirhams (environ 1,5 M ). «Cest de la pure folie. ( ) Quel commerce est capable de rentabiliser un tel investissement ?», sinterroge le président de la FMF.
La solution pourrait venir de lexpansion des malls et autres galeries marchandes, qui acceptent de plus en plus de recourir à des baux locatifs, sans exiger lachat des murs.
Par ailleurs, pour le financement bancaire, le groupe Banques Populaires a lancé un produit «spécial franchises», afin de financer partie des droits au bail et des droits dentrée exigés par le franchiseur.
Mardi 21 Avril 2009
Christelle Marot, à CASABLANCA
Malgré la crise, le réseau de franchises au Maroc a augmenté de 8,2% en 2008. Près de 80% des franchises installées sont dorigine étrangère. Avec le développement des malls et autres galeries marchandes, limmobilier commercial devrait être davantage disponible à la location.
Casablanca accueille 30% des franchises du Maroc (photo DR)
Casablanca accueille 30% des franchises du Maroc (photo DR)
MAROC. Tandis que le salon Maroc Franchise espère quelque 4 000 visiteurs lors de sa prochaine tenue à Casablanca du 7 au 10 mai 2009, Abderrahmane Belghiti, président de la Fédération marocaine de la franchise (FMF), se montre serein.
«Les franchisés résistent mieux à la crise, car ils bénéficient de moyens marketing et de la gestion plus sophistiquée de lensemble du réseau. ( ) Avec le ralentissement constaté en Europe, on peut sattendre à voir des investisseurs étrangers rechercher de nouvelles opportunités au Maroc », indique t-il.
Malgré la crise, les réseaux de franchise au Maroc ont continué de croitre de 8,2% en 2008, pour atteindre 370 marques et 2 560 points de vente, après une croissance annuelle moyenne de 25% ces dix dernières années.
Près de 80% des franchises sont d'origine étrangère
Début avril, Adidas a ouvert son premier magasin à Casablanca.
Dans la capitale économique, le Morocco Mall, complexe commercial de plus de 200 000 m², porté par le groupe Aksal, devrait ouvrir ses portes en 2010, drainant dans son sillage de nouvelles enseignes comme les Galeries Lafayette. En quelques années, Aksal a imposé au Maroc de grandes marques internationales, comme Zara, Mango, Massimo Dutti ou la Senza.
Selon la FMF, près de 80% des franchises installées au Maroc sont dorigine étrangère, principalement française (44%), américaine (12%), espagnole (8%) et italienne (7%).
En raison de son pouvoir dachat, Casablanca demeure la première porte dentrée sur lensemble du royaume, avec 30% des implantations, suivie de Rabat (13%) et de Marrakech (7%).
Par ailleurs, les secteurs de lhabillement et de la restauration accaparent plus du tiers de lensemble des réseaux, avec 27% et 7% des parts respectivement.
Immobilier commercial rare et cher
Parmi les freins au développement des franchises : le financement, la contrefaçon et limmobilier commercial, très peu disponible à la location.
«Limmobilier commercial est rare, inadapté et très cher», convient Abderrahmane Belghiti. Dans le quartier très prisé du Maârif à Casablanca, après la hausse vertigineuse des prix de limmobilier ces dernières années, un local de 150 m² peut se vendre aux alentours de 17 M de dirhams (environ 1,5 M ). «Cest de la pure folie. ( ) Quel commerce est capable de rentabiliser un tel investissement ?», sinterroge le président de la FMF.
La solution pourrait venir de lexpansion des malls et autres galeries marchandes, qui acceptent de plus en plus de recourir à des baux locatifs, sans exiger lachat des murs.
Par ailleurs, pour le financement bancaire, le groupe Banques Populaires a lancé un produit «spécial franchises», afin de financer partie des droits au bail et des droits dentrée exigés par le franchiseur.
Mardi 21 Avril 2009
Christelle Marot, à CASABLANCA