"Le modèle politique marocain pourrait servir d'exemple pour les états arabes du Golfe" indique un article écrit par le commentateur Sultan Al-Qassemi, qui examine la situation politique actuelle des émirats du Golfe.
M. Al-Qassemi pose la question suivante: Pourquoi ne pas suivre l'exemple marocain?
"Dans l'autre coin du monde arabe est un royaume vieux de 300 ans, avec plus de 32 millions de personnes dirigées par un monarque et une élite influente, connue sous le nom de Makhzen». En 2011, alors qu'une grande partie du monde arabe est plongé dans la tourmente, le souverain marocain a adopté un certain nombre de 'réformes' qui lui permettaient de satisfaire à la fois une grande partie de la société et de maintenir une autorité considérable", écrit Al-Qassemi.
L'auteur, originaire des Emirats Arabes Unis (E.A.U), poursuit en affirmant qu' "il est inimaginable de continuer à gouverner les pays du Golfe sans une certaine forme de participation des citoyens. Contrairement à d'autres pays du monde arabe, les pays du Golfe tiennent grandement à leur réputation".
"Le Roi Mohammed VI du Maroc compte parmi les plus proches alliés des monarques du Golfe, qui ont offert à son pays et à la Jordanie, 2,5 milliards de dollars quelques mois après qu'il ait fait passer les réformes dans son royaume, des réformes approuvée par référendum populaire. Fait rassurant pour les émirs du Golfe: Même après les réformes de l'été 2011, le Roi Mohammed VI a continué à maintenir "un contrôle exclusif sur les domaines militaire et religieux".
Sur ce fait, le roi n'a laissé aucun doute. "Dans un long discours pour présenter la nouvelle Constitution, le Roi Mohammed VI a clairement indiqué qu'il était toujours à la tête du pays".
Al-Qassemi souligne que, malgré les réformes et le fait que le roi reste un souverain absolu, le Maroc reste en avance sur les pays du Golfe en termes de responsabilisation des citoyens. Le Premier ministre au Maroc est choisi par le parti politique qui détient le plus grand nombre de sièges au parlement.
Absence de partis politiques
La principale différence de parcours entre le Maroc et les pays du Golfe est l'absence de partis politiques dans le Golfe. "Même dans le pays le plus progressiste de la région, le Koweït, qui a des décennies d'avance sur les autres pays du Golfe en termes de maturité politique, les partis politiques sont interdits et la liberté d'expression a récemment beaucoup souffert", écrit Al-Qassemi.
Parmi les nombreuses options qui s'offrent aux pays du Golfe sur la façon de procéder à des réformes politiques - un sujet qui n'est pas toujours bien accueilli dans cette partie du monde arabe -, Al-Qassemi suggère qu '"il est toutefois impossible d'emprunter un autre chemin que le chemin des réformes pour les pays du Golfe".
Le journaliste des émirats trouve que les pays producteurs de pétrole devraient faire un pas audacieux et introduire des réformes similaires à celles prises par leur allié proche au Maroc en 2011.
Les pays du Golfe devront, dans un futur proche, se prononcer sur une certaine forme de changement dans leur structure politique, car, comme le souligne l'auteur de l'article, il est "impensable de continuer à gouverner les pays du Golfe sans une certaine forme de participation citoyenne".
Claude Salhani
Journaliste et éditorialiste Maghreb et Moyen-Orient
http://www.huffpostmaghreb.com/claude-salhani/le-maroc-comme-modele-pol_b_3707517.html
M. Al-Qassemi pose la question suivante: Pourquoi ne pas suivre l'exemple marocain?
"Dans l'autre coin du monde arabe est un royaume vieux de 300 ans, avec plus de 32 millions de personnes dirigées par un monarque et une élite influente, connue sous le nom de Makhzen». En 2011, alors qu'une grande partie du monde arabe est plongé dans la tourmente, le souverain marocain a adopté un certain nombre de 'réformes' qui lui permettaient de satisfaire à la fois une grande partie de la société et de maintenir une autorité considérable", écrit Al-Qassemi.
L'auteur, originaire des Emirats Arabes Unis (E.A.U), poursuit en affirmant qu' "il est inimaginable de continuer à gouverner les pays du Golfe sans une certaine forme de participation des citoyens. Contrairement à d'autres pays du monde arabe, les pays du Golfe tiennent grandement à leur réputation".
"Le Roi Mohammed VI du Maroc compte parmi les plus proches alliés des monarques du Golfe, qui ont offert à son pays et à la Jordanie, 2,5 milliards de dollars quelques mois après qu'il ait fait passer les réformes dans son royaume, des réformes approuvée par référendum populaire. Fait rassurant pour les émirs du Golfe: Même après les réformes de l'été 2011, le Roi Mohammed VI a continué à maintenir "un contrôle exclusif sur les domaines militaire et religieux".
Sur ce fait, le roi n'a laissé aucun doute. "Dans un long discours pour présenter la nouvelle Constitution, le Roi Mohammed VI a clairement indiqué qu'il était toujours à la tête du pays".
Al-Qassemi souligne que, malgré les réformes et le fait que le roi reste un souverain absolu, le Maroc reste en avance sur les pays du Golfe en termes de responsabilisation des citoyens. Le Premier ministre au Maroc est choisi par le parti politique qui détient le plus grand nombre de sièges au parlement.
Absence de partis politiques
La principale différence de parcours entre le Maroc et les pays du Golfe est l'absence de partis politiques dans le Golfe. "Même dans le pays le plus progressiste de la région, le Koweït, qui a des décennies d'avance sur les autres pays du Golfe en termes de maturité politique, les partis politiques sont interdits et la liberté d'expression a récemment beaucoup souffert", écrit Al-Qassemi.
Parmi les nombreuses options qui s'offrent aux pays du Golfe sur la façon de procéder à des réformes politiques - un sujet qui n'est pas toujours bien accueilli dans cette partie du monde arabe -, Al-Qassemi suggère qu '"il est toutefois impossible d'emprunter un autre chemin que le chemin des réformes pour les pays du Golfe".
Le journaliste des émirats trouve que les pays producteurs de pétrole devraient faire un pas audacieux et introduire des réformes similaires à celles prises par leur allié proche au Maroc en 2011.
Les pays du Golfe devront, dans un futur proche, se prononcer sur une certaine forme de changement dans leur structure politique, car, comme le souligne l'auteur de l'article, il est "impensable de continuer à gouverner les pays du Golfe sans une certaine forme de participation citoyenne".
Claude Salhani
Journaliste et éditorialiste Maghreb et Moyen-Orient
http://www.huffpostmaghreb.com/claude-salhani/le-maroc-comme-modele-pol_b_3707517.html