Le popotin entre deux chaises

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Bjorn

Мир без Путина، زندگی، آزادی Слава Україні
Bladinaute averti
‎En Biélorussie, il y a en ce moment une activité militaire accrue, fanfaronne Alexandre Loukachenko. Mais quelles sont les options du dictateur ?‎

Mais Loukachenko pourrait-il même se permettre d’intervenir activement dans la guerre ? Il y a plusieurs raisons pour lesquelles le dictateur, malgré les paroles répétées et les serments d’allégeance au Kremlin, ne fait actuellement aucun effort pour envoyer ses propres soldats de l’autre côté de la frontière.
L’un des raisons est que la majorité de la population en Biélorussie est contre la guerre. Seuls 11% le soutiendraient, a déclaré le journaliste de télévision biélorusse.

Depuis les dernières "élections" Loukachenko se méfie de son propre peuple. En 2020, le dictateur n’avait pu se maintenir au pouvoir qu’avec difficulté après une élection présidentielle truquée. Des mois de manifestations de masse avaient ébranlé le régime autoritaire.
Loukachenko n'est resté en place que par le soutien de Moscou.

Le dictateur se retrouve avec le popotin entre deux chaises: d’une part, il doit servir Poutine, mais d’autre part, il doit examiner attentivement jusqu’où il peut aller avec lui afin de ne pas mettre en danger la stabilité politique intérieure. Dans un récent rapport de situation, l’ISW estime donc que le risque de participation directe à la guerre est faible, « en raison de l’impact que l’intervention pourrait avoir sur la stabilité et même la survie du régime de Loukachenko ».
 
Il faut être le dernier des naïfs si on croit que la CIA n'a pas été impliqué dans la tentative de déstabilisation de la Biélorussie

Le conseiller à la Sécurité de la Maison-Blanche John Bolton a avoué mardi lors d’une interview accordée à CNN avoir « aidé » à organiser des coup d’État dans différents pays.

Le diplomate nord-américain qui a occupé une charge dans le gouvernement de Donald Trump a reconnu sans rougir l’ingérence des États-Unis dans les affaires intérieures des autres pays et il a ajouté : « Cela demande beaucoup de travail » pour renverser un gouvernement et prendre le pouvoir dans un pays.

La confession de Bolton a été connue après la révélation des contacts de Trump avec des groupes d’extrême droite pendant la période qui a précédé l’attaque du Capitole. L’ancien conseiller à la Sécurité nationale a été interviewé par CNN pour donner plus de détails sur les révélations du comité qui enquête sur l’invasion du Congrès étasunien. Bolton a dit que l’attaque du Capitole n’a pas été « quelque chose de dûment planifié » mais que c’est parti d’une improvisation de l’ancien président pour rester en place.

Le journaliste Jack Tapper n’est pas d’accord avec ce qu’a déclaré celui qui est aussi l’ancien ambassadeur des États-Unis devant les Nations unies et a déclaré : « Il n’est pas nécessaire d’être brillant pour tenter un coup d’État. » C’est là que Bolton s’est auto défini comme un spécialiste en renversement de gouvernements étrangers.

« Je ne suis pas d’accord avec cela en tant que quelqu’un qui a aidé à organiser un coup d’État, pas ici, mais ailleurs, cela nécessite beaucoup de travail. Et ce n’est pas ce qu’il a fait. Simplement, il allait à droite et à gauche d’une idée à l’autre », a déclaré Bolton.

Quelques minutes plus tard, Tapper est revenu sur la participation de Bolton à des coup d’État internationaux : « Quand nous parlions de ce dont il était capable, ce qu’il faut faire pour organiser un coup d’État, vous avez cité votre expérience dans l’organisation de coups d’État, » a glissé le journaliste. « Je ne vais pas rentrer dans les détails » a dit le diplomate républicain qui ensuite a évoqué la tentative de coup d’État au Venezuela contre Nicolas Maduro en 2019.

 
Donne nous des nouvelles du valet de Poutine qui est tiraillé entre la crainte de son maître et la peur de son peuple.
 
Petit coup de gueule quand même : Cela fait un certain nombre de traîtres qui ont opéré au sein du gouvernement de Donald Trump (c’était peut-être une ruse, mais on n’en sait rien en fait). On présente Bolton comme Le White Hat global, mais il ne faut quand même pas, pour être tout à fait objectif, oublier qu’il a été acteur de la guerre en Ukraine (notamment par l’annulation du traité sur les armes apportées intermédiaire, la fermeture de l’opération internationale Ciel Ouvert, sa stratégie de harcèlement sur les frontières de la Russie, en mer Noire et dans l’Arctique, etc.) et de la guerre de Syrie (intervention illégale de l’armée américaine et soutien actif des factions illégales islamo-radicales contre le gouvernement légitime de Damas), contre la Russie et la Chine (affaire Huawei et autres) et l’Iran (assassinat de Suleimani fièrement revendiqué [D’ailleurs, un contrat iranien cours toujours sur sa tête ]). On ira pas jusqu’à dire qu’il mérite une petite trappe, mais il faut quand même se rappeler de la façon dont il opéré quand il était en poste. Il y a d’un côté la réputation de chevalier incorruptible, et de l’autre, les faits. Pour moi, LE White Hat véritable, c’est Vladimir Poutine, qui n’a pas changé de direction selon le vent. On se souvient que Shinzo Abe, que l’on dit avoir été un soutien de Donald Trump, est aussi celui qui a géré la catastrophe contrôlée de Fukushima (sans parler de ces accointances avec la secte militaires politiques aux religieuses Moon). On ne voit pas ce genre de voisinage interlope au sein du gouvernement russe. Je réserve encore mon avis sur Donald Trump : son assassinat d’un certain général iranien, le pillage revendiqué du pétrole syrien, son intention de s’en prendre à la Chine, à la Russie et à l’Iran, son inauguration du conseil militaire de l’Atlantique, sa politique vis-à-vis de la Palestine et son soutien affiché à Israël dans sa politique de colonisation de Jérusalem-est, sa dénonciation des traités de non prolifération des à ma portée intermédiaire en Europe, sa fermeture du programme ciel ouvert, etc. sont autant de faits qui nous amènent à douter de son appartenance réelle ou mouvement libératoire que nous croyons. Avec des alliés pareils, pourquoi s’embarrasser d’ennemis ?
 
Loukachenko est bien à l'aise d’avoir la Russie comme voisine !

Il suffit d’observer et d’être lucide pour comprendre que la Biélorussie a été victime d’une odieuse tentative de coup d’état, selon la recette du Maidan, sous prétexte de manifestations organisées par l’oxccident prétendu démocratique. Heureusement, le peuple biélorusse a compris la manœuvre et n’a pas voulu du scénario mis en place en Ukraine voisine. Le Président Lukachenko a compris qu’il ne faut en aucun cas céder aux chants des sirènes européens ou atlantistes.

https://fr.news-front.info/2021/04/...s-details-du-coup-detat-prevu-en-bielorussie/

La vocation naturelle et légitime de la Biélorussie est son intégration à la grande Fédération de Russie. Le même peuple,la même langue, la même culture, la même civilisation. Je vois déjà les débiles mentaux criminels américains, enragés, rien qu’à cette idée .
 
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