Du nouveau dans les relations entre bailleurs et locataires. Un décret d’application de la loi Alur, entré en vigueur au 1er juin, précise la rédaction des états des lieux d’entrée et de sortie du logement. Une avancée ? A voir…
Alors qu’aucune règlementation ne spécifiait jusqu’à présent ce que devaient contenir ces documents, ils devront intégrer à l’avenir un certain nombre d’informations obligatoires.
Parmi les plus importantes :
- Dans les documents d’entrée et de sortie :
pour chaque pièce, la description précise de l'état des revêtements des sols, murs et plafonds, et des différents équipements du logement ;
les relevés des compteurs individuels de consommation d'eau ou d'énergie ;
le détail et la destination de chaque clé ou de tout autre moyen d'accès au logement et aux éventuels locaux communs ;
- A la sortie du logement :
l'adresse du nouveau domicile ou du lieu d'hébergement du locataire ; la date de réalisation de l'état des lieux d'entrée ; éventuellement, les évolutions de l'état de chaque pièce et partie du logement constatées depuis l'établissement de l'état des lieux d'entrée.
De quoi sécuriser chaque partie ? Pas franchement. D’après la CGL le texte ne s’attaque pas au problème majeur de l’état des lieux : "depuis quelques années, nombre de bailleurs ou représentants de bailleurs ont pris la fâcheuse habitude d’imposer des documents pré-remplis concernant l’état des équipements à leurs locataires.
Vous acceptez de parapher ou vous cherchez un autre logement… Ce n’est pas en imposant un document type que l’on va stopper ce genre de pratiques", observe Michel Fréchet, président de la Confédération générale du logement.
Autre point, autre interrogation : l’efficacité de la grille de vétusté que le texte incite à joindre à l’état des lieux.
Dès l’entrée dans le logement, cette grille précisera la durée de vie théorique de chaque équipement.
.../...
Alors qu’aucune règlementation ne spécifiait jusqu’à présent ce que devaient contenir ces documents, ils devront intégrer à l’avenir un certain nombre d’informations obligatoires.
Parmi les plus importantes :
- Dans les documents d’entrée et de sortie :
pour chaque pièce, la description précise de l'état des revêtements des sols, murs et plafonds, et des différents équipements du logement ;
les relevés des compteurs individuels de consommation d'eau ou d'énergie ;
le détail et la destination de chaque clé ou de tout autre moyen d'accès au logement et aux éventuels locaux communs ;
- A la sortie du logement :
l'adresse du nouveau domicile ou du lieu d'hébergement du locataire ; la date de réalisation de l'état des lieux d'entrée ; éventuellement, les évolutions de l'état de chaque pièce et partie du logement constatées depuis l'établissement de l'état des lieux d'entrée.
De quoi sécuriser chaque partie ? Pas franchement. D’après la CGL le texte ne s’attaque pas au problème majeur de l’état des lieux : "depuis quelques années, nombre de bailleurs ou représentants de bailleurs ont pris la fâcheuse habitude d’imposer des documents pré-remplis concernant l’état des équipements à leurs locataires.
Vous acceptez de parapher ou vous cherchez un autre logement… Ce n’est pas en imposant un document type que l’on va stopper ce genre de pratiques", observe Michel Fréchet, président de la Confédération générale du logement.
Autre point, autre interrogation : l’efficacité de la grille de vétusté que le texte incite à joindre à l’état des lieux.
Dès l’entrée dans le logement, cette grille précisera la durée de vie théorique de chaque équipement.
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