Le paludisme, également appelé malaria, tue entre un et deux millions de personnes par an, selon l'OMS, dont une majorité d'enfants. Elle est causée par un parasite, le Plasmodium falciparum, transmis d'homme à homme par l'intermédiaire des moustiques. Un parasite dont on retrouve un proche parent chez le chimpanzé, le Plasmodium reichenowi. Jusqu'à présent, les scientifiques pensaient que ces deux parasites avaient une origine commune. Or, les auteurs de l'étude ont mis en évidence que le parasite de l'homme est vraisemblablement issu de celui du chimpanzé.
Le paludisme ne se serait donc pas développé chez l'homme de façon autonome, il lui aurait été transmis par un moustique qui se serait précédemment nourri du sang d'un chimpanzé infecté. Mais contrairement au virus Ebola et au VIH, dont le passage de l'animal à l'homme est très récent, la transmission de la malaria s'est probablement opérée il y a plusieurs milliers d'années. "Nous savons désormais qu'une maladie qui saute d'un animal à un être humain peut perdurer (...) des milliers d'années", souligne le professeur Wolfe.
Selon lui, cette découverte pourrait in fine améliorer le traitement du paludisme, voire faciliter la mise au point d'un vac
Le paludisme ne se serait donc pas développé chez l'homme de façon autonome, il lui aurait été transmis par un moustique qui se serait précédemment nourri du sang d'un chimpanzé infecté. Mais contrairement au virus Ebola et au VIH, dont le passage de l'animal à l'homme est très récent, la transmission de la malaria s'est probablement opérée il y a plusieurs milliers d'années. "Nous savons désormais qu'une maladie qui saute d'un animal à un être humain peut perdurer (...) des milliers d'années", souligne le professeur Wolfe.
Selon lui, cette découverte pourrait in fine améliorer le traitement du paludisme, voire faciliter la mise au point d'un vac