La problématique des droits de l'Homme, si elle n'a pas été réglée définitivement comme croient l'afficher certains, a connu un dénouement dont le moins que l'on puisse dire est qu'il est spectaculaire. Dix ans après l'accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône, le bilan est on ne peut plus positif : c'est à une éclosion sans précédent des libertés à laquelle on assiste, les détenus d'opinion ont été libérés depuis des années et les associations des droits de l'Homme bourgeonnent comme jamais dans l'histoire du Maroc. Le champ des libertés publiques n'a jamais été aussi fécond que de nos jours. Le secteur de la presse, pour ne parler que de lui, jouit de la liberté sans commune mesure avec ce qui existe et prévaut ailleurs.
Dans les pays démocratiques, la liberté pourtant totale comme chez nous ne viole jamais le fameux « border line » qui est à l'exercice du journaliste ce que la conscience est à tout citoyen responsable, à savoir le respect de la loi. Aux Etats-Unis, violer un secret défense de l'Etat ou des institutions expose immédiatement quel que soit le rang social de la personne impliquée à des procédures judiciaires et à des peines de prison. La loi ne transige pas, la justice ramènera à l'ordre la presse qui ne respecte pas la déontologie. Ce n'est pas comparer l'incomparable, mais la liberté, notamment de la presse, comporte ses règles, dont celle du respect des institutions et de la vie privée constitue un pilier.
Les libertés au Maroc ont connu un cheminement original mais parsemé de bonnes dispositions. Sur les 1400 titres officiellement annoncés de journaux et périodiques autorisés à paraître au Maroc, combien s'inscrivent-ils dans l'optique de respect et d'exigence de respect des règles déontologiques ? Non que tous les titres cèdent à cette désagréable posture de pourfendeurs avérés, non que tous les journaux de la presse nationale soient irrévérencieux. Fort heureusement, l'évolution de la presse reste conforme à l'exigence de la liberté qui lui échoit et les journaux, à leurs différents niveaux, assument leur mission dans le contexte qui leur est proposé.
C'est dire que les libertés publiques au Maroc ne le cèdent en rien à celles qui prévalent en Europe, voire aux Etats-Unis. http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=110&id=116468
Dans les pays démocratiques, la liberté pourtant totale comme chez nous ne viole jamais le fameux « border line » qui est à l'exercice du journaliste ce que la conscience est à tout citoyen responsable, à savoir le respect de la loi. Aux Etats-Unis, violer un secret défense de l'Etat ou des institutions expose immédiatement quel que soit le rang social de la personne impliquée à des procédures judiciaires et à des peines de prison. La loi ne transige pas, la justice ramènera à l'ordre la presse qui ne respecte pas la déontologie. Ce n'est pas comparer l'incomparable, mais la liberté, notamment de la presse, comporte ses règles, dont celle du respect des institutions et de la vie privée constitue un pilier.
Les libertés au Maroc ont connu un cheminement original mais parsemé de bonnes dispositions. Sur les 1400 titres officiellement annoncés de journaux et périodiques autorisés à paraître au Maroc, combien s'inscrivent-ils dans l'optique de respect et d'exigence de respect des règles déontologiques ? Non que tous les titres cèdent à cette désagréable posture de pourfendeurs avérés, non que tous les journaux de la presse nationale soient irrévérencieux. Fort heureusement, l'évolution de la presse reste conforme à l'exigence de la liberté qui lui échoit et les journaux, à leurs différents niveaux, assument leur mission dans le contexte qui leur est proposé.
C'est dire que les libertés publiques au Maroc ne le cèdent en rien à celles qui prévalent en Europe, voire aux Etats-Unis. http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=110&id=116468