Le président rwandais paul kagame est réélu avec 99% des voix aux presidentielles

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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L'ancien chef de la guérilla se félicite d'avoir apporter durant ses deux mandats, la stabilité et la croissance après le génocide, mais critiqué pour son autoritarisme remporte le troisième terme.

Paul Kagame, le controversé président du Rwanda, a remporté une victoire écrasante dans les élections du petit pays africain, assurant un troisième mandat et étendant ses 17 ans au pouvoir.
Kagame a eu des éloges internationaux pour avoir mené la stabilité et le développement économique au Rwanda depuis le génocide de 1994, alors que 800 000 personnes ont été tuées, mais il a également été accusé d'avoir dirigé le pays en un État autoritaire et unique parti.

Certains ont boycotté le vote.

Les élections de vendredi se sont effectuées après un amendement constitutionnel qui a mis fin à une limite à deux termes pour les présidents et permet théoriquement à Kagame de rester au pouvoir jusqu'en 2034. L'amendement a été approuvé par 98% des électeurs.


hahahahah trop de la balle une dictature qui ne dérange personne!!!! Pauvre Afrique
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
@Ebion, paraît il, il fait du bon boulot au Rwanda. Des pays africains s'inspireraient même de ses réformes

Je veux bien, mais dans une vraie culture démocratique, il y a toujours des râleurs et des éternels insatisfaits, et des opposants qui voient toujours le négatif dans ce que fait le chef, même avec les meilleurs leaders (en fait c'est surtout après coup qu'on reconnaît les bons leaders).
 
Il fait surtout du bon boulot au Zaire où sa politique colonialiste a coûté la mort à plus de 6 millions de personnes depuis 1996 et les deux guerres du Congo qu'il a initiées ainsi que les nombreux conflits entre gouvernements et rebelles, dans ce qui restera comme le plus grand génocide passé sous silence.
Sans compter que ses troupes et ceux qu'il soutient pillent l'est de la RDC de ses ressources avec le concours de grands groupes internationaux.
D'ailleurs les Zairois détestent les Rwandais.

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rwanda-rd-congo-le-rwanda-est-bien-130846

https://blogs.mediapart.fr/citoyen-spartacus/blog/261216/congo-silence-mediatique-sur-un-genocide
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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HOLD-UP ÉLECTORAL DE PAUL KAGAME SUR LE RWANDA


Ces derniers jours, le nom de Paul Kagamé est le plus cité parmi les Africains dans la presse et cela encore pour quelques temps. Les plus assidus à suivre l’actualité vous diront que c’est le nom d’un président africain exceptionnel qui vient de réussir à se faire réélire avec plus de 98% des suffrages, au moment où plusieurs de ses paires peinent à réaliser un score de 51%. Les férus des histoires sensationnelles vous diront qu’il s’agit du seul général des temps modernes qui aura réussi à arrêter un « génocide » qu’il a lui-même provoqué et qui a remplacé les institutions d’un pays dont il était étranger par une bande de copains de l’ethnie minoritaire dans ledit pays qui sont nés et grandis dans les pays voisins (armée et police, administration, corps médical, corps enseignant, hommes d’affaires, …) en chassant ou en tuant sa population locale . Les économistes ou ceux qui se prennent comme tels vous diront enfin, qu’il s’agit du seul chef d’Etat au monde qui, en 23 ans seulement, est parvenu à sortir un pays de la misère et de la pauvreté pour le rendre prospère.

