En Biélorussie, il y a en ce moment une activité militaire accrue, fanfaronne Alexandre Loukachenko. Mais quelles sont les options du dictateur ?
Mais Loukachenko pourrait-il même se permettre d’intervenir activement dans la guerre ? Il y a plusieurs raisons pour lesquelles le dictateur, malgré les paroles répétées et les serments d’allégeance au Kremlin, ne fait actuellement aucun effort pour envoyer ses propres soldats de l’autre côté de la frontière.
L’un des raisons est que la majorité de la population en Biélorussie est contre la guerre. Seuls 11% le soutiendraient, a déclaré le journaliste de télévision biélorusse.
Depuis les dernières "élections" Loukachenko se méfie de son propre peuple. En 2020, le dictateur n’avait pu se maintenir au pouvoir qu’avec difficulté après une élection présidentielle truquée. Des mois de manifestations de masse avaient ébranlé le régime autoritaire.
Loukachenko n'est resté en place que par le soutien de Moscou.
Le dictateur se retrouve avec le popotin entre deux chaises: d’une part, il doit servir Poutine, mais d’autre part, il doit examiner attentivement jusqu’où il peut aller avec lui afin de ne pas mettre en danger la stabilité politique intérieure. Dans un récent rapport de situation, l’ISW estime donc que le risque de participation directe à la guerre est faible, « en raison de l’impact que l’intervention pourrait avoir sur la stabilité et même la survie du régime de Loukachenko ».
Mais Loukachenko pourrait-il même se permettre d’intervenir activement dans la guerre ? Il y a plusieurs raisons pour lesquelles le dictateur, malgré les paroles répétées et les serments d’allégeance au Kremlin, ne fait actuellement aucun effort pour envoyer ses propres soldats de l’autre côté de la frontière.
L’un des raisons est que la majorité de la population en Biélorussie est contre la guerre. Seuls 11% le soutiendraient, a déclaré le journaliste de télévision biélorusse.
Depuis les dernières "élections" Loukachenko se méfie de son propre peuple. En 2020, le dictateur n’avait pu se maintenir au pouvoir qu’avec difficulté après une élection présidentielle truquée. Des mois de manifestations de masse avaient ébranlé le régime autoritaire.
Loukachenko n'est resté en place que par le soutien de Moscou.
Le dictateur se retrouve avec le popotin entre deux chaises: d’une part, il doit servir Poutine, mais d’autre part, il doit examiner attentivement jusqu’où il peut aller avec lui afin de ne pas mettre en danger la stabilité politique intérieure. Dans un récent rapport de situation, l’ISW estime donc que le risque de participation directe à la guerre est faible, « en raison de l’impact que l’intervention pourrait avoir sur la stabilité et même la survie du régime de Loukachenko ».