Le Maroc veut devenir un leader du solaire

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Le Maroc veut devenir un leader du solaire

Le plan solaire s'inscrit dans un vaste programme en faveur des énergies renouvelables. Il doit rendre le royaume incontournable pour tout projet de la région.

Le plan solaire marocain annoncé en novembre dernier (« La Tribune » du 4 novembre 2009) est de taille à positionner clairement le royaume comme le leader de la région. Une capacité installée de 2.000 MW à l'horizon 2020, 10.000 hectares d'installations solaires réparties sur 5 sites, dont 500 MW à Ouarzazate, qui deviendrait l'un des plus gros projets au monde. Le tout pour une production de 4.500 MW, soit 18 % de la consommation nationale et un coût de 9 milliards de dollars. Nul ne semble douter de la capacité du royaume à réunir pareille somme, mission pour laquelle a été créée une société dédiée, l'Agence marocaine de l'énergie solaire, ou (Masen).

« Comme le Tanger Med(*), le plan solaire est une volonté du roi et sera mené à terme », commente un observateur. Les réponses aux appels d'offres seront connues en juin. Le choix des emplacements, proches de la mer ou de lacs, convient au solaire thermique à concentration. Mais « il pourrait y avoir plusieurs opérateurs et même plusieurs technologies sur un même site, précise Saïd Mouline, directeur de l'Aderee, Agence de développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, équivalent marocain de l'Ademe. Par ailleurs, certains opérateurs viendront peut-être avec des projets industriels impliquant des créations d'emplois ». Un objectif ouvertement affiché par le pays, qui table sur 30.000 emplois créés dans ces secteurs à l'horizon 2020.

Autre objectif tout aussi primordial : prendre le leadership du solaire dans la région, une façon notamment de se positionner dans la perspective du plan solaire méditerranéen (20 GW prévus sur le pourtour du bassin) et plus encore du projet Desertec. Récemment rallié par les français EDF et Saint-Gobain ou l'américain First Solar, ce projet pharaonique, dont l'investissement est estimé à 400 milliards d'euros, prévoit l'installation d'un chapelet de centrales solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. D'une capacité totale d'environ 100 GW, il alimenterait la région mais aussi quelque 15 % de la demande européenne, via des câbles sous-marins.

Atouts indéniables

Malgré des prises de position ambiguës sur le sujet, l'Algérie (qui refuse notamment l'idée de payer pour une énergie produite sur son sol un prix fixé par des sociétés étrangères), dispose d'atouts indéniables. De vastes surfaces désertiques, mais aussi des industriels du verre et du béton, qui pourraient contribuer à la fabrication des installations. Avec son plan national, le Maroc entend donc démontrer sa capacité à développer d'importants projets. Une loi a aussi été votée, qui autorise l'exportation d'énergie.

Ce volet solaire s'inscrit dans une démarche plus globale en faveur du développement durable, réaffirmée lors du discours du Trône de juillet 2009 et qui a valu à Rabat de figurer parmi les villes choisies pour célébrer le quarantième anniversaire de la Journée de la Terre le 24 avril. Une croissance soutenue depuis dix ans (5,9 % en 2009) génère une augmentation de la demande en énergie de 8 % par an dans le seul pays de la région dépourvu de pétrole, qui importe 97 % de sa consommation. D'où l'objectif de 42 % d'énergies renouvelables en 2020, dont 14 % de solaire. Les 3.500 kilomètres de côtes constituent aussi un gisement significatif pour l'éolien. Mais l'hydraulique continuera de jouer un rôle de premier plan. La politique des barrages entamée par Hassan II dans les années 1960 se poursuit par des installations de plus petite taille. « Avec 730 mètres cubes par an et par habitant, le Maroc est en dessous du niveau de stress hydrique et parmi les 20 pays les moins bien lotis », précise Majid Benbiba, directeur général de l'hydraulique au secrétariat d'État chargé de l'eau et de l'Environnement. L'assainissement de l'eau et le traitement des déchets constituent les autres enjeux majeurs d'un pays à l'urbanisation galopante.


http://www.latribune.fr/green-busin...-maroc-veut-devenir-un-leader-du-solaire.html
 
Qui a dit que le Maroc ne pouvait réaliser que des records de plus grand couscous et de plus grand drapeau?

