POLITIQUE - En 1924, la politique d'immigration «choisie» a failli empêcher au grand-père maternel du Président de devenir français...
Un parallèle troublant. Alors que le gouvernement rend de plus en plus drastiques les procédures de renouvellement de documents de nationalité française et privilégie limmigration choisie, Le Nouvel observateur révèle ce jeudi que le grand-père maternel de Nicolas Sarkozy, immigré provenant de la ville grecque de Salonique, a failli ne pas devenir Français.
Né en 1890, Aron Benedict Mallah est arrivé en France en 1905, et a servi comme médecin militaire pour la France lors de la Première Guerre mondiale. Il voulait devenir Français, et son dossier administratif de naturalisation retrouvé par l'hebdomadaire, et jamais publié jusqu'ici, comporte une lettre du préfet de police de Paris en 1924, ajournant sa demande.
Politique dimmigration «choisie»
«Bien que les renseignements recueillis sur M. Mallah ne soient pas défavorables, j'estime qu'en l'absence de titres sérieux à la faveur sollicitée, il convient d'ajourner l'examen de sa demande et celle de sa femme», écrivait alors le Préfet.
La femme de Benedict Mallah, Adèle Bouvier, était française à l'origine mais, à l'époque, on perdait cette nationalité en épousant un étranger. Le refus de la préfecture de police, non motivé, semble fondé par une préoccupation de l'époque, la volonté de choisir les immigrés suivant leur profession. Finalement, le couple a obtenu la nationalité française sur décision du ministère de la Justice. Nicolas Sarkozy n'a pas souhaité répondre aux questions du Nouvel observateur sur ses origines, dit le magazine.
B.D.
Un parallèle troublant. Alors que le gouvernement rend de plus en plus drastiques les procédures de renouvellement de documents de nationalité française et privilégie limmigration choisie, Le Nouvel observateur révèle ce jeudi que le grand-père maternel de Nicolas Sarkozy, immigré provenant de la ville grecque de Salonique, a failli ne pas devenir Français.
Né en 1890, Aron Benedict Mallah est arrivé en France en 1905, et a servi comme médecin militaire pour la France lors de la Première Guerre mondiale. Il voulait devenir Français, et son dossier administratif de naturalisation retrouvé par l'hebdomadaire, et jamais publié jusqu'ici, comporte une lettre du préfet de police de Paris en 1924, ajournant sa demande.
Politique dimmigration «choisie»
«Bien que les renseignements recueillis sur M. Mallah ne soient pas défavorables, j'estime qu'en l'absence de titres sérieux à la faveur sollicitée, il convient d'ajourner l'examen de sa demande et celle de sa femme», écrivait alors le Préfet.
La femme de Benedict Mallah, Adèle Bouvier, était française à l'origine mais, à l'époque, on perdait cette nationalité en épousant un étranger. Le refus de la préfecture de police, non motivé, semble fondé par une préoccupation de l'époque, la volonté de choisir les immigrés suivant leur profession. Finalement, le couple a obtenu la nationalité française sur décision du ministère de la Justice. Nicolas Sarkozy n'a pas souhaité répondre aux questions du Nouvel observateur sur ses origines, dit le magazine.
B.D.