Le Maroc compte plus de femmes ingénieures que les Etats–Unis et le Canada

Bladi Robot

Je suis un vrai robot!
Un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (l'UNESCO) intitulé « La course contre la montre pour un développement plus intelligent » révèle que le Maroc compte 42 % de femmes ingénieures contre 20,4 % aux États-Unis et 19,7 % au Canada.
Dans ce rapport publié ce jeudi 11 février 2021, l'UNESCO présente le faible taux de femmes diplômées en ingénierie dans le monde. Selon le document, elles ne sont que 28 % contre 40 % en informatique.
Outre ces deux pays (...)

- Maroc / Canada, États-Unis, Education, Unesco

Le Maroc compte plus de femmes ingénieures que les Etats–Unis et le Canada
 

Hessia

I am MAN, hear me roar!
VIB

Le Maroc compte plus de femmes ingénieures que les Etats–Unis et le Canada


wa bladi robot wa bladi robot chno had le titre hada??
il est clair que toi et les maths vs ne faites pas tres bon ménage ..
Ton article parle de proportion, ou de taux si tu préfères ..
ça veut dire quoi ?
c'est un rapport entre l'ensemble des femmes ingénieures et un ensemble plus grand ou égal dont elles font partie.
Donc lorsque ton article avance que le Maroc compte 42 % de femmes ingénieures contre 20,4 % aux États-Unis..
Il faut comprendre par là que 42% de la totalité des ingénieurs marocains au Maroc sont des femmes, contre 20.4% des ingénieurs aux Etats Unis.
Ensuite si tu veux pouvoir titrer comme tu l'as fais, il te faut donc des chiffres à comparer.
En voici qqz1 dépassés mais juste pr te donner une idée :
en 2008 aux états unis on comptait 2 450 000 ingénieurs dont sltm 14% étaient des femmes. Lorsqu'au Maroc en 2006 il n'y avait que 30 000 ingénieurs h/f compris.
avec un taux de 14.5% en 2008 il y avait donc 355 250 femmes ingénieures aux states .. c'etait plus de 10x le nbre total d'ingénieur au Maroc, et sans doute encore aujourd'hui.
 
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Zahira Bouaouda, première femme à diriger une entreprise aéronautique au Maroc (Matis Aerospace)

Par Michel Cabirol | 08/08/2019, 12:03 | 174 mots


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Zahira Bouaouda a été nommée présidente de Matis Aerospace, une société commune détenue à 50/50 par Safran et Boeing, spécialisée dans les câblages électriques aéronautiques.


Depuis le 3 juillet, Zahira Bouaouda est à la tête de Matis Aerospace (820 salariés), une société commune détenue à 50/50 par Safran Electrical & Power et Boeing, spécialisée dans les câblages électriques aéronautiques et basée au Maroc, à Casablanca. Elle devient la première femme à diriger une entreprise aéronautique au Maroc. Fondé en 2001 avec la Royal Air Maroc, Matis Aerospace livre plus de 110.000 câblages par an à cinq clients. Soit un chiffre d'affaire de 75 million d'euros. Elle atteint 100% de livraison à l'heure, a expliqué le communiqué de Matis Aerospace.

Zahira Bouaouda a débuté sa carrière en 1997 en tant qu'auditeur chez Dorlian & Associés puis MCA & Associés. Puis elle a intégre KPMG Maroc en 2001 en tant que Senior Manager et a rejoint en 2006 Matis Aerospace, au poste de directrice financière, avant de devenir directrice des opérations en 2017. Zahira Bouaouda, 43 ans, a un double diplôme (Business Administration and Management et Expertise Comptable) de l'Institut Supérieur de Commerce et d'Administration des Entreprises (1997 et 2005).

https://www.latribune.fr/entreprise...nautique-au-maroc-matis-aerospace-825439.html
 

Souad Elmallem, passerelle de l'industrie aéronautique entre le Canada et le Maroc​

Marocaine de la diaspora nord-américaine, Souad Elmallem a su convaincre ses patrons d'implanter, dans son pays d'origine, la première usine Bombardier du continent africain.​

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"Je participais en 2006 à l'inauguration de l'usine Bombardier au Mexique. Je me suis dit, pourquoi pas le Maroc?", raconte Souad Elmallem. Alors représentante en chef de la stratégie et développement des affaires internationales pour l'Afrique chez le constructeur d'aéronefs canadien, elle commence à "analyser la faisabilité d'un tel projet et le positionnement stratégique de Bombardier sur l'échiquier industriel aéronautique mondial ainsi que ses chaînes de valeurs", confie-t-elle. En 2008, la Marocaine de la diaspora installée au Québec décide de visiter plusieurs usines à Casablanca. "Je voulais corroborer mon ambition, en l'occurrence passer du sentimental au factuel. Lors de ce voyage, j'ai compris le potentiel incroyable de mon pays et j'ai accéléré sérieusement la cadence en militant à l'intérieur de Bombardier."

La tâche s'avère ardue. "Ce fut un très long chemin miné de beaucoup d'obstacles liés à la méconnaissance du Maroc et de ses capacités en la matière. Un classique pour une entreprise nord-américaine", souligne Souad Elmallem. Petit à petit, la jeune femme avance ses pièces. "Dans un premier temps, il a fallu s’assurer d’ajouter le Maroc comme destination stratégique potentielle dans la stratégie d’industrialisation globale", explique-t-elle. Ensuite, elle doit "convaincre, un à un, les dirigeants de Bombardier", qui ne croyaient pas à l'existence d'usines de classe mondiale au Maroc.

En septembre 2013, à Nouaceur (30 km au Sud de Casablanca), les responsables de Bombardier coupent le ruban de leur première usine du continent africain. Cette graine semée venait enrichir ce qui deviendra le pôle aéronautique de la zone franche Midparc avec, aujourd'hui, quelque 140 entreprises, près de 2 mrds$ de chiffre d'affaires et 17 500 emplois.

"La diaspora a un rôle crucial à jouer"

"La motivation de la Marocaine en moi a été un moteur essentiel qui a pu propulser la simple idée en un projet d'envergure, malgré tous les obstacles, les rejets et l'incrédulité", rappelle-t-elle. "Mon lien étroit avec ce pays a favorisé l'établissement d'un pont solide et efficace entre le Canada et le Maroc. Il a permis de bâtir un réseau solide d'affaires et d'amitié", souligne Souad Elmallem. Elle relève aussi comme atout, "sa connaissance fine et factuelle du pays, rafraîchie régulièrement, pour mettre en valeur la destination Maroc."

Souad Elmallem a décidé de capitaliser sur ce succès, en lançant, en septembre 2015 après avoir quitté Bombardier, la société 6temik. Grâce à une offre de services étoffée, elle accompagne désormais les entreprises nord-américaines dans leur croissance et leur implantation au Maroc en les aidant à définir leur stratégie d'internationalisation, leurs plans d'affaires et leurs dossiers d'investissement. 6temik a déjà finalisé trois projets majeurs dans ce pays (deux autres en cours devraient déboucher dans un an) avec plus d'un millier d'emplois directs créés.

"La diaspora a un rôle crucial à jouer. Elle doit mettre en exergue et à contribution ses compétences, utiliser sa capacité à propulser des initiatives concrètes, adéquates, structurantes et pérennes", affirme-t-elle.
 
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