Après Tanger Med " l'un des douze plus grands ports au monde" voici un nouveau projet de très grande envergure et surtout dans secteur très prometteur.
 
Au lieu d'acheter la technologie il devrait se recentrer sur des projets avec transfert de technologie . On a le savoir faire pourquoi pas se lancer sur des innovations 100%marocaine
 
Au lieu d'acheter la technologie il devrait se recentrer sur des projets avec transfert de technologie . On a le savoir faire pourquoi pas se lancer sur des innovations 100%marocaine

le transfert de technologie est un sujet très sensible. La Chine n'a pu obtenir ce genre de marché av Airbus qu'après etre devenue incontournable industriellement.
 
le transfert de technologie est un sujet très sensible. La Chine n'a pu obtenir ce genre de marché av Airbus qu'après etre devenue incontournable industriellement.

Si le Maroc compte investir des milliards alors le transfert coopératif sera aise a obtenir de plus peu de pays se sont lances sur la voie de l'énergie solaire a si grde échelle .donc il y a suffisament datouts pour devenir une vitrine pour attirer les entreprises prêtes a coopérer
 
Le Maroc veut devenir un leader du solaire

Le plan solaire s'inscrit dans un vaste programme en faveur des énergies renouvelables. Il doit rendre le royaume incontournable pour tout projet de la région.

Le plan solaire marocain annoncé en novembre dernier (« La Tribune » du 4 novembre 2009) est de taille à positionner clairement le royaume comme le leader de la région. Une capacité installée de 2.000 MW à l'horizon 2020, 10.000 hectares d'installations solaires réparties sur 5 sites, dont 500 MW à Ouarzazate, qui deviendrait l'un des plus gros projets au monde. Le tout pour une production de 4.500 MW, soit 18 % de la consommation nationale et un coût de 9 milliards de dollars. Nul ne semble douter de la capacité du royaume à réunir pareille somme, mission pour laquelle a été créée une société dédiée, l'Agence marocaine de l'énergie solaire, ou (Masen).

« Comme le Tanger Med(*), le plan solaire est une volonté du roi et sera mené à terme », commente un observateur. Les réponses aux appels d'offres seront connues en juin. Le choix des emplacements, proches de la mer ou de lacs, convient au solaire thermique à concentration. Mais « il pourrait y avoir plusieurs opérateurs et même plusieurs technologies sur un même site, précise Saïd Mouline, directeur de l'Aderee, Agence de développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, équivalent marocain de l'Ademe. Par ailleurs, certains opérateurs viendront peut-être avec des projets industriels impliquant des créations d'emplois ». Un objectif ouvertement affiché par le pays, qui table sur 30.000 emplois créés dans ces secteurs à l'horizon 2020.

Autre objectif tout aussi primordial : prendre le leadership du solaire dans la région, une façon notamment de se positionner dans la perspective du plan solaire méditerranéen (20 GW prévus sur le pourtour du bassin) et plus encore du projet Desertec. Récemment rallié par les français EDF et Saint-Gobain ou l'américain First Solar, ce projet pharaonique, dont l'investissement est estimé à 400 milliards d'euros, prévoit l'installation d'un chapelet de centrales solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. D'une capacité totale d'environ 100 GW, il alimenterait la région mais aussi quelque 15 % de la demande européenne, via des câbles sous-marins.

