Le Maroc a exclu tout projet de redevenir membre de l'Union africaine (UA) jusqu'à ce que l'organisation continentale revienne sur sa reconnaissance datant de 1984 de l'indépendance du Sahara Occidental.
Selon la ministre marocaine déléguée aux Affaires Etrangères, Mme Mbarka Bouaida, aussi longtemps que la position de l'UA ne changera pas sur cette question, le Maroc n'envisagera pas de redevenir membre de l'organisation.
"Les raisons qui sont à l'origine du départ du Maroc sont toujours là, en particulier la reconnaissance du Front Polisario. Il n'y a donc pas moyen que notre pays envisage de retourner au sein de l'UA en tant qu'organisation", a déclaré Mme Bouaida dans une interview accordée vendredi à la PANA à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Elle a expliqué que le gouvernement marocain considérait la reconnaissance par l'UA du Sahara Occidental comme une "violation claire" du droit international, puisque ce n'est pas un Etat souverain et qu'il ne remplit pas les conditions pour jouir d'une reconnaissance internationale.
Mme Bouaida, qui conduit la délégation du Maroc au Sommet de l'UA qui se tient en ce moment à Addis-Abeba, a fait comprendre clairement que cette délégation n'était pas venue assister au sommet, mais profiter de l'occasion offerte par la présence de nombreux pays africains pour établir des contacts bilatéraux.
"Nous ne sommes pas ici pour participer au sommet, mais pour un programme bilatéral, afin de pouvoir rencontrer le plus grand nombre possible de pays amis et frères", a-t-elle souligné.
Elle a ajouté que le Maroc avait un agenda régional dont l'Afrique était la principale priorité, d'où la présence d'une délégation marocaine à Addis-Abeba durant le sommet de l'UA "qui nous permet de confirmer cette priorité de l'Afrique et de faire passer notre message au continent".
Sur le différend entre le Maroc et l'Algérie à propos du Sahara Occidental, elle a expliqué que cette question était traitée par l'ONU, qui a recommandé que les deux parties trouvent un compromis "mutuellement" acceptable.
"Nous avons déjà soumis notre proposition et nous attendons que l'autre partie réagisse ce qu'elle n'a pas encore fait", a ajouté Mme Bouaida.
Source
http://www.africanmanager.com/detArticleP.php?art_id=161446
Selon la ministre marocaine déléguée aux Affaires Etrangères, Mme Mbarka Bouaida, aussi longtemps que la position de l'UA ne changera pas sur cette question, le Maroc n'envisagera pas de redevenir membre de l'organisation.
"Les raisons qui sont à l'origine du départ du Maroc sont toujours là, en particulier la reconnaissance du Front Polisario. Il n'y a donc pas moyen que notre pays envisage de retourner au sein de l'UA en tant qu'organisation", a déclaré Mme Bouaida dans une interview accordée vendredi à la PANA à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Elle a expliqué que le gouvernement marocain considérait la reconnaissance par l'UA du Sahara Occidental comme une "violation claire" du droit international, puisque ce n'est pas un Etat souverain et qu'il ne remplit pas les conditions pour jouir d'une reconnaissance internationale.
Mme Bouaida, qui conduit la délégation du Maroc au Sommet de l'UA qui se tient en ce moment à Addis-Abeba, a fait comprendre clairement que cette délégation n'était pas venue assister au sommet, mais profiter de l'occasion offerte par la présence de nombreux pays africains pour établir des contacts bilatéraux.
"Nous ne sommes pas ici pour participer au sommet, mais pour un programme bilatéral, afin de pouvoir rencontrer le plus grand nombre possible de pays amis et frères", a-t-elle souligné.
Elle a ajouté que le Maroc avait un agenda régional dont l'Afrique était la principale priorité, d'où la présence d'une délégation marocaine à Addis-Abeba durant le sommet de l'UA "qui nous permet de confirmer cette priorité de l'Afrique et de faire passer notre message au continent".
Sur le différend entre le Maroc et l'Algérie à propos du Sahara Occidental, elle a expliqué que cette question était traitée par l'ONU, qui a recommandé que les deux parties trouvent un compromis "mutuellement" acceptable.
"Nous avons déjà soumis notre proposition et nous attendons que l'autre partie réagisse ce qu'elle n'a pas encore fait", a ajouté Mme Bouaida.
Source
http://www.africanmanager.com/detArticleP.php?art_id=161446