Le nouveau satellite iranien fait flipper les Etats-Unis

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Casablanca d'antan
VIB
mardi 3 février 2009 - 22h:18

D’après Al Jazeera.net

Les États-Unis ont exprimé leur « vive préoccupation » après que l’Iran ait lancé son premier satellite réalisé de façon autonome.

obert Wood, un porte-parole du département d’État américain, a déclaré mardi que le lancement de satellites par Téhéran pourrait « éventuellement conduire au développement de missiles balistiques ».

Les craintes ont été également exprimées par Geoff Morrell, le secrétaire du service de presse du Pentagone. Selon lui le lancement de mardi renforce le soupçon que l’Iran puisse ensuite développer un missile « de plus longue portée ».

Le satellite, baptisé Omid (Espoir), a été mis en orbite par une fusée et est le premier d’une série que l’Iran envisage de placer dans l’espace d’ici la fin de l’année prochaine.

« Avec ce lancement, la République islamique d’Iran a officiellement gagné une présence dans l’espace », a déclaré lors d’une émission Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien.

Le satellite Omid restera en orbite pendant trois mois dans le cadre d’un programme, selon des responsables iraniens, visant à améliorer les télécommunications et la surveillance des catastrophes naturelles.

Craintes sur le nucléaire

Ahmadinejad a fait du développement scientifique qui, souvent met le pays en opposition avec l’Occident, un thème central de sa présidence.

Le lancement du satellite illustre le développement de technologies que de nombreux pays craignent voir un jour être utilisées pour envoyer des armes nucléaires. L’Iran a toujours affirmé ne pas avoir d’intention à ce propos.

L’agence de presse iranienne Fars a publié l’information selon laquelle le satellite « avait été conçu pour recueillir de l’information et tester des équipements [...] pour aider les experts iraniens à envoyer un satellite opérationnel dans l’espace ».

Selon l’agence de presse, le lancement a été « une nouvelle réalisation des scientifiques iraniens en dépit des sanctions ».

L’Iran fait face à deux séries de sanctions imposées par le conseil de sécurité des Nations Unies, en raison de son refus d’arrêter l’enrichissement d’uranium, activité qui selon les États-Unis et d’autres pays occidentaux pourrait conduire à la production d’armes nucléaires.

Téhéran affirme que ses ambitions nucléaires sont limitées à la production d’électricité.

Un satellite a été mis en orbite par l’Iran en 2005, mais il avait été lancé par une fusée russe.
 
Moi je pense : les rebeus qui flippent.
Moubarek 30 ans comme president et il est tjs mendiant de la terre:chaque année les USA lui verse 5 milliards de dollars
Le Maghreb:40 au pouvoirs:ben ali+l'armée algerienne+m5+m6........Et nos haragas meurent par milliers en medeteranée
Le moyens orient:60% de la population est analphabete
Et voilà un perse qui fait plier l'occident
Meme si demain les christianistes l'attaque,l'histoire le mentionnera comme un leader qui travaille pour son peuple
 
Y a des pays qui s'ingénient à créer des satellites tandis que d'autres construisent des hôtels pour touristes. Je sais, c'est moins complqiué.
 
Hillary Clinton met en garde l'Iran

Après Paris, Londres et Berlin, Washington monte au créneau contre l'Iran. C'est Hillary Clinton, tout juste entrée en fonction à la tête de la diplomatie américaine, qui met en garde l'Iran. La secrétaire d'Etat américaine prévient le président Ahmadinejad contre d'éventuelles «conséquences» s'il ne respectait pas les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, l'appelant à cesser ses activités d'enrichissement d'uranium.



«Les Etats-Unis et l'Allemagne doivent coopérer pour que l'Iran respecte ses obligations envers la communauté internationale», a déclaré Hillary Clinton en recevant son homologue allemand, Frank Walter Steinmeier. «Le président (Barack) Obama a exprimé l'intention de mener une diplomatie rigoureuse, mais directe à l'égard de l'Iran, mais si l'Iran ne respecte pas les mandats du Conseil de sécurité de l'ONU et de l'AIEA, il doit y avoir des conséquences», a-t-elle déclaré.

Plus tôt dans la journée, l'annonce par la République islamique de la mise en orbite d'un satellite avait déjà déclenché l'ire du porte-parole de la Maison-Blanche, Robert Gibbs. Les Etats-Unis utiliseront «tous (les) éléments de (leur) puissance nationale» pour faire face aux différents défis posés par l'Iran, avait-il averti. Les activités nucléaires et balistiques de l'Iran, les menaces iraniennes contre l'allié israélien et le soutien du régime islamique aux terroristes constituent des «motifs de très vive inquiétude pour cette administration», avait ajouté M. Gibbs.


Le Parisien
 
La France inquiète du satellite lancé par l'Iran

La France, et l'ensemble de la communauté internationale, s'inquiètent. La République islamique d'Iran a en effet annoncé avoir placé en orbite son premier satellite, de fabrication 100% iranienne. Selon le quai d'Orsay, ce type de satellite est en effet d'une technologique très similaire à celle des missiles balistiques.

