Le pouvoir ose encore parler de transfert technologique

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Au début de ce mois de juin, c’est le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui évoquait lors du 5e forum sino‑arabe à Hammamet en Tunisie la sempiternelle question du transfert technologique auprès de ses homologues des pays arabes dont la plupart demeurent de simples consommateurs de produits finis ou de généreux clients d’entreprises de réalisations dans les différents secteurs du développement.
On ne sait pas pourquoi il revient aux chargés de la diplomatie de s’occuper de ces aspects de la coopération internationale quoique les liens étroits entre les relations économiques et les affinités géostratégiques entre les pays n’aient plus de secret pour le commun des mortels. La politique étrangère algérienne de cette dernière décennie ayant subtilement utilisé ses cartes de crédit pour se redonner de la voix dans le brouhaha des pays émergents concurrencés par des bailleurs de fonds de la politique des grandes puissances, à l’instar du Qatar.

Néanmoins, il n’est pas évident que le niveau de décibels, dont profiteraient nos représentants sur la scène internationale lors de leurs allocutions, corresponde à un niveau acceptable de conviction et de réalisme. Pour revenir à notre sujet, le transfert technologique que les dirigeants algériens remettent régulièrement à la une de l’actualité, il n’est pas besoin de se faire diplomate pour comprendre que les partenaires économiques de l’Algérie rechignent à transférer leur savoir‑faire, pour de multiples motifs.



http://www.tsa-algerie.com/economie...-parler-de-transfert-technologique_21159.html
 
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