Ce plan Vigipirate est au niveau d'alerte "rouge" depuis les attentats de Londres de juillet 2005, rappelle le ministère de l'Intérieur sur son site internet. Le niveau le plus haut, couleur "écarlate", vise selon le ministère à "prévenir le risque d'attentats majeurs (simultanés ou non), mettre en place les moyens de secours et de riposte appropriés, des mesures particulièrement contraignantes pouvant être mises en oeuvre, protéger les institutions et assurer la continuité de l'action gouvernementale".
Mesures exceptionnelles
"Ecarlate" est le dernier niveau avant l'application des mesures d'exception prévues par la Constitution de 1958 (article 16, état d'urgence). Il comprend notamment des visites et contrôles d'accès aux trains grandes lignes, restrictions ou interdictions de circulation dans les tunnels, l'arrêt du trafic aérien civil, la limitation ou arrêt de la distribution de l'eau du robinet et la mise en place d'un réseau de substitution.
Au niveau "écarlate", le plan Vigipirate peut également impliquer d'autres mesures telles que la suspension des transports urbains, particulièrement souterrains, dans toutes ou une partie des villes de France, ou la suspension de toute activité scolaire. Mais selon des experts, le niveau "écarlate" est si contraignant qu'il doit être réservé à prévenir une menace précise et imminente.
Les autres niveaux
Au niveau inférieur, couleur "rouge", Vigipirate prévoit notamment des contrôles aléatoires d'accès aux trains, des patrouilles dans les TGV, la restriction ou l'interdiction de vastes portions de l'espace aérien et la constitution de stocks d'eau potable.
D'après le ministère de l'Intérieur, il s'agit alors de prendre les mesures nécessaires pour prévenir le risque avéré d'un ou plusieurs attentats graves et mettre en place les moyens de secours et de riposte appropriés, en acceptant les contraintes imposées à l'activité sociale et économique.
Le premier niveau "jaune" consiste à "accentuer la vigilance, face à des risques réels mais encore imprécis par des mesures locales, tandis que le niveau "orange" vise à "prévenir le risque d'une action terroriste considérée comme plausible".
Mesures exceptionnelles
"Ecarlate" est le dernier niveau avant l'application des mesures d'exception prévues par la Constitution de 1958 (article 16, état d'urgence). Il comprend notamment des visites et contrôles d'accès aux trains grandes lignes, restrictions ou interdictions de circulation dans les tunnels, l'arrêt du trafic aérien civil, la limitation ou arrêt de la distribution de l'eau du robinet et la mise en place d'un réseau de substitution.
Au niveau "écarlate", le plan Vigipirate peut également impliquer d'autres mesures telles que la suspension des transports urbains, particulièrement souterrains, dans toutes ou une partie des villes de France, ou la suspension de toute activité scolaire. Mais selon des experts, le niveau "écarlate" est si contraignant qu'il doit être réservé à prévenir une menace précise et imminente.
Les autres niveaux
Au niveau inférieur, couleur "rouge", Vigipirate prévoit notamment des contrôles aléatoires d'accès aux trains, des patrouilles dans les TGV, la restriction ou l'interdiction de vastes portions de l'espace aérien et la constitution de stocks d'eau potable.
D'après le ministère de l'Intérieur, il s'agit alors de prendre les mesures nécessaires pour prévenir le risque avéré d'un ou plusieurs attentats graves et mettre en place les moyens de secours et de riposte appropriés, en acceptant les contraintes imposées à l'activité sociale et économique.
Le premier niveau "jaune" consiste à "accentuer la vigilance, face à des risques réels mais encore imprécis par des mesures locales, tandis que le niveau "orange" vise à "prévenir le risque d'une action terroriste considérée comme plausible".