Le Parti Authenticité et Modernité (PAM) a passé avec succès son premier test électoral pendant les municipales du 12 juin. Il arrive en tête du scutin avec 21,7% des quelque 27 800 sièges à pourvoir.
La dernière-née des formations politiques marocaines, le Parti Authenticité et Modernité (PAM), fondé par un proche du roi Mohammed VI en 2008, est sorti vainqueur des élections municipales de vendredi, marquées aussi par un modeste score du parti islamiste.
Plus de 7 millions de Marocains, sur un total de quelque 13.360.000 inscrits, ont voté cette année, une participation de 52,4% légèrement inférieure à celle du précédent scrutin (54%), en 2003, a annoncé le ministre de l'Intérieur Chakib Benmoussa samedi au cours d'une conférence de presse.
Il s'agit d'une "participation encourageante", a noté M. Benmoussa.
http://www.jeuneafrique.com/Article...Le-PAM-en-tete-des-elections-municipales.html
La dernière-née des formations politiques marocaines, le Parti Authenticité et Modernité (PAM), fondé par un proche du roi Mohammed VI en 2008, est sorti vainqueur des élections municipales de vendredi, marquées aussi par un modeste score du parti islamiste.
Plus de 7 millions de Marocains, sur un total de quelque 13.360.000 inscrits, ont voté cette année, une participation de 52,4% légèrement inférieure à celle du précédent scrutin (54%), en 2003, a annoncé le ministre de l'Intérieur Chakib Benmoussa samedi au cours d'une conférence de presse.
Il s'agit d'une "participation encourageante", a noté M. Benmoussa.
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Résultat "décevant" du PJD
Pour le PJD, il s'agit d'un résultat décevant, selon plusieurs analystes.
"Notre ambition est d'arriver en tête", avait affirmé à l'AFP son secrétaire général Abdelillah Benkirane à la veille du scrutin, précisant qu'il avait "ciblé les grandes villes".
Et lors des dernières législatives, en 2007, l'Istiqlal l'avait emporté en nombre de sièges mais le PJD était arrivé premier en nombre de voix.
Entre-temps, le PAM est venu bouleverser le jeu politique marocain en raison notamment de la personnalité de son fondateur, devenu la coqueluche des médias, et de ses relations privilégiées avec le palais royal.
Jusqu'au 29 mai, il appartenait à la coalition gouvernementale, qu'il a lâchée pour basculer dans l'opposition.