Porter des vêtements serrés et étroits est déconseillé religieusement et médicalement, à cause de ses méfaits sur le corps.
Au point où, pour certains [de ces vêtements], on est dans l’incapacité de se prosterner en les portant. (...)
Beaucoup de ceux qui prient, aujourd’hui, le font dans des vêtements qui montrent la forme du derrière (...).
Al-H’âfizh Ibn H’adjar a rapporté de Ashhab [élève de l’Imâm Mâlik], que celui qui prie dans des pantalons [sans porter autre chose dessus), alors qu’il n’a pas d’excuse, doit refaire sa prière, tant que son temps n’est pas passé, sauf si le pantalon est épais.
Et d’après certains h’anafites, c’est makroûh [1].
Ceci concernait leurs pantalons qui étaient très larges.
Question :
Que peut-on penser du pantalon très serré ?
Réponse :
Le pantalon [tel que porté aujourd’hui] présente deux fléaux :
-Le premier fléau
C’est que celui qui le porte se fait ressembler aux mécréants.
Les musulmans, eux, portaient des pantalons larges et spacieux, que certains portent encore en Syrie et au Liban.
Les musulmans n’ont connu ce [nouveau type de] "pantalon" que lorsqu’ils ont été colonisés.
Et lorsque les colonisateurs se sont retirés, ils ont laissé leurs mauvaises traces que des musulmans ont adoptées par idiotie et ignorance.
-Le second fléau
C’est que ce "pantalon" montre la forme de la ’awrah.
La ’awrah de l’homme étant ce qui est entre les genoux et le nombril.
Celui qui prie doit-être le plus éloigné de la désobéissance à Allah, quand il est prosterné.
Or on voit ses formes arrières, comment un être humain peut-il prier ainsi ?
Et comment peut-il se présenter ainsi devant Le Seigneur des mondes ?
Ce qu’il y a d’étonnant, c’est que beaucoup parmi les jeunes hommes musulmans désapprouvent les femmes lorsqu’elles portent des vêtements serrés, car ils montrent les formes de leurs corps ; alors que ces jeunes oublient leur propre personne.
En effet, ils sont tombés dans ce qu’ils désapprouvent.
Il n’y a pas de différence entre la femme qui porte des vêtements serrés qui montrent les formes de son corps et l’homme qui porte le "pantalon" qui montre aussi la forme de son derrière.
Le derrière de l’homme et de la femme, du point de vue de leur caractère de ’awrah, sont dans le même cas.
Les jeunes doivent donc faire attention à ce fléau qui les a tous touchés, exceptés ceux d’entre eux qu’Allah a voulu [préserver].
Et combien peu ils sont ! [2]
[1] Fath’ ul-Bârî (1/476)
[2] D’après des enregistrements de lui où ils répondaient aux questions de Aboû Ish’âq al-H’uwaynî, l’égyptien (Avertissements des savants contre les égarements de Aboû Ish’âq al-H’uwaynî, voir : Ici - Ici et Ici).
Cela a été enregistré en Jordanie, au mois de Muh’arram de l’an 1407H. (...)
Cette faute, qu’on a mentionnée, est commune aux hommes et aux femmes, mais elle est, à notre époque, plus apparente chez les hommes.
En effet, la plupart des musulmans, de nos jours, ne prient que dans des pantalons, et pour beaucoup d’entre eux, il s’agit de pantalons serrés.
Au point où, pour certains [de ces vêtements], on est dans l’incapacité de se prosterner en les portant. (...)
Beaucoup de ceux qui prient, aujourd’hui, le font dans des vêtements qui montrent la forme du derrière (...).
Al-H’âfizh Ibn H’adjar a rapporté de Ashhab [élève de l’Imâm Mâlik], que celui qui prie dans des pantalons [sans porter autre chose dessus), alors qu’il n’a pas d’excuse, doit refaire sa prière, tant que son temps n’est pas passé, sauf si le pantalon est épais.
Et d’après certains h’anafites, c’est makroûh [1].
Ceci concernait leurs pantalons qui étaient très larges.
Question :
Que peut-on penser du pantalon très serré ?
Réponse :
Le pantalon [tel que porté aujourd’hui] présente deux fléaux :
-Le premier fléau
C’est que celui qui le porte se fait ressembler aux mécréants.
Les musulmans, eux, portaient des pantalons larges et spacieux, que certains portent encore en Syrie et au Liban.
Les musulmans n’ont connu ce [nouveau type de] "pantalon" que lorsqu’ils ont été colonisés.
Et lorsque les colonisateurs se sont retirés, ils ont laissé leurs mauvaises traces que des musulmans ont adoptées par idiotie et ignorance.
-Le second fléau
C’est que ce "pantalon" montre la forme de la ’awrah.
La ’awrah de l’homme étant ce qui est entre les genoux et le nombril.
Celui qui prie doit-être le plus éloigné de la désobéissance à Allah, quand il est prosterné.
Or on voit ses formes arrières, comment un être humain peut-il prier ainsi ?
Et comment peut-il se présenter ainsi devant Le Seigneur des mondes ?
Ce qu’il y a d’étonnant, c’est que beaucoup parmi les jeunes hommes musulmans désapprouvent les femmes lorsqu’elles portent des vêtements serrés, car ils montrent les formes de leurs corps ; alors que ces jeunes oublient leur propre personne.
En effet, ils sont tombés dans ce qu’ils désapprouvent.
Il n’y a pas de différence entre la femme qui porte des vêtements serrés qui montrent les formes de son corps et l’homme qui porte le "pantalon" qui montre aussi la forme de son derrière.
Le derrière de l’homme et de la femme, du point de vue de leur caractère de ’awrah, sont dans le même cas.
Les jeunes doivent donc faire attention à ce fléau qui les a tous touchés, exceptés ceux d’entre eux qu’Allah a voulu [préserver].
Et combien peu ils sont ! [2]
[1] Fath’ ul-Bârî (1/476)
[2] D’après des enregistrements de lui où ils répondaient aux questions de Aboû Ish’âq al-H’uwaynî, l’égyptien (Avertissements des savants contre les égarements de Aboû Ish’âq al-H’uwaynî, voir : Ici - Ici et Ici).
Cela a été enregistré en Jordanie, au mois de Muh’arram de l’an 1407H. (...)
Cette faute, qu’on a mentionnée, est commune aux hommes et aux femmes, mais elle est, à notre époque, plus apparente chez les hommes.
En effet, la plupart des musulmans, de nos jours, ne prient que dans des pantalons, et pour beaucoup d’entre eux, il s’agit de pantalons serrés.