Algérie, tunisie, Maroc : c'est la même tronche, lol
extrait :
Algérie. Fichtre ! L’Algérie est sérieusement épinglée par Amnesty International dont la délégation s’est vue refuser l’accès au pays. Pour faire simple, la promulgation de nouvelles lois d’amnistie a renforcé l’impunité dont bénéficient les responsables d’atteintes flagrantes aux droits humains. Du coup, critiquer les dérives des forces de sécurité pendant la guerre civile est devenu une infraction pénale. Et toujours pas le début du commencement d’une enquête sur les nombreux cas de disparitions forcées dans les années 90. Par contre, Réconciliation nationale oblige, quelques 2 200 “repentis” ont été libérés. Enfin, les journalistes, syndicalistes et défenseurs des droits humains sont harcelés par les forces de l’ordre, quand ce n’est pas embastillés !
Tunisie. Le régime du “Zinochet” local, alias le président Ben Ali, continue de réprimer tous azimuts. Les abus sont particulièrement nombreux dans « la guerre contre le terrorisme » que livrent les forces de l’ordre aux méchants barbus qui veulent installer un califat au Maghreb : arrestations arbitraires, tortures, condamnations à de lourdes peines de prison… Zinochet et ses sbires n’y vont pas de main morte, surtout contre les barbus suspectés d’appartenir au GSPC. Quant à la liberté d’expression, elle reste ridicule. Seule lueur d’espoir : l’Union Européenne a protesté plusieurs fois face à tant de dérives.
Maroc. Bien que le royaume enchanté soit le mieux placé en matière de droits de l’homme, il lui reste du chemin à parcourir pour prétendre devenir une démocratie. Les Sahraouis qui militent pour un référendum d’autodétermination au Sahara occidental continuent d’être malmenés et condamnés à de la prison ferme pour leurs opinions politiques. Les islamistes sont arrêtés à tour de bras et condamnés à de lourdes peines sur les bases d’une loi anti-terroriste floue. Mais les plus mal lotis sont les migrants subsahariens qui, outre leurs expulsions illégales, subissent parfois des sévices sexuels.