salam
Le Botswana et l’Afrique du Sud devancent les autres pays africains
Selon une information relayé, mercredi, par l’agence Map, «le Maroc s’est classé quatrième dans le monde arabe en termes de prospérité et de bien-être, selon l’indice de prospérité 2013 récemment publié par l’Institut Legatum». Et pourtant, le Royaume a régressé de 9 places, à l’échelle mondiale, dans cet indice. Alors qu’il occupait la 73ème place sur 144 pays en 2012, il a été classé à la 82ème position sur une liste de 142 pays en 2013.
Une telle information peut laisser croire que le Maroc fait partie du peloton de tête des pays arabes en ce qui concerne les performances économiques, la gouvernance, l’entrepreneuriat, les opportunités d’affaires, l’éducation, la lutte contre la corruption, la santé, les libertés individuelles, la sûreté et la sécurité ainsi que le capital social, retenus comme critères de classement.
Dans sa dépêche, la Map se félicite du fait que le Royaume arrive juste derrière les Emirats arabes unis qui viennent en tête des pays arabes, suivis du Koweït et de l’Arabie Saoudite et détrône d’autres tels que la Jordanie qui s’est adjugé la 5ème position devant la Tunisie, l’Algérie et l’Egypte.
Mais ce qui échappe à l’auteur de cette dépêche, c’est qu’il y a un grand fossé entre le Maroc et ces trois pays du Golfe sur le plan mondial. En effet, alors qu’il occupe la 82ème position sur une liste de 142 pays, les Emirats arabes unis se classent, loin devant, 28ème et mènent le peloton du monde arabe devant le Koweït 33ème et l’Arabie Saoudite 50ème.
Certes, il est placé devant le Royaume hachémite (88ème), la Tunisie (91ème), l’Algérie (99ème), l’Egypte (108ème) et la Mauritanie (125ème), mais qu’en est-il de son classement en Afrique ?
Selon le rapport dudit institut basé à Londres, il s’avère que le Maroc ferme la marche de plusieurs pays au niveau de développement similaire ou inférieur dont le Botswana et l’Afrique du Sud.
L’an dernier, le Maroc devançait l’Afrique du Sud, mais celle-ci est venue détrôner le Royaume de sa deuxième place grâce, notamment, à sa performance réalisée au niveau de l’indicateur «entrepreneuriat et opportunités d’affaires », où elle s’adjuge la 1ère place tandis que le Maroc a été classé 4ème devant la Tunisie et le Botswana, respectivement 2ème et 3ème.
L’autre critère qui tire le Maroc vers le bas est celui de l’éducation. Sur ce plan, le Royaume arrive à la 8ème place dans le continent. Et pour cause, des pays comme le Libéria et la Sierra Leone ont un taux de scolarisation dans l’enseignement supérieur plus élevé que le Maroc.
D’après le rapport, le pays semble avoir perdu une place notamment à cause de la mauvaise performance de son capital social (17ème), mais aussi à cause de sa régression sur le plan des libertés individuelles. A ce propos, le Maroc est 22ème loin derrière le Bénin premier, suivi de la Côte d’ivoire, la Namibie et le Burkina Faso.
Il est à souligner que le Royaume a rétrogradé de 16 places dans le classement relatif au capital social. Cela signifie que la solidarité est en baisse et le bénévolat semble moins prôné par les citoyens. Beaucoup moins d’individus étaient volontaires ces derniers mois, les dons ont diminué ainsi que l’aide aux étrangers.
En outre, le Maroc arrive en ce qui concerne la gouvernance, la santé, la sécurité et la sûreté, respectivement, 6ème, 4ème et 13ème en Afrique. Seul bémol, il demeure premier sur le plan des performances économiques. Sur le plan mondial, la Norvège arrive en tête du classement pour la cinquième année consécutive, suivie de la Suisse (2ème), du Canada (3ème), de la Suède (4ème), de la Nouvelle-Zélande (5ème) et du Danemark (6ème).
http://www.libe.ma/Le-Maroc-regresse-de-9-places-dans-l-indice-de-prosperite_a43610.html
Le Botswana et l’Afrique du Sud devancent les autres pays africains
Selon une information relayé, mercredi, par l’agence Map, «le Maroc s’est classé quatrième dans le monde arabe en termes de prospérité et de bien-être, selon l’indice de prospérité 2013 récemment publié par l’Institut Legatum». Et pourtant, le Royaume a régressé de 9 places, à l’échelle mondiale, dans cet indice. Alors qu’il occupait la 73ème place sur 144 pays en 2012, il a été classé à la 82ème position sur une liste de 142 pays en 2013.
