François qui? Ah oui, François Bayrou. Excusez-nous, mais on est en plein épluchage de navets. Compliqué hein le navet avec ses deux peaux à ôter avec le couteau économe. Tiens d'ailleurs pendant qu'on y est, interrogeons nous: le navet est-il bayrouiste?
Vous la trouvez incongrue notre question? Pas tant que ça peut-être. Regardez un navet: c'est un légume rond qui croît autour de son centre. En terre, il porte tantôt à gauche tantôt à droite suivant les aléas du terrain et la main du jardinier. Tout comme le Bayrou est plus audible quand il est en campagne, le navet est toujours meilleur quand il est cueilli en pleine croissance. Après, il devient creux et spongieux.
Troisième légume et troisième couteau
En cuisine comme en politique, le navet et François Bayrou partagent cette place ingrate mais nécessaire du troisième légume et du troisième couteau sans qui pourtant on ne saurait faire des bouillons goûteux et des scrutins trépidants. Que serait en effet un pot-au-feu sans une poignée de navets? Une élection présidentielle sans François Bayrou?
Le problème après, c'est qu'ils ont du mal à résister aux mijotages prolongés. Le navet se défait à la cuisson tout comme le Bayrou s'étiole au lendemain des élections. C'est d'autant plus injuste qu'ils ont su tenir leurs rangs et donner du goût aux chaudrons les plus bouillonnants. Il en résulte une profonde blessure narcissique qui les rendent immangeables à la morte saison. A moins de confire l'un dans le miel et les épices et l'autre dans le charisme dont il se croit porteur. Allez bonne fricassée de navets bayrouistes pour les six mois à venir.
http://www.liberation.fr/politiques/01012367910-le-navet-est-il-bayrouiste
Vous la trouvez incongrue notre question? Pas tant que ça peut-être. Regardez un navet: c'est un légume rond qui croît autour de son centre. En terre, il porte tantôt à gauche tantôt à droite suivant les aléas du terrain et la main du jardinier. Tout comme le Bayrou est plus audible quand il est en campagne, le navet est toujours meilleur quand il est cueilli en pleine croissance. Après, il devient creux et spongieux.
Troisième légume et troisième couteau
En cuisine comme en politique, le navet et François Bayrou partagent cette place ingrate mais nécessaire du troisième légume et du troisième couteau sans qui pourtant on ne saurait faire des bouillons goûteux et des scrutins trépidants. Que serait en effet un pot-au-feu sans une poignée de navets? Une élection présidentielle sans François Bayrou?
Le problème après, c'est qu'ils ont du mal à résister aux mijotages prolongés. Le navet se défait à la cuisson tout comme le Bayrou s'étiole au lendemain des élections. C'est d'autant plus injuste qu'ils ont su tenir leurs rangs et donner du goût aux chaudrons les plus bouillonnants. Il en résulte une profonde blessure narcissique qui les rendent immangeables à la morte saison. A moins de confire l'un dans le miel et les épices et l'autre dans le charisme dont il se croit porteur. Allez bonne fricassée de navets bayrouistes pour les six mois à venir.
http://www.liberation.fr/politiques/01012367910-le-navet-est-il-bayrouiste