amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Le PJD tient à voler diplomatiquement de ses propres ailes. Et il tient à le faire savoir. Ce qui au demeurant provoque lire de lestablishment. En plein crise avec lIran, une délégation du groupe parlementaire de la formation de la lampe, composée de Mustapha Ramid, Bassima Hakaoui, Abdelkader Amara et Mustapha Ibrahimi, a effectué une visite aux pays des mollahs.
Sous dautres cieux plus cléments démocratiquement parlant, la nouvelle aurait passé inaperçue, tellement elle est ancrée dans les us démocratiques. Seulement au Maroc, laffaire prenne une autre tournure.
Cette visite en Iran est une opportunité pour régler quelques comptes en suspens avec le PJD, c'est jouer en quelques sortes les prolongations du match du limogeage de lex-maire de Meknès. Certains organes de presse gravitant autour des cercles du pouvoir ont sauté sur loccasion pour mener une campagne virulente contre le déplacement des députés islamistes en Iran.
Le quotidien arabophone Annahar Al Maghribia dans son édition du jeudi évoquant la visite a titré sur le PJD entre la loyauté à la nation et la loyauté à Iran. Un titre qui rappelle certains pages sombres de lhistoire du Maroc.
Le quotidien francophone Aujourdhui le Maroc a pour sa part qualifié la visite de « provocation ». Le journal estime quen « en faisant ce voyage, Mustapha Ramid et ses amis pouvaient-ils ignorer quun tel déplacement navait de chances dêtre interprété que comme une provocation ou pire encore comme un soutien aux velléités expansionnistes de Téhéran dans le Golfe arabique notamment en direction du Koweït, des Emirats Arabes Unis et du Bahreïn ? Si tel est le cas, leur attitude serait dune légèreté incommensurable ».
La semaine dernière à lissue dune visite du chef de la diplomatie du Bahreïn à Téhéran, les deux pays ont annoncé la fin de la crise diplomatique suite aux déclarations de certains officiels iraniens qualifiant Bahreïn de 14ième province iranienne. Si la hache de guerre est enterré au Golfe persique, au Maroc ce nest pas encore le cas. Chez-nous, il y a manifestement des Marocains plus Bahreinis que les propres Bahreinis.
Il ny a pas que la presse qui doit cohabiter avec lépée brandi des lignes rouges, les députés ont également des lignes rouges à ne pas franchir. Avec cette affaire, la « diplomatie parlementaire » dont les louanges si chantées par les députés en prenne un sérieux coup de frein, elle se trouve corseter à faire de la figuration et du coup condamner à suivre religieusement la voie tracée par le pouvoir si non elle serait qualifier de « provocation » ou de « trahison ».
m.j
source : numedya
Sous dautres cieux plus cléments démocratiquement parlant, la nouvelle aurait passé inaperçue, tellement elle est ancrée dans les us démocratiques. Seulement au Maroc, laffaire prenne une autre tournure.
Cette visite en Iran est une opportunité pour régler quelques comptes en suspens avec le PJD, c'est jouer en quelques sortes les prolongations du match du limogeage de lex-maire de Meknès. Certains organes de presse gravitant autour des cercles du pouvoir ont sauté sur loccasion pour mener une campagne virulente contre le déplacement des députés islamistes en Iran.
Le quotidien arabophone Annahar Al Maghribia dans son édition du jeudi évoquant la visite a titré sur le PJD entre la loyauté à la nation et la loyauté à Iran. Un titre qui rappelle certains pages sombres de lhistoire du Maroc.
Le quotidien francophone Aujourdhui le Maroc a pour sa part qualifié la visite de « provocation ». Le journal estime quen « en faisant ce voyage, Mustapha Ramid et ses amis pouvaient-ils ignorer quun tel déplacement navait de chances dêtre interprété que comme une provocation ou pire encore comme un soutien aux velléités expansionnistes de Téhéran dans le Golfe arabique notamment en direction du Koweït, des Emirats Arabes Unis et du Bahreïn ? Si tel est le cas, leur attitude serait dune légèreté incommensurable ».
La semaine dernière à lissue dune visite du chef de la diplomatie du Bahreïn à Téhéran, les deux pays ont annoncé la fin de la crise diplomatique suite aux déclarations de certains officiels iraniens qualifiant Bahreïn de 14ième province iranienne. Si la hache de guerre est enterré au Golfe persique, au Maroc ce nest pas encore le cas. Chez-nous, il y a manifestement des Marocains plus Bahreinis que les propres Bahreinis.
Il ny a pas que la presse qui doit cohabiter avec lépée brandi des lignes rouges, les députés ont également des lignes rouges à ne pas franchir. Avec cette affaire, la « diplomatie parlementaire » dont les louanges si chantées par les députés en prenne un sérieux coup de frein, elle se trouve corseter à faire de la figuration et du coup condamner à suivre religieusement la voie tracée par le pouvoir si non elle serait qualifier de « provocation » ou de « trahison ».
m.j
source : numedya