Par Ristel Edimo
La crise pousse de plus en plus les Espagnols hors des frontières de leur pays. Et le Maroc fait partie de ces terres qui les attirent, non pas seulement les investisseurs, mais aussi les travailleurs à la recherche de meilleures conditions de vie. De quoi s’inquiéter pour l’emploi marocain ?
En visite officielle en Espagne, le premier ministre Abdelilah Benkirane a rencontré le chef du gouvernement de Catalogne Artur Mas. Une rencontre pendant laquelle les deux hommes politiques ont signalé que le Maroc en pleine croissance, était une destination attractive non seulement pour les investisseurs catalans, mais aussi pour les travailleurs, selon la presse locale. « Avant, il y avait beaucoup de travail ici [en Catalogne, ndlr] et des Marocains sont venus travailler, il est normal que maintenant, ce pays soit attrayant pour les gens qui sont ici [en Catalogne, ndlr] et qui veulent y aller pour gagner leur vie », a déclaré M. Mas lors d'une conférence de presse après sa rencontre avec M. Benkirane.
Il n’y a pas que les Catalans
D’après la directrice de la Chambre de commerce espagnole de Tanger, Boussouf Amal, il n’y a pas que les Catalans qui s’intéressent au nord du Maroc, mais « presque toutes les régions d’Espagne » sont concernées. Du fait de la crise, « les gens qui sont touchés par le chômage viennent ici. Etant donné que le nord du Maroc est en pleine expansion », indique-t-elle à Yabiladi. « A la Chambre de commerce nous recevons beaucoup de CV pour des demandes d’emploi, nous ne faisons que leur renvoyer une liste de sociétés pour qu’ils postulent, explique Mme Amal. La Chambre a aussi un département de consultation des CV. Lorsque les entreprises viennent investir ici, elles consultent ces CV, mais nous n’intervenons en aucun cas pour les demandeurs d’emplois, insiste la Directrice.
« Des familles entières » qui viennent
« Il est vrai qu’il y a une majorité catalane et andalouse, mais les proportions sont presque les mêmes pour toutes les régions d’Espagne », explique Mme Amal, confiant que le nombre d’Espagnols qui s’installent dans la zone franche est de plus en plus croissant. « Il y a même des familles entières qui viennent s’installer », ajoute-elle. En outre, « il ne s’agit pas d’ouvriers seulement, mais aussi des ingénieurs, des architectes, des avocats, donc ce sont des personnes formées et qualifiées, précise la directrice de la Chambre de commerce espagnole de Tanger.
Le nombre d'Espagols qui arrivent dans le royaume chérifien pour travailler est de plus en plus croissant, mais les statistiques n’ont cependant pas encore été établies. A cette annonce, on s’interrogerait déjà sur l’impact de cette installation espagnole sur l’emploi marocain. Mais comme le confirme l’Economiste Najib Akesbi, « il ne faut pas trop vite aller en besogne, il faut au contraire être prudent ». Pour lui, tant qu’il n’y a pas de chiffres [impact sur le PIB, etc], on ne pourra faire une « analyse solide » de la situation. Tout point de vue sur la question serait « forcément excessif ».
http://www.yabiladi.com/articles/details/10815/maroc-destination-pour-travailleurs-espagnols.html
La crise pousse de plus en plus les Espagnols hors des frontières de leur pays. Et le Maroc fait partie de ces terres qui les attirent, non pas seulement les investisseurs, mais aussi les travailleurs à la recherche de meilleures conditions de vie. De quoi s’inquiéter pour l’emploi marocain ?
En visite officielle en Espagne, le premier ministre Abdelilah Benkirane a rencontré le chef du gouvernement de Catalogne Artur Mas. Une rencontre pendant laquelle les deux hommes politiques ont signalé que le Maroc en pleine croissance, était une destination attractive non seulement pour les investisseurs catalans, mais aussi pour les travailleurs, selon la presse locale. « Avant, il y avait beaucoup de travail ici [en Catalogne, ndlr] et des Marocains sont venus travailler, il est normal que maintenant, ce pays soit attrayant pour les gens qui sont ici [en Catalogne, ndlr] et qui veulent y aller pour gagner leur vie », a déclaré M. Mas lors d'une conférence de presse après sa rencontre avec M. Benkirane.
Il n’y a pas que les Catalans
D’après la directrice de la Chambre de commerce espagnole de Tanger, Boussouf Amal, il n’y a pas que les Catalans qui s’intéressent au nord du Maroc, mais « presque toutes les régions d’Espagne » sont concernées. Du fait de la crise, « les gens qui sont touchés par le chômage viennent ici. Etant donné que le nord du Maroc est en pleine expansion », indique-t-elle à Yabiladi. « A la Chambre de commerce nous recevons beaucoup de CV pour des demandes d’emploi, nous ne faisons que leur renvoyer une liste de sociétés pour qu’ils postulent, explique Mme Amal. La Chambre a aussi un département de consultation des CV. Lorsque les entreprises viennent investir ici, elles consultent ces CV, mais nous n’intervenons en aucun cas pour les demandeurs d’emplois, insiste la Directrice.
« Des familles entières » qui viennent
« Il est vrai qu’il y a une majorité catalane et andalouse, mais les proportions sont presque les mêmes pour toutes les régions d’Espagne », explique Mme Amal, confiant que le nombre d’Espagnols qui s’installent dans la zone franche est de plus en plus croissant. « Il y a même des familles entières qui viennent s’installer », ajoute-elle. En outre, « il ne s’agit pas d’ouvriers seulement, mais aussi des ingénieurs, des architectes, des avocats, donc ce sont des personnes formées et qualifiées, précise la directrice de la Chambre de commerce espagnole de Tanger.
Le nombre d'Espagols qui arrivent dans le royaume chérifien pour travailler est de plus en plus croissant, mais les statistiques n’ont cependant pas encore été établies. A cette annonce, on s’interrogerait déjà sur l’impact de cette installation espagnole sur l’emploi marocain. Mais comme le confirme l’Economiste Najib Akesbi, « il ne faut pas trop vite aller en besogne, il faut au contraire être prudent ». Pour lui, tant qu’il n’y a pas de chiffres [impact sur le PIB, etc], on ne pourra faire une « analyse solide » de la situation. Tout point de vue sur la question serait « forcément excessif ».
http://www.yabiladi.com/articles/details/10815/maroc-destination-pour-travailleurs-espagnols.html