Une telle information peut laisser croire que le Maroc fait partie du peloton de tête des pays arabes en ce qui concerne les performances économiques, la gouvernance, l’entrepreneuriat, les opportunités d’affaires, l’éducation, la lutte contre la corruption, la santé, les libertés individuelles, la sûreté et la sécurité ainsi que le capital social, retenus comme critères de classement.
Dans sa dépêche, la Map se félicite du fait que le Royaume arrive juste derrière les Emirats arabes unis qui viennent en tête des pays arabes, suivis du Koweït et de l’Arabie Saoudite et détrône d’autres tels que la Jordanie qui s’est adjugé la 5ème position devant la Tunisie, l’Algérie et l’Egypte.
Mais ce qui échappe à l’auteur de cette dépêche, c’est qu’il y a un grand fossé entre le Maroc et ces trois pays du Golfe sur le plan mondial. En effet, alors qu’il occupe la 82ème position sur une liste de 142 pays, les Emirats arabes unis se classent, loin devant, 28ème et mènent le peloton du monde arabe devant le Koweït 33ème et l’Arabie Saoudite 50ème.
Certes, il est placé devant le Royaume hachémite (88ème), la Tunisie (91ème), l’Algérie (99ème), l’Egypte (108ème) et la Mauritanie (125ème), mais qu’en est-il de son classement en Afrique ?
Selon le rapport dudit institut basé à Londres, il s’avère que le Maroc ferme la marche de plusieurs pays au niveau de développement similaire ou inférieur dont le Botswana et l’Afrique du Sud.
L’an dernier, le Maroc devançait l’Afrique du Sud, mais celle-ci est venue détrôner le Royaume de sa deuxième place grâce, notamment, à sa performance réalisée au niveau de l’indicateur «entrepreneuriat et opportunités d’affaires », où elle s’adjuge la 1ère place tandis que le Maroc a été classé 4ème devant la Tunisie et le Botswana, respectivement 2ème et 3ème.
L’autre critère qui tire le Maroc vers le bas est celui de l’éducation. Sur ce plan, le Royaume arrive à la 8ème place dans le continent. Et pour cause, des pays comme le Libéria et la Sierra Leone ont un taux de scolarisation dans l’enseignement supérieur plus élevé que le Maroc.
D’après le rapport, le pays semble avoir perdu une place notamment à cause de la mauvaise performance de son capital social (17ème), mais aussi à cause de sa régression sur le plan des libertés individuelles. A ce propos, le Maroc est 22ème loin derrière le Bénin premier, suivi de la Côte d’ivoire, la Namibie et le Burkina Faso.
Il est à souligner que le Royaume a rétrogradé de 16 places dans le classement relatif au capital social. Cela signifie que la solidarité est en baisse et le bénévolat semble moins prôné par les citoyens. Beaucoup moins d’individus étaient volontaires ces derniers mois, les dons ont diminué ainsi que l’aide aux étrangers.
En outre, le Maroc arrive en ce qui concerne la gouvernance, la santé, la sécurité et la sûreté, respectivement, 6ème, 4ème et 13ème en Afrique. Seul bémol, il demeure premier sur le plan des performances économiques. Sur le plan mondial, la Norvège arrive en tête du classement pour la cinquième année consécutive, suivie de la Suisse (2ème), du Canada (3ème), de la Suède (4ème), de la Nouvelle-Zélande (5ème) et du Danemark (6ème).
http://www.libe.ma/Le-Maroc-regresse-de-9-places-dans-l-indice-de-prosperite_a43610.html