Atouts indéniables

Malgré des prises de position ambiguës sur le sujet, l'Algérie (qui refuse notamment l'idée de payer pour une énergie produite sur son sol un prix fixé par des sociétés étrangères), dispose d'atouts indéniables. De vastes surfaces désertiques, mais aussi des industriels du verre et du béton, qui pourraient contribuer à la fabrication des installations. Avec son plan national, le Maroc entend donc démontrer sa capacité à développer d'importants projets. Une loi a aussi été votée, qui autorise l'exportation d'énergie.

Ce volet solaire s'inscrit dans une démarche plus globale en faveur du développement durable, réaffirmée lors du discours du Trône de juillet 2009 et qui a valu à Rabat de figurer parmi les villes choisies pour célébrer le quarantième anniversaire de la Journée de la Terre le 24 avril. Une croissance soutenue depuis dix ans (5,9 % en 2009) génère une augmentation de la demande en énergie de 8 % par an dans le seul pays de la région dépourvu de pétrole, qui importe 97 % de sa consommation. D'où l'objectif de 42 % d'énergies renouvelables en 2020, dont 14 % de solaire. Les 3.500 kilomètres de côtes constituent aussi un gisement significatif pour l'éolien. Mais l'hydraulique continuera de jouer un rôle de premier plan. La politique des barrages entamée par Hassan II dans les années 1960 se poursuit par des installations de plus petite taille. « Avec 730 mètres cubes par an et par habitant, le Maroc est en dessous du niveau de stress hydrique et parmi les 20 pays les moins bien lotis », précise Majid Benbiba, directeur général de l'hydraulique au secrétariat d'État chargé de l'eau et de l'Environnement. L'assainissement de l'eau et le traitement des déchets constituent les autres enjeux majeurs d'un pays à l'urbanisation galopante.


http://www.latribune.fr/green-busin...-maroc-veut-devenir-un-leader-du-solaire.html


Depuis un bout de temps je pense a me convertir au domaine des énergies renouvelables cette très bonne itérative m'encourage encor plus.
 
Biensur quand le Maroc fait une bonne intiative personne ne s'y interesse.

j'aurai du mettre un titre du genre " Le Maroc dernier au classement IDH" pour voir du monde affluer.

tkt, tous les marocains et marocaines qui vivent au Maroc , qui aiment le Maroc, s' interessent et applaudissent toute initiative et sont tres chauvins pour leur pays ! mais on n'est pas assez nombreux sur ce forum ..... donc tu vois plus l'autre coté qui critique sghira w lakbira :D
 
Si le Maroc compte investir des milliards alors le transfert coopératif sera aise a obtenir de plus peu de pays se sont lances sur la voie de l'énergie solaire a si grde échelle .donc il y a suffisament datouts pour devenir une vitrine pour attirer les entreprises prêtes a coopérer

le Maroc ne s'est pas encore lancé, il n'a aucune renommé dans ce domaine, et commence à peine à définir ses ambitions.

tkt, tous les marocains et marocaines qui vivent au Maroc , qui aiment le Maroc, s' interessent et applaudissent toute initiative et sont tres chauvins pour leur pays ! mais on n'est pas assez nombreux sur ce forum ..... donc tu vois plus l'autre coté qui critique sghira w lakbira :D

Une minorité, surement parceque il n y a pas assez de marocains du Maroc sur le forum.

ps: ou est passé Lara croft, tu te refais une nouvelle image? :D
 
Au lieu d'acheter la technologie il devrait se recentrer sur des projets avec transfert de technologie . On a le savoir faire pourquoi pas se lancer sur des innovations 100%marocaine

7al tari9 ou ghadi n'tab3ouk
ouvre le chemin
innove
on te suit

la technologie existe déjà. Pourquoi aller chercher une poussière sur un oeuf

Que fait la chine ? elle ne fait que copier et vendre

.
 
