La rédaction avec Karine Vergniol - radiobfm.com, le 17/08/2009
Malgré une baisse des recettes au premier semestre, le nombre de visiteurs a encore augmenté de 9 %. Il faut dire que le pays s'est donné les moyens de développer le secteur.
Nom de code : "vision 2010". Objectif : 10 millions de touristes au Maroc l'année prochaine.
S'il n'y parvient pas encore tout à fait, le plan marocain de développement de l'industrie touristique aura tout de même permis de doubler le nombre de visiteurs depuis son lancement en 2001...
Développer sans banaliser
Désormais le tourisme est la première source de recettes du pays, contribuant à hauteur de 9 % au PIB national.
Les opérateurs français ne sont pas étrangers à ce succès. Accor en a ainsi fait du Maroc sa troisième destination mondiale. Et avec 100 000 clients par an, c'est la seconde destination du voyagiste Fram. "C'est un pays assez unique par la diversité de ce qu'il offre : vous avez une facilité d'installation, des coûts de production qui ne sont pas très élevés, une proximité et des liaisons aériennes extrêmement fréquentes", souligne Antoine Cachin, PDG de Fram.
"Le problème est toujours le même : c'est qu'à partir du moment où vous développez, vous avez un risque de banalisation comme aux Baléares à l'époque. Cela est lié au fait que plus vous développez, plus l'extrême originalité de votre destination diminue mais je crois qu'il faudra encore de nombreuses années pour que ça se passe au Maroc", ajoute-t-il.
Quatre nouvelles stations balnéaires d'ici 2010
En attendant, le développement se poursuit, avec la création de toutes pièces de nouvelles stations balnéaires destinées à valoriser les 3500 kilomètres de côtes du pays : Saïdia, sur la côte méditerranéenne, a ouvert en juin dernier et Mazagan, sur la côte atlantique, va ouvrir le 1er octobre prochain.
"Ces nouvelles stations balnéaires concrétisent définitivement tous ces plans qui ont été initiés en 2001 et qui aujourd'hui permettent véritablement au produit touristique marocain de se doter de nouveaux atouts et surtout d'aller chercher de nouveaux relais de croissance", explique Salima Haddour, directrice de l'office marocain du tourisme pour le marché français.
Saïdia offre 30 000 lits répartis sur neuf hôtels, douze villages de vacances, huit résidences touristiques, 2700 appartements et 300 villas... sans oublier les centres commerciaux !
La station de Mazagan, financée par le Sud-Africain Sol Kezner, proposera elle 500 lits réunis dans un seul complexe : le Mazagan Beach Resort.
"On se rapproche des hôtels-clubs mais dans une dimension 5 étoiles. On s'inscrit dans la même clientèle que les établissements de luxe de Marrakech. Néanmoins, nous sommes face à l'océan atlantique, sur un terrain de 250 hectares avec une forêt immense et un golf extraordinaire. On offre donc aussi une hôtellerie de luxe mais dans un cadre extraordinaire", note Frédéric Picard, le directeur général de l'hôtel.
En tout six nouvelles stations de ce genre étaient programmées au Maroc. L'une d'elles devrait rester à l'état de rêve. Mais deux autres sont attendues pour 2010.
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Malgré une baisse des recettes au premier semestre, le nombre de visiteurs a encore augmenté de 9 %. Il faut dire que le pays s'est donné les moyens de développer le secteur.
Nom de code : "vision 2010". Objectif : 10 millions de touristes au Maroc l'année prochaine.
S'il n'y parvient pas encore tout à fait, le plan marocain de développement de l'industrie touristique aura tout de même permis de doubler le nombre de visiteurs depuis son lancement en 2001...
Développer sans banaliser
Désormais le tourisme est la première source de recettes du pays, contribuant à hauteur de 9 % au PIB national.
Les opérateurs français ne sont pas étrangers à ce succès. Accor en a ainsi fait du Maroc sa troisième destination mondiale. Et avec 100 000 clients par an, c'est la seconde destination du voyagiste Fram. "C'est un pays assez unique par la diversité de ce qu'il offre : vous avez une facilité d'installation, des coûts de production qui ne sont pas très élevés, une proximité et des liaisons aériennes extrêmement fréquentes", souligne Antoine Cachin, PDG de Fram.
"Le problème est toujours le même : c'est qu'à partir du moment où vous développez, vous avez un risque de banalisation comme aux Baléares à l'époque. Cela est lié au fait que plus vous développez, plus l'extrême originalité de votre destination diminue mais je crois qu'il faudra encore de nombreuses années pour que ça se passe au Maroc", ajoute-t-il.
Quatre nouvelles stations balnéaires d'ici 2010
En attendant, le développement se poursuit, avec la création de toutes pièces de nouvelles stations balnéaires destinées à valoriser les 3500 kilomètres de côtes du pays : Saïdia, sur la côte méditerranéenne, a ouvert en juin dernier et Mazagan, sur la côte atlantique, va ouvrir le 1er octobre prochain.
"Ces nouvelles stations balnéaires concrétisent définitivement tous ces plans qui ont été initiés en 2001 et qui aujourd'hui permettent véritablement au produit touristique marocain de se doter de nouveaux atouts et surtout d'aller chercher de nouveaux relais de croissance", explique Salima Haddour, directrice de l'office marocain du tourisme pour le marché français.
Saïdia offre 30 000 lits répartis sur neuf hôtels, douze villages de vacances, huit résidences touristiques, 2700 appartements et 300 villas... sans oublier les centres commerciaux !
La station de Mazagan, financée par le Sud-Africain Sol Kezner, proposera elle 500 lits réunis dans un seul complexe : le Mazagan Beach Resort.
"On se rapproche des hôtels-clubs mais dans une dimension 5 étoiles. On s'inscrit dans la même clientèle que les établissements de luxe de Marrakech. Néanmoins, nous sommes face à l'océan atlantique, sur un terrain de 250 hectares avec une forêt immense et un golf extraordinaire. On offre donc aussi une hôtellerie de luxe mais dans un cadre extraordinaire", note Frédéric Picard, le directeur général de l'hôtel.
En tout six nouvelles stations de ce genre étaient programmées au Maroc. L'une d'elles devrait rester à l'état de rêve. Mais deux autres sont attendues pour 2010.
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