LES IMPORTATIONS SUSPENDUES APRÈS L’APPARITION DE LA FIÈVRE APHTEUSE EN ALGÉRIE
AUCUN CAS DE LA MALADIE N’A ÉTÉ DÉTECTÉ, SELON L’ONSSA
ASSURER LA TRAÇABILITÉ DU CHEPTEL VIA LA MISE EN PLACE D’UN SYSTÈME DE PUCES ÉLECTRONIQUES
La mise en place d’un système de puces électroniques et de boucles permettra au Maroc de disposer d’une traçabilité du cheptel national, et de couper court aux importations illicites, qui peuvent notamment représenter une menace pour la santé animale, mais également humaine.
Nouvelle mesure pour verrouiller la frontière maroco-algérienne. Le Maroc, qui construit actuellement un mur le long de sa frontière avec l’Algérie, interdit désormais les importations d’animaux d’élevage en provenance de ce pays.
Une décision prise pour protéger le cheptel national contre la fièvre aphteuse apparue en Algérie, explique le ministère de l’Agriculture dans un communiqué publié en fin de semaine dernière. En fait, les importations ont été suspendues dès l’annonce par les autorités algériennes de l’apparition de cette maladie le 27 juillet dernier. Selon le département de Aziz Akhannouch, cette épidémie n’a pas encore frappé aux portes du Royaume. «Aucun cas de cette maladie n’a été détecté sur le territoire national», est-il indiqué.
En dépit de cela, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaire (ONSSA) préfère rester sur ses gardes. Surtout que l’épidémie s’est propagée dans d’autres pays de la région, notamment la Tunisie. Ce qui avait poussé d’ailleurs l’Office à mener une campagne de sensibilisation auprès des vétérinaires privés mandatés pour les mobiliser en cas d’apparition de l’épidémie au Maroc.
En plus de fermer les frontières du pays au cheptel algérien, l’Office a pris d’autres mesures pour réduire le risque d’introduction de la fièvre aphteuse au Maroc. Parmi elles, la mise en place d’une cellule de veille sanitaire pour suivre de près la situation dans la région du Maghreb.
Pour parer aux importations illicites d’animaux en provenance de l’Algérie, l’Office a également renforcé le contrôle aux frontières en impliquant tous les départements. Par ailleurs, la vigilance devrait être consolidée à travers le lancement en septembre prochain d’un programme destiné à identifier l’ensemble du patrimoine animal, camelins inclus, grâce à un système de puces électroniques et de boucles. Cette mesure, qui a été décidée lors du dernier conseil d’administration de l’Office, est d’assurer une traçabilité du cheptel national. Il est à rappeler que le Maroc a déjà connu dans le passé 4 épidémies de fièvre aphteuse. La dernière remonte à 1999.
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AUCUN CAS DE LA MALADIE N’A ÉTÉ DÉTECTÉ, SELON L’ONSSA
ASSURER LA TRAÇABILITÉ DU CHEPTEL VIA LA MISE EN PLACE D’UN SYSTÈME DE PUCES ÉLECTRONIQUES
La mise en place d’un système de puces électroniques et de boucles permettra au Maroc de disposer d’une traçabilité du cheptel national, et de couper court aux importations illicites, qui peuvent notamment représenter une menace pour la santé animale, mais également humaine.
Nouvelle mesure pour verrouiller la frontière maroco-algérienne. Le Maroc, qui construit actuellement un mur le long de sa frontière avec l’Algérie, interdit désormais les importations d’animaux d’élevage en provenance de ce pays.
Une décision prise pour protéger le cheptel national contre la fièvre aphteuse apparue en Algérie, explique le ministère de l’Agriculture dans un communiqué publié en fin de semaine dernière. En fait, les importations ont été suspendues dès l’annonce par les autorités algériennes de l’apparition de cette maladie le 27 juillet dernier. Selon le département de Aziz Akhannouch, cette épidémie n’a pas encore frappé aux portes du Royaume. «Aucun cas de cette maladie n’a été détecté sur le territoire national», est-il indiqué.
En dépit de cela, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaire (ONSSA) préfère rester sur ses gardes. Surtout que l’épidémie s’est propagée dans d’autres pays de la région, notamment la Tunisie. Ce qui avait poussé d’ailleurs l’Office à mener une campagne de sensibilisation auprès des vétérinaires privés mandatés pour les mobiliser en cas d’apparition de l’épidémie au Maroc.
En plus de fermer les frontières du pays au cheptel algérien, l’Office a pris d’autres mesures pour réduire le risque d’introduction de la fièvre aphteuse au Maroc. Parmi elles, la mise en place d’une cellule de veille sanitaire pour suivre de près la situation dans la région du Maghreb.
Pour parer aux importations illicites d’animaux en provenance de l’Algérie, l’Office a également renforcé le contrôle aux frontières en impliquant tous les départements. Par ailleurs, la vigilance devrait être consolidée à travers le lancement en septembre prochain d’un programme destiné à identifier l’ensemble du patrimoine animal, camelins inclus, grâce à un système de puces électroniques et de boucles. Cette mesure, qui a été décidée lors du dernier conseil d’administration de l’Office, est d’assurer une traçabilité du cheptel national. Il est à rappeler que le Maroc a déjà connu dans le passé 4 épidémies de fièvre aphteuse. La dernière remonte à 1999.
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