«C'est le premier satellite a être lancé dans l'histoire de notre nation et il était porté par la fusée Safir-2», a rapporté mardi l'agence Fars.

Si la mise en orbite d'Omid est confirmée, l'Iran serait le deuxième pays de la région, après Israël, à disposer d'une capacité de lancement de satellites.

«Les activités satellitaires de l'Iran (étaient) uniquement destinées à la paix»

L'Iran a tâché de se montrer rassurant sur ses intentions. Le chef de la diplomatie iranienne Manouchehr Mottaki a assuré, en marge d'un sommet de l'Union africaine à Addis Abeba, que «les activités satellitaires de l'Iran (étaient) uniquement destinées à la paix. Nos capacités militaires ont des visées défensives».

Mais le message de paix et d'amitié lancé le président Mahmoud Ahmadinejad n'a pas vraiment suffi à rassurer les occidentaux. Pas plus que le nom du satellite, baptisé Omid («Espoir»). On craint en effet que ce programme spatial ne serve avant tout à développer ses capacités balistiques. En France, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères s'est dit «inquiète» par la mise sur orbite d'un satellite par l'Iran, car la technologie employée est «très similaire» à celle des missiles balistiques.

Théoriquement capable de frapper Israël et le sud-est de l'Europe

Les fusées Kavoshgar (lancée en novembre dernier) et Safir (en août) semblent en effet dérivées du missile balistique Shahab-3, le plus performant de son arsenal, avec une portée déclarée de près de 2000 km. Cet engin, issu du No-dong nord-coréen, peut donc théoriquement frapper Israël et le sud-est de l'Europe.

Les autorités iraniennes et les agences de presse ont rapidement salué le succès de l'opération. Il a «des communications avec une station à terre pour effectuer des mesures d'orbite et de télémesure», selon l'agence Irna. Mais les experts et pays occidentaux accueillent généralement les annonces iraniennes dans ce domaine avec un certain scepticisme. La France avait mis en doute l'annonce en février dernier du lancement dans l'espace de la fusée Kavoshgar-1, estimant qu'un tel engin «ne disposait pas de capacités extra-atmosphériques».

Leparisien.fr avec AFP
 
La France inquiète du satellite lancé par l'Iran

La France, et l'ensemble de la communauté internationale, s'inquiètent. La République islamique d'Iran a en effet annoncé avoir placé en orbite son premier satellite, de fabrication 100% iranienne. Selon le quai d'Orsay, ce type de satellite est en effet d'une technologique très similaire à celle des missiles balistiques.

«C'est le premier satellite a être lancé dans l'histoire de notre nation et il était porté par la fusée Safir-2», a rapporté mardi l'agence Fars.

Si la mise en orbite d'Omid est confirmée, l'Iran serait le deuxième pays de la région, après Israël, à disposer d'une capacité de lancement de satellites.

«Les activités satellitaires de l'Iran (étaient) uniquement destinées à la paix»

L'Iran a tâché de se montrer rassurant sur ses intentions. Le chef de la diplomatie iranienne Manouchehr Mottaki a assuré, en marge d'un sommet de l'Union africaine à Addis Abeba, que «les activités satellitaires de l'Iran (étaient) uniquement destinées à la paix. Nos capacités militaires ont des visées défensives».

Mais le message de paix et d'amitié lancé le président Mahmoud Ahmadinejad n'a pas vraiment suffi à rassurer les occidentaux. Pas plus que le nom du satellite, baptisé Omid («Espoir»). On craint en effet que ce programme spatial ne serve avant tout à développer ses capacités balistiques. En France, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères s'est dit «inquiète» par la mise sur orbite d'un satellite par l'Iran, car la technologie employée est «très similaire» à celle des missiles balistiques.

Théoriquement capable de frapper Israël et le sud-est de l'Europe

Les fusées Kavoshgar (lancée en novembre dernier) et Safir (en août) semblent en effet dérivées du missile balistique Shahab-3, le plus performant de son arsenal, avec une portée déclarée de près de 2000 km. Cet engin, issu du No-dong nord-coréen, peut donc théoriquement frapper Israël et le sud-est de l'Europe.

Les autorités iraniennes et les agences de presse ont rapidement salué le succès de l'opération. Il a «des communications avec une station à terre pour effectuer des mesures d'orbite et de télémesure», selon l'agence Irna. Mais les experts et pays occidentaux accueillent généralement les annonces iraniennes dans ce domaine avec un certain scepticisme. La France avait mis en doute l'annonce en février dernier du lancement dans l'espace de la fusée Kavoshgar-1, estimant qu'un tel engin «ne disposait pas de capacités extra-atmosphériques».

Leparisien.fr avec AFP

Salam

Bravo l'Iran ! ;) Continuez à inquiéter les Occidentaux :langue:
A quand les autres pays musulmans ?
 
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