Le Maroc mise sur les énergies renouvelables

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Le Maure
  • Date de début Date de début

Le Maure

Taza avant Gaza
Le royaume va investir 10 milliards d'euros d'ici à dix ans, afin de moins dépendre des importations de pétrole.

Le choix de la ville de Rabat pour célébrer la quarantième Journée de la Terre, voici un peu plus d'une semaine, ne devait rien au hasard. Depuis plusieurs années, le Maroc s'efforce en effet de concilier son besoin de croissance économique, consommatrice d'énergies, et son souhait de privilégier le développement durable.

Sous l'impulsion de Mohammed VI, le royaume met l'accent sur les énergies renouvelables. Il cherche ainsi à limiter sa dépendance aux importations de pétrole. «Le Maroc va devoir financer 13,4 milliards d'euros pour renforcer ses capacités de production d'électricité, dont près de 10 milliards seront consacrés aux seules énergies renouvelables», explique Abderrahim el-Hafidi, directeur de l'Électricité et des Énergies renouvelables du Maroc. Ce programme ambitieux, qui vient d'être annoncé, s'étalera sur dix ans. Un gigantesque projet d'énergie solaire capable de produire 2 000 mégawatts coûtera à lui seul environ 7 milliards d'euros. Ouarzazate sera le premier des cinq sites solaires à entrer en fonction, dès 2015.

95% de l'énergie importé

Le Maroc va également entreprendre un programme éolien de 1 500 mégawatts, pour un investissement de 1,5 milliard d'euros. Les experts estiment le potentiel de l'éolien dans le pays à 25 000 mégawatts. Le vent pourrait donc contribuer presque autant que le soleil à la fourniture d'énergie au Maroc.

Grâce à cette stratégie, le royaume espère pouvoir couvrir, à l'horizon 2020, 42% de ses besoins grâce aux énergies renouvelables, alors qu'il importe aujourd'hui 95% de ses besoins. Le pétrole représente à lui seul encore 61% de la consommation énergétique, même si ce chiffre recule d'année en année.

La politique d'économie engagée en 2007 porte ses premiers fruits. L'an dernier, la facture énergétique est ainsi tombée à 54 milliards de dirhams (4,86 milliards d'euros), contre 70 milliards un an plus tôt. La baisse du cours du baril de pétrole et la chute de la consommation liée à la crise économique ont certes également contribué à cette amélioration.«Mais notre plan national d'actions prioritaires a assurément joué un rôle important, même s'il est encore difficile de quantifier son impact», explique Abderrahim el-Hafidi.

Pour réduire ses dépenses, le Maroc est passé à l'heure d'été l'an dernier. En avançant d'une heure, le pays espère réaliser une économie d'énergie équivalente à celle d'une ville comme Meknès. Au Maroc aussi les petits oueds, font les grandes rivières…

Source:Le Figaro
 
bonne iniciative, les energies renouvelables c'est l'avenir,surtout que notre pays ne manque de potentiel et que nous n'avons pas de petrole donc il ne faut pas perdre de temps
 
c'est bien, le maroc vient de découvrir que il avait du soleil plus qu'il n'en faut !
au point ou c'est les allemands qui viennent le chercher
maintenant je suis pas sur que l'avenir soit au méga centrale , mais il serait préférable d'aider a l'équipement des bâtiments public et privé et de favoriser les centrales de quartier et de villages
 
On a assez de soleil pour consommer bio et écolo ...

Quand je suis a casa, j'ai l'impression que le maroc pollue plus notre planete que les grandes puissances industrielles ... enfin j'abuse un peu mais si on prend l"odeur comme baromètre alors là il n'y a pas de doute
 
Retour
Haut