Accord sur la loi électorale en Bolivie, Morales rompt son jeûne
Les parlementaires boliviens sont parvenus à un accord sur la nouvelle loi électorale et le président Evo Morales a aussitôt mis un terme à la grève de la faim qu'il observait depuis près de cinq jours.
La nouvelle loi fixe au 6 décembre les élections présidentielle et législatives, réserve un petit nombre de sièges aux représentants des régions indigènes défavorisées et, pour la première fois, permet aux expatriés de voter.
L'opposition de droite redoute que cette loi n'avantage le Mouvement vers le socialisme (MAS), le parti de Morales, premier président indigène de Bolivie.
Pour faire pression sur les députés, le chef de l'Etat, allié du président vénézuélien Hugo Chavez, a dormi cinq nuits sur un matelas installé à même le sol dans le palais présidentiel, entouré de banderoles de protestations manuscrites et de partisans mâchant des feuilles de coca, qui servent de coupe-faim. Selon la presse bolivienne, il a perdu quatre kilos.
"Le président Morales est heureux de cette victoire et a mis un terme à sa grève de la faim", a dit le porte-parole de la présidence, Ivan Canelas.
Le parti de Morales disposait d'un nombre de voix suffisant pour faire approuver la loi par le parlement réuni en Congrès mais l'opposition refusait jusqu'ici de lui donner le quorum nécessaire en s'abstenant de siéger.
Les sondages montrent que le président Morales est loin devant ses rivaux pour la prochaine présidentielle.
La pierre angulaire de sa politique en faveur de la population de souche indienne est une nouvelle constitution qui a été approuvée par référendum en janvier dernier avec plus de 60% des voix.
Eduardo Garcia, version française Guy Kerivel
Les parlementaires boliviens sont parvenus à un accord sur la nouvelle loi électorale et le président Evo Morales a aussitôt mis un terme à la grève de la faim qu'il observait depuis près de cinq jours.
La nouvelle loi fixe au 6 décembre les élections présidentielle et législatives, réserve un petit nombre de sièges aux représentants des régions indigènes défavorisées et, pour la première fois, permet aux expatriés de voter.
L'opposition de droite redoute que cette loi n'avantage le Mouvement vers le socialisme (MAS), le parti de Morales, premier président indigène de Bolivie.
Pour faire pression sur les députés, le chef de l'Etat, allié du président vénézuélien Hugo Chavez, a dormi cinq nuits sur un matelas installé à même le sol dans le palais présidentiel, entouré de banderoles de protestations manuscrites et de partisans mâchant des feuilles de coca, qui servent de coupe-faim. Selon la presse bolivienne, il a perdu quatre kilos.
"Le président Morales est heureux de cette victoire et a mis un terme à sa grève de la faim", a dit le porte-parole de la présidence, Ivan Canelas.
Le parti de Morales disposait d'un nombre de voix suffisant pour faire approuver la loi par le parlement réuni en Congrès mais l'opposition refusait jusqu'ici de lui donner le quorum nécessaire en s'abstenant de siéger.
Les sondages montrent que le président Morales est loin devant ses rivaux pour la prochaine présidentielle.
La pierre angulaire de sa politique en faveur de la population de souche indienne est une nouvelle constitution qui a été approuvée par référendum en janvier dernier avec plus de 60% des voix.
Eduardo Garcia, version française Guy Kerivel