Le maroc champion des investissements étrangers

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Tharbat

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Le Maroc confirme de nouveau son attrait.
Les investissements directs étrangers reprennent du poil de la bête. À fin août 2013, le flux était un tiers supérieur à son niveau de 2012.
Une tendance qui doit se poursuivre, selon le dernier rapport de la Banque Mondiale, intitulé «Développement économique et perspectives de la région MENA : investir en temps de turbulence».

Malgré une croissance modeste estimée à 4,5% cette année et à 3% en 2014, selon l'institution de Bretton Woods, le Maroc continuera à bien se défendre dans la région Mena. D'ailleurs, sur la période 2003-2012, il est classé troisième en nombre de projets greenfield (création d’entités nouvelles, d’usines ou de filiales de multinationale) sur une liste de 19 pays. Mieux, et selon le même critère, le Royaume se hisse en tête des pays importateurs de pétrole, dépassant l'Égypte, la Jordanie ou encore la Tunisie. Une nuance toutefois. Il fait moins bien que ces pays dès qu'il s'agit de l'investissement moyen par projet : 89 millions de dollars, contre 198 millions pour l'Égypte par exemple. Le premier investisseur greenfield (GF) au Maroc est la France avec 10 milliards de dollars sur la période 2003-2012.
Rappelons que le Maroc fait aussi bonne figure en Afrique du Nord, d'après le dernier rapport de la Cunced sur l'investissement dans le monde. Mais cette fois pour les flux globaux qui ont atteint un peu plus de 48,17 millions de dollars en 2012.
 
L’attrait du Maroc pour les IDE greenfield tient en 3 principaux arguments, selon la Banque mondiale : sa stabilité politique, ses infrastructures et sa main-d'œuvre qualifiée. D’ailleurs, le Maroc se classe avec le Liban parmi les meilleurs élèves de la région pour ce qui est de l’impact socio-économique de ces flux. «Les projets GF génèrent plus d’emplois et de valeur ajoutée au Maroc et au Liban que dans d’autres pays comme le Yémen et Djibouti», font remarquer les rédacteurs du rapport.
Il n'empêche que le Maroc ne profite pas assez du dynamisme de certains pays, notamment les Émirats arabes unis et les États-Unis, respectivement premier et deuxième investisseur dans la région.
Ces deux pays ont investi respectivement 163 milliards de dollars dans 543 projets et 130 milliards (1 402 projets) dans la région MENA ces dix dernières années.

Côté croissance, et selon le dernier rapport de la Banque mondiale, le Maroc arrive en deuxième position parmi les pays importateurs de pétrole, juste après Djibouti, dont la croissance atteindrait 5% cette année. Pour la Tunisie, le taux de croissance prévu est de 3,2%, supérieur de 0,9 point à celui attendu en Algérie (2,3%). A contrario, la Tunisie se rattrapera en 2014 avec un PIB en hausse de 4,1%, alors que le Maroc arrivera deuxième avec 3%. «Au Maroc, la croissance sera soutenue grâce à une augmentation de 20% de la production agricole et à la résilience du secteur touristique. La stabilité politique demeure l’un des principaux arguments pour le choix de la destination Maroc», rappelle la Banque mondiale. Par ailleurs, «ces deux secteurs vont certainement pallier la baisse de régime dans d’autres activités à cause de la baisse de la demande étrangère et locale», note le rapport.

Ce dernier souligne enfin que les caisses de l'État devraient être renflouées grâce aux transferts MRE, aux recettes touristiques et aux IDE. Si ces derniers restent effectivement sur le trend observé au terme des huit premiers mois de l'année, il y a des raisons d'espérer.

http://www.lematin.ma/journal/un-ra...ion-des-investissements-etrangers/189502.html
 
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