MAIS chaque Rwandais, dans son for intérieur, même le moins au fait de la chose politique, sait que Paul Kagame est cet ancien enfant de rue de Kampala en Ouganda, puis enfant-soldat dans la rébellion de Museveni avant de diriger les renseignements militaires de ce pays (l’Ouganda). Les Rwandais savent ensuite que c’est ce Paul Kagame qui fut choisi par les cyniques stratèges des superpuissances anglophones pour « implémenter » le plan qu’ils venaient de concocter pour la région des Grands Lacs en Afrique. Ce plan reposait sur la réponse à l’interrogation suivante que ces cyniques décideurs du sort de la région de Washington, Londres avec Bruxelles pour l’expertise, se sont posés après la chute du mur de Berlin: une minorité ethnique peut-elle s’emparer du pouvoir dans un pays dont les institutions (gouvernement, armée et police, administration….) sont dominées par les ressortissants de l’ethnie majoritaire et jouissant d’un réel soutien populaire? La réponse était OUI par une conquête militaire, à condition:

Que la branche armée de cette minorité soit militairement très soutenue avec une base arrière sûre et inattaquable ;
Que la conquête soit diplomatiquement et médiatiquement défendue et faussement justifiée ;
Que les dégâts collatéraux (massacres des populations civiles) qui seraient énormes soient occultés lors de la conquête ou alors mis sur le dos des défenseurs du pays à conquérir ;
Que l’armée de conquête ait à sa tête un individu assez pathologique pour tuer ou faire tuer sans états d’âme mais aussi vulnérable pour avoir toujours besoin de la protection ou de jouir d’impunité de la part de ses créateurs.

Pour cette dernière condition, ils n’ont pas cherché longtemps. Ils connaissaient bien Paul Kagame, depuis son maquis ougandais, et qu’il souffrait de troubles de la personnalité en général et de dysfonctionnement de l’humeur en particulier qui lui impriment une propension à détruire et à tuer sans états d’âme. La conquête débuta en octobre 1990 et dura près de quatre ans. Enfin la bande de Tutsi venus d’Ouganda conduite par Paul Kagame, armée et soutenue par les puissances anglo-saxonnes s’empara de tout le pays en juillet 1994. Et comme prévu, Kagame avait massacré la population civile sur son passage (Byumba, Ruhengeri) sans qu’aucune voix ne soit entendue pour le condamner. Le paroxysme fut atteint en avril 1994 quand il a déclenché des massacres à grande échelle n’hésitant pas à sacrifier ses congénères d’ethnie tutsi comme l’ont fait remarqué par après plusieurs chercheurs.

Toujours comme c’était prévu dans le plan initial, cet assaut final de Kagame fut qualifié de « génocide » et mis sur le dos de ceux qui se défendaient et défendait le pays contre les conquérants venus d’Ouganda.

C’est ce Kagame que les Rwandais connaissent depuis 1994. Ils le connaissent en 1995 à Kibeho quand il a fait tirer sur un camp de déplacés abritant des milliers de femmes et d’enfants en en tuant plus des 8000 d’entre eux. Ils le connaissent quand en 1996, il traversa la frontière de l’ex-Zaire pour aller massacrer les Hutu qui l’avaient fui et qui étaient regroupés dans les camps des réfugiés, les survivants en fuite dans la jungle seront poursuivis sur plus de 2000 km et chaque fois tués quand ils étaient rattrapés. Ils le connaissent en 1998-2000 quand il décima les collines entières dans Gisenyi et Ruhengeri dans des opérations dites « abacengezi » prétendant qu’il se battait avec les Hutus armés venus du Congo.....

http://www.musabyimana.net/20170806-hold-up-electoral-de-paul-kagame-sur-le-rwanda/
 
@Ebion, paraît il, il fait du bon boulot au Rwanda. Des pays africains s'inspireraient même de ses réformes


Bilan à pondérer avec des bémols. Si on considère l'occupation du Kivu et de l'accaparement de ses ressources et la rente d'aide des occidentaux à cause du "génocide" rwandais, on peut faire du bon boulot à bon compte.
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
99%?

Il n'y avait pas d'alternatives sur le bulletin de votes?

