Le Maroc, l'Algérie et la Libye refusent les accords de réadmission avec l'UE

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Les relations entre l'Union européenne et trois Etats du Maghreb, la Libye, le Maroc et l'Algérie, sont devenues "difficiles", ces pays ayant refusé de signer des accords de réadmission dans le cadre du partenariat conclu avec l'UE, a fait savoir, mardi, Jacques Barrot, commissaire européen chargé de la Justice et des Affaires intérieures, compétent pour les problèmes de l'immigration.

Les accords de réadmission permettent à l'Union européenne de renvoyer dans le pays d'origine ou de transit le clandestin trouvé en Europe.

Pour Jacques Barrot, les pays du Maghreb devraient montrer "plus de fermeté" à l'encontre des passeurs afin de lutter contre l'immigration clandestine.

"Les pays du Maghreb devraient agir brutalement pour mettre la main sur toute les officines de passage, très souvent liées au crime organisé et à la prostitution", a notamment déclaré, le commissaire européen, qui se rendra en fin de semaine à Lampedusa, l'île italienne par où débarquent le plus grand nombre de clandestins africains après avoir traversé la Méditerranée à bord d'embarcations de fortune, au péril de leur vie.

Par la suite, il se rendra à Malte, république insulaire membre de l'Union européenne qui fait face une forte pression des immigrés arrivés clandestinement dans le pays après la traversée de la Méditerranée

Dans ces deux îles, il visitera les centres d'accueil des immigrés clandestins et il s'intéressera particulièrement au sort des personnes vulnérables en l'occurrence les femmes et enfants. Pour ces personnes, il s'attachera à vérifier si les conditions d'accueil répondent "au minimum compatible avec la dignité humaine".

Jacques Barrot est à l'origine de la création d'un Bureau européen d'appui à l'asile qui pourra notamment envoyer des équipes de tri des clandestins en cas de débordement des services d'accueil d'un Etat membre.

Selon les nouvelles dispositions, le pays d'accueil ne sera plus nécessairement celui qui instruit les dossiers de demande d'asile politique, a-t-il indiqué. Jusqu'à présent le demandeur d'asile arrivé dans un pays donné, est renvoyé automatiquement dans le pays européen par lequel il aura transité.

Citant le cas du Maroc, il a expliqué que Rabat refuse de signer un accord de réadmission avec Bruxelles pour ne pas devoir accueillir des Algériens ayant transité par son territoire.

Selon des rapports officiels, près de 2 millions de clandestins originaires notamment d'Afrique subsaharienne séjournent en Libye, dans l'attente d'une occasion pour monter dans des embarcations de fortune afin de gagner l'Europe après avoir traversé la Méditerranée.



Source : numedya (via PANA )
 
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