bendirman
Bladinaute averti
la révolution du pisse-debout est en marche
Pour Lena Olvedi, faire pipi est une question politique puisque, là aussi, hommes et femmes ne sont pas égaux. Pour faire un pas de plus vers l’égalité des sexes, elle crée le Missoir, un urinoir féminin dont le premier modèle permanent vient d’être mis en place à Berlin.
Tandis que les urinoirs extérieurs sont disponibles gratuitement pour les hommes, les femmes doivent payer pour les toilettes publiques. Pour Lena Olvedi, inventrice du Missoir, il s’agit de rétablir une égalité entre les sexes, au moins sur ce plan-là.
D’abord utilisé lors de concerts et festivals, le Missoir s’installe définitivement à Berlin. Le premier exemplaire permanent a été installé dans le parc de Hasenheide, à Berlin, rapporte Die Zeit.
Le concept
Lena Olvedi est en “mission de changement sanitaire”. Contrairement aux toilettes à la turque, le Missoir fonctionne sans eau et dispose d’une protection contre les éclaboussures ainsi que d’un drain plus large, explique l’hebdomadaire allemand. De plus, conçu de cette façon, cet urinoir féminin n’a pas tendance à sentir aussi mauvais que les toilettes publiques et urinoirs classiques.
Outre l’aspect sanitaire, le Missoir est également simple d’utilisation. Il suffit de s’accroupir au-dessus de la grille en se tenant aux deux poignées métalliques situées de part et d’autre de l’urinoir. L’urine disparaît simplement à travers la fine grille, et ce sans éclaboussure, donc !
Plus d’égalité
N’importe quelle femme le sait : la file d’attente pour aller aux toilettes est bien souvent interminable. De plus, contrairement aux femmes, les hommes ont au moins deux options qui s’offrent à eux : les urinoirs et les toilettes. Grâce au Missoir, cette double option est désormais également proposée aux femmes – un pas supplémentaire vers l’égalité sanitaire.
Sans eau et plus économe, le Missoir est aussi une alternative plus écologique aux toilettes publiques, précise Die Zeit.
Le Missoir a fait du chemin depuis que Lena Olvedi en a eu l’idée en 2017. Les urinoirs féminins existaient déjà mais n’étaient généralement qu’une version plus au ras du sol des urinoirs masculins, sans vraiment se soucier du confort pour les femmes. C’est pour cela que la jeune femme a pensé à la grille au sol sur laquelle il suffit de s’accroupir :
Ils [les urinoirs féminins] fonctionnaient comme si la nature avait oublié quelque chose chez nous. Je ne veux pas pisser comme un homme. Je veux revenir à mes racines. Car c’est quand on est accroupi que la vessie se vide le mieux.”
En 2018, lorsqu’elle confectionne son premier Missoir, elle utilise simplement des palettes et des ustensiles trouvés sur les marchés aux puces. Après de multiples essais et diverses améliorations, le crowdfunding lui permet de réaliser son premier prototype en acier inoxydable pour le Garbicz Festival, en Pologne. Un modèle que l’on peut désormais trouver dans le parc de Hasenheide à Berlin.
courierinternational.com
Pour Lena Olvedi, faire pipi est une question politique puisque, là aussi, hommes et femmes ne sont pas égaux. Pour faire un pas de plus vers l’égalité des sexes, elle crée le Missoir, un urinoir féminin dont le premier modèle permanent vient d’être mis en place à Berlin.
Tandis que les urinoirs extérieurs sont disponibles gratuitement pour les hommes, les femmes doivent payer pour les toilettes publiques. Pour Lena Olvedi, inventrice du Missoir, il s’agit de rétablir une égalité entre les sexes, au moins sur ce plan-là.
D’abord utilisé lors de concerts et festivals, le Missoir s’installe définitivement à Berlin. Le premier exemplaire permanent a été installé dans le parc de Hasenheide, à Berlin, rapporte Die Zeit.
Le concept
Lena Olvedi est en “mission de changement sanitaire”. Contrairement aux toilettes à la turque, le Missoir fonctionne sans eau et dispose d’une protection contre les éclaboussures ainsi que d’un drain plus large, explique l’hebdomadaire allemand. De plus, conçu de cette façon, cet urinoir féminin n’a pas tendance à sentir aussi mauvais que les toilettes publiques et urinoirs classiques.
Outre l’aspect sanitaire, le Missoir est également simple d’utilisation. Il suffit de s’accroupir au-dessus de la grille en se tenant aux deux poignées métalliques situées de part et d’autre de l’urinoir. L’urine disparaît simplement à travers la fine grille, et ce sans éclaboussure, donc !
Plus d’égalité
N’importe quelle femme le sait : la file d’attente pour aller aux toilettes est bien souvent interminable. De plus, contrairement aux femmes, les hommes ont au moins deux options qui s’offrent à eux : les urinoirs et les toilettes. Grâce au Missoir, cette double option est désormais également proposée aux femmes – un pas supplémentaire vers l’égalité sanitaire.
Sans eau et plus économe, le Missoir est aussi une alternative plus écologique aux toilettes publiques, précise Die Zeit.
Le Missoir a fait du chemin depuis que Lena Olvedi en a eu l’idée en 2017. Les urinoirs féminins existaient déjà mais n’étaient généralement qu’une version plus au ras du sol des urinoirs masculins, sans vraiment se soucier du confort pour les femmes. C’est pour cela que la jeune femme a pensé à la grille au sol sur laquelle il suffit de s’accroupir :
Ils [les urinoirs féminins] fonctionnaient comme si la nature avait oublié quelque chose chez nous. Je ne veux pas pisser comme un homme. Je veux revenir à mes racines. Car c’est quand on est accroupi que la vessie se vide le mieux.”
En 2018, lorsqu’elle confectionne son premier Missoir, elle utilise simplement des palettes et des ustensiles trouvés sur les marchés aux puces. Après de multiples essais et diverses améliorations, le crowdfunding lui permet de réaliser son premier prototype en acier inoxydable pour le Garbicz Festival, en Pologne. Un modèle que l’on peut désormais trouver dans le parc de Hasenheide à Berlin.
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