Je ne veux pas dire qu'exceptionnellement les 99% sont possibles, meme en pratique dans une election democratique sans magouilles... mais c'est rarissime.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Si j'étais un dictateur, je ferais une élection truquée bien plus crédible. Genre 55% pour mon parti. :rolleyes:

Ce qui m'étonne toujours dans ces scores , c'est que le dictateur n'est même pas capable de traficoter les scores genre 70/100 pour paraitre juste un peu crédible

Peut‑être que la population n’a jamais connu d’élections non‑truquées, qu’elle n’a pas elle‑même l’idée de trouver ça suspect. Même en france, des gens croient à la possibilité de scores du genre 99 %, ce sont les candidats qui nous parlent d’un peuple qui n’existe pas et attendent le grand‑soir. Peut‑être aussi parce qu’ils n’ont même pas d’opposition à créditer de 30 ou 45 %, comme dans les dictatures l’opposition est réprimée même en dehors des élections. Ou peut‑être que simplement il se moque de ce qu’en dit le reste du monde.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]

hahahahah trop de la balle une dictature qui ne dérange personne!!!! Pauvre Afrique
Il y a eu une intervention française il y a longtemps au Rwanda, mais ça s’est terminé en purée de pois.

C’est toujours le même classique : agir, c’est être en tord, ne pas agir, c’est être en tord aussi.
 
@Ebion, paraît il, il fait du bon boulot au Rwanda. Des pays africains s'inspireraient même de ses réformes
Toute la littérature que je connaisse souligne les bons résultat économique et même organisationnel de Kagamé,
ne connaissant pas le pays j'en avais donc une bonne opinion,
C''est en constatent un nombre anormalement élevé de Rwandais prenant des vacances au Cameroun où je me trouvais que mon opinion a évolué;
Utu comme Tutsi m'ont décrit une dictature brutale où tout le monde surveille tout le monde et une dérive religieuse étouffante du type évangélique supporté par l'État (avec une persécution juridique des autres religions)
ces gens y voit une forte collusion avec les États unis qui expliquerait une propagande positive sur ce régime ( je n'ai pas d’élément qui me permette de jugé de la chose)
Une chose est certaine vu l'état de pauvreté et de sous développement du Cameroun ce ne doit pas être pour rien que ses nombreux Rwandais y vont en vacances pour soufflé comme ils disent
et vu l'opinion générale de ces Rwandais j'ai peine à croire qu'ils aient voté pour Kagamé
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Il y a eu une intervention française il y a longtemps au Rwanda, mais ça s’est terminé en purée de pois.

C’est toujours le même classique : agir, c’est être en tord, ne pas agir, c’est être en tord aussi.

En psychiatrie, on appelle cela : double contrainte! ;)
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Rwanda: Kagame réélu président pour un 4e mandat, avec 99,18% des voix​

Un plébiscite à 99,18%: le tout-puissant président rwandais Paul Kagame a été réélu pour un quatrième mandat, selon des résultats provisoires annoncés jeudi, prolongeant pour cinq années son règne à la tête du pays qu'il dirige depuis 30 ans.​

Kigali Publié le 18/07/2024 à 16:58

Un plébiscite à 99,18%: le tout-puissant président rwandais Paul Kagame a été réélu pour un quatrième mandat, selon des résultats provisoires annoncés jeudi, prolongeant pour cinq années son règne à la tête du pays qu'il dirige depuis 30 ans.

Le chef de l'Etat sortant, âgé de 66 ans, réalise un score encore supérieur à ses 98,79% de la présidentielle 2017, après avoir obtenu 95,05% en 2003 et 93,08% en 2010.

Paul Kagame est l'homme fort du Rwanda depuis qu'il a renversé en juillet 1994, avec la rébellion du Front patriotique rwandais (FPR), le gouvernement extrémiste hutu instigateur du génocide qui a fait, selon l'ONU, plus de 800.000 morts essentiellement parmi la minorité tutsi.

D'abord vice-président et ministre de la Défense mais considéré comme le dirigeant de fait du pays, il en devint le président en 2000, élu par le Parlement après la démission de Pasteur Bizimungu, puis ensuite à quatre reprises au suffrage universel.

Crédité du spectaculaire redressement économique du Rwanda après le génocide, il est aussi critiqué pour le manque d'ouverture démocratique dans le pays.

