Les sions se foutent pas mal des vies ukrainiennes, ce n'est qu'un motif pour détruire la Russie et pousser à la 3e guerre mondiale.
Exemple : Il est possible de ne pas toucher au blé et faire en sorte que les exportations continuent normalement afin que les pays pauvres ne soient pas impacter par la guerre qui fait l'OTAN à la Russie.
Mais non, ces betes sanguinaires adorent le sang et la désolation.
Denis Bauchard, ancien ambassadeur de France, en particulier en Jordanie (1989-1993) et au Canada (1998-2001), il a été directeur pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient au Ministère des Affaires étrangères (1993-1996), directeur du Cabinet du Ministre (1996-1997), puis Président de l’Institut du Monde arabe (2002-2004)
Malgré leur proximité géographique, les pays du Moyen-Orient, comme beaucoup de pays du Sud, considèrent que la guerre en Ukraine ne les concerne pas. Cependant, ce conflit a eu un impact immédiat sur leur situation économique et financière, défavorable dans les pays dépourvus d’hydrocarbure et fortement dépendant des importations de céréales, très favorable pour les pays producteurs de pétrole et de gaz. Il a amplifié le mouvement de basculement géopolitique, déjà sensible auparavant, au détriment des intérêts des États-Unis et de l’Europe et au profit de la Russie, qui a fait en retour en force dans la région et de la Chine qui, omniprésente économiquement, développe son influence politique.
La majorité des pays du Moyen-Orient a affirmé sa volonté de faire prévaloir leurs intérêts sur leurs alliances traditionnelles. Ceci a conduit la plupart d’entre eux à manifester une certaine complaisance à l’égard de la Russie, à renforcer encore leurs liens avec la Chine, voire dans le cas de la Syrie ou de l’Iran, à apporter un soutien marqué par l’envoi de combattants et de matériel d’armement. Ils se refusent à applique les sanctions décidées par les Etats-Unis et l’Union européenne. L’Arabie saoudite est en situation de crise ouverte avec Washington. Israël même, pratique une politique ambigüe. Quant à la Turquie, l’agression contre l’Ukraine lui a donné l’occasion de développer une politique étrangère très active et de jouer un rôle actif de médiation.
Ainsi les pays du Moyen-Orient, y compris les plus proches alliés de l’Occident, affirment leur autonomie stratégique et se retrouvent dans un certain « multi alignement », oscillant entre ambigüité, complaisance, voire soutien à la Russie. Ils entendent pratiquer une Realpolitk conforme à leur intérêt national et profiter de cette occasion pour se désengager de la tutelle d’un partenaire américain jugé non fiable.