mar. 25 mars 2025 à 8:55 PM UTC+1
FILIPPO MONTEFORTE / AFP Le pape François salue depuis une fenêtre de l’hôpital Gemelli avant de sortir de l’hôpital après cinq semaines d’hospitalisation pour une pneumonie, à Rome, le 23 mars 2025.
RELIGION - « On pensait vraiment qu’on n’arriverait pas à le sauver ». Le médecin du pape François, Sergio Alfieri, s’est confié ce mardi 25 mars dans une longue interview au quotidien italien Corriere della Sera. Pendant cinq semaines d’hospitalisation, il est resté au chevet du souverain pontife, qui luttait contre une double pneumonie.
Le pape François, agé de 88 ans, a frôlé la mort à plusieurs reprises lors de son séjour à l’hôpital Gemelli de Romealors, et en était conscient, raconte Sergio Alfier. « Dès le premier jour, il nous a demandé de lui dire la vérité et a voulu que nous la partagions publiquement », a-t-il confié.
Le pape François fait sa première apparition publique, très diminué mais souriant
Sergio Alfieri se souvient en particulier de la date du 28 février, lorsque le pape a été pris d’une crise respiratoire avec vomissements. « Nous étions tous conscients que la situation s’était encore aggravée et qu’il y avait un risque qu’il ne s’en sorte pas », raconte-t-il. « Nous avons du choisir entre arrêter et le laisser partir, ou le forcer et essayer tous les médicaments et toutes les thérapies possibles, en courant le risque très élevé d’endommager d’autres organes », ajoute-t-il.
C’est finalement cette seconde option qui a été retenue, permettant de sauver le jésuite argentin, sorti de l’hôpital ce dimanche. Mais le traitement a été éprouvant. Derrière le pape, « nous avons vu l’homme qui souffrait », confie Sergio Alfieri.
Quelques jours après la crise du 28 février, un reflux lors d’un repas a provoqué une inhalation. « Dans ces cas-là, si l’on n’est pas secouru rapidement, on risque la mort subite, en plus des complications pulmonaires, alors que ces organes étaient déjà les plus compromis. C’était terrible, nous avons vraiment pensé que nous n’allions pas pouvoir le sauver », explique le médecin.
l est en mesure d’y concélébrer la messe dans la chapelle située au deuxième étage, mais aucune visite n’est à signaler ces deux derniers jours « en dehors de ses plus proches collaborateurs », a précisé le Vatican.
« Il a certainement des prescriptions à respecter à ce stade, comme éviter les contacts avec des groupes de personnes ou avec des enfants qui peuvent être porteurs de nouvelles infections », précise Sergio Alfieri. « Quand il est parti, nous avons discuté et promis de ne pas gâcher les efforts que nous avions faits. Mais c’est le pape, ce n’est pas à nous de dicter les comportements ».
Les médecins ont prescrit au souverain pontife une convalescence d’au moins deux mois.
Le HuffPost :
FILIPPO MONTEFORTE / AFP Le pape François salue depuis une fenêtre de l’hôpital Gemelli avant de sortir de l’hôpital après cinq semaines d’hospitalisation pour une pneumonie, à Rome, le 23 mars 2025.
RELIGION - « On pensait vraiment qu’on n’arriverait pas à le sauver ». Le médecin du pape François, Sergio Alfieri, s’est confié ce mardi 25 mars dans une longue interview au quotidien italien Corriere della Sera. Pendant cinq semaines d’hospitalisation, il est resté au chevet du souverain pontife, qui luttait contre une double pneumonie.
Le pape François, agé de 88 ans, a frôlé la mort à plusieurs reprises lors de son séjour à l’hôpital Gemelli de Romealors, et en était conscient, raconte Sergio Alfier. « Dès le premier jour, il nous a demandé de lui dire la vérité et a voulu que nous la partagions publiquement », a-t-il confié.
Le pape François fait sa première apparition publique, très diminué mais souriant
Sergio Alfieri se souvient en particulier de la date du 28 février, lorsque le pape a été pris d’une crise respiratoire avec vomissements. « Nous étions tous conscients que la situation s’était encore aggravée et qu’il y avait un risque qu’il ne s’en sorte pas », raconte-t-il. « Nous avons du choisir entre arrêter et le laisser partir, ou le forcer et essayer tous les médicaments et toutes les thérapies possibles, en courant le risque très élevé d’endommager d’autres organes », ajoute-t-il.
C’est finalement cette seconde option qui a été retenue, permettant de sauver le jésuite argentin, sorti de l’hôpital ce dimanche. Mais le traitement a été éprouvant. Derrière le pape, « nous avons vu l’homme qui souffrait », confie Sergio Alfieri.
Quelques jours après la crise du 28 février, un reflux lors d’un repas a provoqué une inhalation. « Dans ces cas-là, si l’on n’est pas secouru rapidement, on risque la mort subite, en plus des complications pulmonaires, alors que ces organes étaient déjà les plus compromis. C’était terrible, nous avons vraiment pensé que nous n’allions pas pouvoir le sauver », explique le médecin.
De retour au Vatican, les thérapies se poursuivent
Après 38 jours d’hospitalisation, le pape argentin est retourné dimanche à la Maison Sainte-Marthe, la résidence où il vit au sein du Vatican. Il y poursuit ses traitements, notamment une rééducation respiratoire « afin de récupérer pleinement l’usage de la respiration et de la parole », a indiqué le service de presse du Saint-Siège.l est en mesure d’y concélébrer la messe dans la chapelle située au deuxième étage, mais aucune visite n’est à signaler ces deux derniers jours « en dehors de ses plus proches collaborateurs », a précisé le Vatican.
« Il a certainement des prescriptions à respecter à ce stade, comme éviter les contacts avec des groupes de personnes ou avec des enfants qui peuvent être porteurs de nouvelles infections », précise Sergio Alfieri. « Quand il est parti, nous avons discuté et promis de ne pas gâcher les efforts que nous avions faits. Mais c’est le pape, ce n’est pas à nous de dicter les comportements ».
Les médecins ont prescrit au souverain pontife une convalescence d’au moins deux mois.
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