Le Maroc va investir 400 millions d'euros dans un plan d'urgence pour le sport
C'est un plan de « sauvetage ». En décembre dernier, Moncef Belkhayat, ministre de la Jeunesse et des Sports du gouvernement marocain, a reconnu avoir été mandaté par le roi Mohammed VI pour moderniser l'organisation du sport dans le royaume.
Baisse de niveau dans le sport roi qu'est le football, absence de politique de formation, ralentissement « notable » de la construction d'équipements sportifs en raison de l'extension des villes et de la pression immobilière concomitante, le constat est net. Pour remédier à la situation, le sport marocain aurait donc besoin d'un plan d'urgence d'un montant équivalent à près de 400 millions d'euros sur quatre ans, jusqu'en 2014. « Le budget actuel du ministère des Sports est dérisoire et ne représente que 0,8 % de l'ensemble du budget de l'Etat.
Nous comptons le porter à plus de 2 % afin de placer le pays aux côtés des pays ayant des politiques de développement similaire du sport », a déclaré Moncef Belkhayat. Une déclaration qui rappelle celle effectuée en France, lors de la dernière campagne présidentielle, par le candidat Nicolas Sarkozy, qui avait estimé qu'il fallait passer le budget des Sports hexagonal à 3 %, une promesse restée lettre morte
Autre aspect de la nouvelle politique marocaine : la nécessité de « veiller » aux règles de gestion, de transparence et de gouvernance, aussi bien des fédérations sportives que des clubs. L'équipe nationale du Maroc de football ne s'étant qualifiée ni pour l'actuelle Coupe d'Afrique des nations, ni pour la prochaine Coupe du monde qui aura lieu en Afrique du Sud, la gouvernance de la Fédération de football a été mise en cause par les fans.
leséchos.fr
C'est un plan de « sauvetage ». En décembre dernier, Moncef Belkhayat, ministre de la Jeunesse et des Sports du gouvernement marocain, a reconnu avoir été mandaté par le roi Mohammed VI pour moderniser l'organisation du sport dans le royaume.
Baisse de niveau dans le sport roi qu'est le football, absence de politique de formation, ralentissement « notable » de la construction d'équipements sportifs en raison de l'extension des villes et de la pression immobilière concomitante, le constat est net. Pour remédier à la situation, le sport marocain aurait donc besoin d'un plan d'urgence d'un montant équivalent à près de 400 millions d'euros sur quatre ans, jusqu'en 2014. « Le budget actuel du ministère des Sports est dérisoire et ne représente que 0,8 % de l'ensemble du budget de l'Etat.
Nous comptons le porter à plus de 2 % afin de placer le pays aux côtés des pays ayant des politiques de développement similaire du sport », a déclaré Moncef Belkhayat. Une déclaration qui rappelle celle effectuée en France, lors de la dernière campagne présidentielle, par le candidat Nicolas Sarkozy, qui avait estimé qu'il fallait passer le budget des Sports hexagonal à 3 %, une promesse restée lettre morte
Autre aspect de la nouvelle politique marocaine : la nécessité de « veiller » aux règles de gestion, de transparence et de gouvernance, aussi bien des fédérations sportives que des clubs. L'équipe nationale du Maroc de football ne s'étant qualifiée ni pour l'actuelle Coupe d'Afrique des nations, ni pour la prochaine Coupe du monde qui aura lieu en Afrique du Sud, la gouvernance de la Fédération de football a été mise en cause par les fans.
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