http://www.monde-diplomatique.fr/2010/01/GHILES/18755
"A quelques kilomètres dOujda, capitale de la région marocaine de lOriental, le visiteur est confronté à une situation ubuesque : la route vers lAlgérie est barrée par des engins de travaux publics, quelques agents de sécurité déambulent et un calme étrange règne sur ce lieu qui devrait être un point de passage encombré entre les deux pays dAfrique du Nord les plus peuplés. Ce silence reflète la mésentente entre Rabat et Alger depuis une génération. En revanche, plus au sud, à Figuig, les soldats algériens traversent tranquillement la frontière pour prendre un café dans le royaume, tandis que les Marocains rendent visite à leurs cousins républicains sans que personne ne trouve à redire à ces échanges familiaux.
Le « coût du non-Maghreb » peut se décliner selon des partitions différentes : énergie, banques, transports, agroalimentaire, éducation, culture ou tourisme. Le commerce entre Etats dAfrique du Nord équivaut à 1,3 % de leurs échanges extérieurs, le taux régional le plus bas du monde. Deux conférences intitulées « Du coût du non-Maghreb au tigre nord-africain (1) » et un rapport du Peterson Institute (2) ont amplement mis en relief les avantages dont bénéficieraient les peuples dune Afrique du Nord dont les frontières seraient ouvertes. Quand on réunit des chefs dentreprise maghrébins, la plupart nexpriment quune envie, celle de pouvoir se déployer dans un espace qui transcende les divisions nationales.
La suite sur le lien ci-dessus.
"A quelques kilomètres dOujda, capitale de la région marocaine de lOriental, le visiteur est confronté à une situation ubuesque : la route vers lAlgérie est barrée par des engins de travaux publics, quelques agents de sécurité déambulent et un calme étrange règne sur ce lieu qui devrait être un point de passage encombré entre les deux pays dAfrique du Nord les plus peuplés. Ce silence reflète la mésentente entre Rabat et Alger depuis une génération. En revanche, plus au sud, à Figuig, les soldats algériens traversent tranquillement la frontière pour prendre un café dans le royaume, tandis que les Marocains rendent visite à leurs cousins républicains sans que personne ne trouve à redire à ces échanges familiaux.
Le « coût du non-Maghreb » peut se décliner selon des partitions différentes : énergie, banques, transports, agroalimentaire, éducation, culture ou tourisme. Le commerce entre Etats dAfrique du Nord équivaut à 1,3 % de leurs échanges extérieurs, le taux régional le plus bas du monde. Deux conférences intitulées « Du coût du non-Maghreb au tigre nord-africain (1) » et un rapport du Peterson Institute (2) ont amplement mis en relief les avantages dont bénéficieraient les peuples dune Afrique du Nord dont les frontières seraient ouvertes. Quand on réunit des chefs dentreprise maghrébins, la plupart nexpriment quune envie, celle de pouvoir se déployer dans un espace qui transcende les divisions nationales.
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