Trés bonne initiative , ça promet !!
Ce que je comprends pas c'est que des pays qui ont une superficie plus grande que la nôtre et qui savent que leurs ressources pétrolières vont disparaître bientôt n'ont pas réflichi à ça ?! b9at fi copier coller dial lkhwa lkhawi et faire la grosse tête !!!!! baz
 
ma fhamtch
pouvez vous repeter svp ????? :D

A ce jour cette technologie est au stade encore en developpement elle est encore en stade de tatonnement pour essayer d'etre plus performante et moins cher surtout
pour ton information

le prix moyen du KWh produit qui variera, selon la taille de l'installation solaire, sa complexité, et le lieu, entre 0.90 Cts d'Euros et 1.80 Euros!
Exemple réel:

Installation solaire sur batteries (Site isolé: 1600 Wc, batteries stationnaires 1200 Ah, remplacées 3 fois en 20 ans à Marseille) Le KWh produit revient à 1.11 Euros HT. ( 38110/34461 = 1.1058)

Coût de l'installation sur 20 ans: Environ: 38 110 Euros (dont batteries remplacées deux fois: 6216 x 2 = 12432 Euros). Production annuelle utilisable environ 1723 KWh/an, sur 20 ans: 34461 KWh, soit une production au prix moyen d'EDF de 34461 x 0.096 = 3308.26 Euros! Tout ceci sans tenir compte de l'entretien et des dépannages éventuels.

Une installation Éolienne dans une zone ventée avec 30/40 % des vents à une vitesse > 7 m/s, a un coût de revient sensiblement identique (machine 2.5 KW); mais entretien très nettement plus fréquent et beaucoup plus onéreux! La durée de vie est bien moindre que les modules solaires! Attention les vents sont bien plus irréguliers que le soleil

Comparativement:
EDF Prix moyen du KWh: 0.096 Euros HT
EDF Heures creuse tarif mini le KWh: 0.034 Euros HT




bref pour dire qu'il faut non pas etre tributaire de ceux qui fabrique ces elements mais leur demander de fournir leur technologie et faire un transfert de façon à ce que demain le maroc soit capable de fabriquer et pourquoi pas exporter cette technologie ou le fruit de cette technologie
 
7al tari9 ou ghadi n'tab3ouk
ouvre le chemin
innove
on te suit

la technologie existe déjà. Pourquoi aller chercher une poussière sur un oeuf

Que fait la chine ? elle ne fait que copier et vendre

.

La Chine est encore a ce stade comme le furent la Corée et le Japon ensuite elle apportera l INNOVATION regarde daewoo ou Samsung bref faut avoir des notions dindustrie ou d'économie pour comprendre ces subtilités
 
bref pour dire qu'il faut non pas etre tributaire de ceux qui fabrique ces elements mais leur demander de fournir leur technologie et faire un transfert de façon à ce que demain le maroc soit capable de fabriquer et pourquoi pas exporter cette technologie ou le fruit de cette technologie

merci pour toute cette explication cher ami, toi tu nous prend vraiment pour des gens intelligents ou du domaine :D

dis moi, tu travailes pas a EDF par hazard?? yakma c'est toi qui vient nous couper trissinti quand on ne paie pas ?? :D
 
Pour 9 milliards de dollars plutot que de se faire livrer, on pourrait effectivement exiger un transfert de technologie voir créer des centres de recherches, c'est bcp plus productif, créateur d'emplois et , à terme, rémunérateur pour le pays.

Si on ne veut pas nous la vendre, que les grands groupes financiers marocains propriétés de l'êtat, achetent les entreprises et les compétances là où elles se trouvent, forment des marocains et s'approprient la technologie. C'est très courant comme manière de faire.
De consommateur on passerait à producteur.

En Allemagne, leader dans le domaine, ce n'est pas ce qui manque les entreprises perdomante dans le domaine.
 
merci pour toute cette explication cher ami, toi tu nous prend vraiment pour des gens intelligents ou du domaine :D

dis moi, tu travailes pas a EDF par hazard?? yakma c'est toi qui vient nous couper trissinti quand on ne paie pas ?? :D

G pas la tête Dun EDF moi !!! Simplement j'aime ce domaine de l'énergie je coupe rien seulrmt la parole
 
le solaire c est bien. maismaintenant la rentabilite est aussi importante, car c est une enrgie qui n est disponible que le jour donc la nuit c est 000!!
il faut s arranger pour que cette energie soit disponible aux heures de pointe

j aimerais que le maroc s interesse a resoudre ses besoins en energie et non de penser a ce que l allemagne profite de ce developpement theorique, car aucun grand projet de ce typen existe nulpart

avec 9 milliards, on peut contruire deux centrales nucleaires et deux centrales thermiques qui repondraont aux besoins du amroc tt de suite et pour les prochains 20 ans......alors ce projet ne me plait pas en ce qui concerne rentabilite et le risque.
 
le solaire c est bien. maismaintenant la rentabilite est aussi importante, car c est une enrgie qui n est disponible que le jour donc la nuit c est 000!!
il faut s arranger pour que cette energie soit disponible aux heures de pointe

j aimerais que le maroc s interesse a resoudre ses besoins en energie et non de penser a ce que l allemagne profite de ce developpement theorique, car aucun grand projet de ce typen existe nulpart

avec 9 milliards, on peut contruire deux centrales nucleaires et deux centrales thermiques qui repondraont aux besoins du amroc tt de suite et pour les prochains 20 ans......alors ce projet ne me plait pas en ce qui concerne rentabilite et le risque.

tu connais le stockage de l'énergie ou pas

ehh je crois pas :D
 
mercredi, 12 mai 2010

Maroc-Economie: Lancement de la centrale thermo-solaire de Ain Béni Mathar.

Le roi Mohammed VI a inauguré aujourd'hui la centrale thermo-solaire à cycle combiné intégré d'Ain Béni Mathar (Est du Maroc), réalisée pour un coût global de 4,6 milliards de DH.
La nouvelle centrale devra générer un productible annuel moyen de 3.538 GW/h.
- Un projet à forte dimension environnementale et citoyenne.
- Une réalisation en phase avec la tendance internationale en matière d'énergies renouvelables.
La création de cette centrale, d'une puissance totale de 472 mégawatts (MW), dont 20 MW à partir de la composante solaire, s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale pour le développement d'énergies renouvelables respectueuses de l'environnement et la mise en valeur des ressources énergétiques pour la production de l'électricité.
La centrale thermo-solaire d'Ain Béni Mathar est en phase avec la tendance internationale qui, face à une demande énergétique croissante et au défi du réchauffement climatique, place les énergies renouvelables et particulièrement l'énergie solaire au rang des priorités.
Ce projet à forte dimension environnementale et citoyenne et aux retombées socio-économiques significatives, peut générer un productible annuel moyen de 3.538 GW/h, soit l'équivalent de 13 pc de la demande nationale de l'année 2010.
La centrale est composée de deux turbines fonctionnant au gaz naturel, une turbine à vapeur, deux chaudières de récupération, un champ et un échangeur solaire.
Située sur une superficie totale de 160 hectares, la centrale thermo-solaire d'Ain Béni Mathar permettra de renforcer considérablement les moyens de production nationaux ainsi que le réseau d'interconnexion de la région orientale du Royaume.
Sur le plan environnemental, la mise en service de la centrale d'Ain Béni Mathar permettra une économie de fioul de 12.000 tonnes par an et contribuera à éviter les émissions de 33.500 tonnes de CO2 dans l'air par an.
La centrale, dont le coup d'envoi des travaux de réalisation a été donné par SM le Roi Mohammed VI le 28 mars 2008, utilise le gaz naturel comme combustible en étant alimentée via une conduite de 12,6 km de long connectée au Gazoduc Maghreb-Europe.
La mise en œuvre de ce projet d'envergure a été confiée à la société espagnole ABENGOA à l'issue d'un appel international à la concurrence.
De par son caractère innovant, la centrale, qui utilise la technologie de refroidissement à sec (aéroréfrigérants), permet de réduire la consommation d'eau de 5,4 millions m3 à 850.000 m3 par an, soit une économie d'eau de 80 pc.
La centrale est dotée d'un système propre de récupération, de traitement et de stockage des rejets liquides dans un bassin d'évaporation étanche de 6 hectares.
Fortement respectueux de l'environnement, le projet s'appuie sur la technologie propre du cycle combiné au gaz naturel, dans le respect des exigences environnementales nationales et internationales en termes de rejets gazeux, rejets liquides et bruits. Il a porté aussi sur la plantation d'environ 4.500 arbres et 20.000 plantes herbacées.
Cet important projet fait partie du programme de développement intégré de la région de l'Oriental, en contribuant notamment au désenclavement d'Ain Béni Mathar à travers la réalisation d'une route d'accès à la centrale et aux localités avoisinantes, à la promotion de l'emploi durant les phases de mise en oeuvre et d'exploitation (360.000 journées de travail) et le développement des petites et moyennes entreprises locales.
Il concerne également le renforcement des infrastructures de la commune de Béni Mathar par le biais de la construction de deux ponts sur l'Oued Charef et l'Oued Tabouda, ainsi que la mise en place d'infrastructures et forages d'eau dans les localités limitrophes.
L'accent est mis en outre sur l'encouragement de la scolarisation et la lutte contre la déperdition scolaire (contribution à l'opération un million de cartables, acquisition de deux autocars de transport scolaire et distribution de bicyclettes aux élèves).
D'un investissement global de 4,6 milliards de DH, le projet a été financé par la Banque Africaine de Développement (BAD), l'Instituto de Credito Official d'Espagne (ICO) et le Fonds Mondial pour l'Environnement (GEF) à travers un don de 43,2 millions de dollars, le complément étant assuré par l'ONE.
Par ailleurs, la nouvelle stratégie énergétique nationale, initiée sur Hautes Directives de SM le Roi Mohammed VI et accordant une importance particulière à la promotion des énergies renouvelables et au développement durable, a été confortée en novembre dernier par le lancement du projet marocain de l'énergie solaire, d'un coût d'investissement estimé à 9 milliards de dollars.
Visant la mise en place en 2020 d'une capacité de 2.000 mégawatts, ce projet national, ambitieux et réaliste fera du Royaume un acteur de référence en matière d'énergie solaire.
 
J'ai vu les images à la télé de SM inaugurant ce projet....c'est simplment colossal!!!!

Je me suis même dit que faire de la photo expériemental la bas devrait être un projet fou :eek:

Jrada ....après le phosphate...le soleil :D
 
excellente initiative!!!

Le Maroc veut devenir un leader du solaire

Le plan solaire s'inscrit dans un vaste programme en faveur des énergies renouvelables. Il doit rendre le royaume incontournable pour tout projet de la région.

Le plan solaire marocain annoncé en novembre dernier (« La Tribune » du 4 novembre 2009) est de taille à positionner clairement le royaume comme le leader de la région. Une capacité installée de 2.000 MW à l'horizon 2020, 10.000 hectares d'installations solaires réparties sur 5 sites, dont 500 MW à Ouarzazate, qui deviendrait l'un des plus gros projets au monde. Le tout pour une production de 4.500 MW, soit 18 % de la consommation nationale et un coût de 9 milliards de dollars. Nul ne semble douter de la capacité du royaume à réunir pareille somme, mission pour laquelle a été créée une société dédiée, l'Agence marocaine de l'énergie solaire, ou (Masen).

« Comme le Tanger Med(*), le plan solaire est une volonté du roi et sera mené à terme », commente un observateur. Les réponses aux appels d'offres seront connues en juin. Le choix des emplacements, proches de la mer ou de lacs, convient au solaire thermique à concentration. Mais « il pourrait y avoir plusieurs opérateurs et même plusieurs technologies sur un même site, précise Saïd Mouline, directeur de l'Aderee, Agence de développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, équivalent marocain de l'Ademe. Par ailleurs, certains opérateurs viendront peut-être avec des projets industriels impliquant des créations d'emplois ». Un objectif ouvertement affiché par le pays, qui table sur 30.000 emplois créés dans ces secteurs à l'horizon 2020.

Autre objectif tout aussi primordial : prendre le leadership du solaire dans la région, une façon notamment de se positionner dans la perspective du plan solaire méditerranéen (20 GW prévus sur le pourtour du bassin) et plus encore du projet Desertec. Récemment rallié par les français EDF et Saint-Gobain ou l'américain First Solar, ce projet pharaonique, dont l'investissement est estimé à 400 milliards d'euros, prévoit l'installation d'un chapelet de centrales solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. D'une capacité totale d'environ 100 GW, il alimenterait la région mais aussi quelque 15 % de la demande européenne, via des câbles sous-marins.

Atouts indéniables

Malgré des prises de position ambiguës sur le sujet, l'Algérie (qui refuse notamment l'idée de payer pour une énergie produite sur son sol un prix fixé par des sociétés étrangères), dispose d'atouts indéniables. De vastes surfaces désertiques, mais aussi des industriels du verre et du béton, qui pourraient contribuer à la fabrication des installations. Avec son plan national, le Maroc entend donc démontrer sa capacité à développer d'importants projets. Une loi a aussi été votée, qui autorise l'exportation d'énergie.

Ce volet solaire s'inscrit dans une démarche plus globale en faveur du développement durable, réaffirmée lors du discours du Trône de juillet 2009 et qui a valu à Rabat de figurer parmi les villes choisies pour célébrer le quarantième anniversaire de la Journée de la Terre le 24 avril. Une croissance soutenue depuis dix ans (5,9 % en 2009) génère une augmentation de la demande en énergie de 8 % par an dans le seul pays de la région dépourvu de pétrole, qui importe 97 % de sa consommation. D'où l'objectif de 42 % d'énergies renouvelables en 2020, dont 14 % de solaire. Les 3.500 kilomètres de côtes constituent aussi un gisement significatif pour l'éolien. Mais l'hydraulique continuera de jouer un rôle de premier plan. La politique des barrages entamée par Hassan II dans les années 1960 se poursuit par des installations de plus petite taille. « Avec 730 mètres cubes par an et par habitant, le Maroc est en dessous du niveau de stress hydrique et parmi les 20 pays les moins bien lotis », précise Majid Benbiba, directeur général de l'hydraulique au secrétariat d'État chargé de l'eau et de l'Environnement. L'assainissement de l'eau et le traitement des déchets constituent les autres enjeux majeurs d'un pays à l'urbanisation galopante.


http://www.latribune.fr/green-busin...-maroc-veut-devenir-un-leader-du-solaire.html
 
Salam

Superbe initiative !!

Une étude réalisée il y a plusieurs années avait démontré que si le Maghreb se mettait à l'énergie solaire, il pourrait fournir plus d'électricité que toute l'Europe réunie.

Content de voir qu'on intègre enfin la stratégie du solaire dans notre développement

Salam
 
S'est une belle occasion pour ne pas salir notre beau pays comme les européens avec les centrales thermiques. Des technologies propres, une consommation raisonnable et respectueuse des ressources naturelles: il faut promouvoir le développement durable.
Dommage que le photovoltaique individuel soit si cher...
 
bonne initiative du Maroc. il a tout compris. le précédent de la centrale gaz solaire était déjà un pas immense en avant qui indiquait les intensions du royaume.

si en plus, le Maroc prend le pas du nucléaire en exploitant l'uranium qui accompagne le phosphate, il pourra désaliniser son eau et assurer son autosuffisance tout en éloignant la malédiction (suppposée) des cieux.

le maroc deviendra ainsi dans un siècle le Jardin d'Eden même si on a déjà les houris hihihi
 
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