Plusieurs voix anti-Kagame n'ont pu se présenter à la présidentielle, dont Victoire Ingabire qui a estimé que "gagner continuellement l'élection présidentielle avec près de 100% des voix n'est pas un signe de popularité mais de manque de concurrence", dans un message envoyé à l'AFP après l'annonce des résultats.

Seuls deux candidats avaient été autorisés à concourir: Frank Habineza, leader du seul parti d'opposition autorisé (le Parti démocratique vert, DGPR), et l'indépendant Philippe Mpayimana, qui ont obtenu respectivement 0,50% et 0,32%.

Le score de Paul Kagame "doit être considéré comme le reflet de l?espace politique limité de l?opposition au Rwanda aujourd?hui, et n?augure rien de bon pour quiconque cherche à s?engager dans des activités d?opposition légitimes et crédibles", a réagi auprès de l'AFP Clémentine de Montjoye, chercheuse pour l'ONG Human Rights Watch (HRW).

Les législatives, qui se sont tenues simultanément, ont confirmé l'hégémonie du parti présidentiel (FPR), qui a raflé 68,83% des voix. Deux partis alliés ont obtenu plus de 8%.

Les autres partis n'ont pas franchi le seuil de 5%, dont le DGPR de M. Habineza (4,56%) qui ne devrait pas conserver ses deux sièges.

Les résultats définitifs doivent être proclamés d'ici le 27 juillet.

"C'est ce que j'attendais et voulais", s'est félicité Joseph Byirongiro, un chauffeur de moto-taxi de 35 ans. "Kagame est un bon leader et j'ai voté pour lui. Un tel score n'est pas choquant ici au Rwanda".

Figure clivante​

Paul Kagame est un de chefs d'Etat les plus clivants du continent africain.

Il jouit d'une forte popularité pour avoir relevé le pays, exsangue au sortir du génocide, avec une solide croissance (7,2% de moyenne entre 2012 et 2022) accompagnée d'un développement d'infrastructures (routes, hôpitaux, électricité...) et de progrès notamment dans le domaine de l'éducation et de la santé.

Mais son régime est critiqué, notamment à l'étranger, pour son ingérence en République démocratique du Congo, où plusieurs milliers de soldats combattent aux côtés des rebelles du M23 selon un récent rapport d'experts de l'ONU, et sa répression des voix dissidentes.

Figure historique de l'opposition, Victoire Ingabire n'a pas pu se présenter à la présidentielle après avoir vu la justice rejeter sa demande de restauration de ses droits civiques, dont elle avait été déchue avec sa condamnation en 2013 à 15 ans de prison pour "minimisation du génocide". Elle avait été libérée en 2018.

Diane Rwigara avait, elle, vu sa candidature invalidée en raison de documents non conformes. Elle avait été écartée de la dernière présidentielle, accusée de falsification de documents et arrêtée, avant d'être blanchie par la justice en 2018.

Dans un communiqué, Bernard Ntaganda, qui n'a pas pu se présenter en raison de condamnations passées, a regretté une "victoire sans triomphe politique", au terme d'une élection marquée par "l'absence totale de l'opposition légitime et indépendante capable de faire de l'ombre au Président Paul Kagame"............




 
L'ancien chef de la guérilla se félicite d'avoir apporter durant ses deux mandats, la stabilité et la croissance après le génocide, mais critiqué pour son autoritarisme remporte le troisième terme.

Paul Kagame, le controversé président du Rwanda, a remporté une victoire écrasante dans les élections du petit pays africain, assurant un troisième mandat et étendant ses 17 ans au pouvoir.
Kagame a eu des éloges internationaux pour avoir mené la stabilité et le développement économique au Rwanda depuis le génocide de 1994, alors que 800 000 personnes ont été tuées, mais il a également été accusé d'avoir dirigé le pays en un État autoritaire et unique parti.

Certains ont boycotté le vote.

Les élections de vendredi se sont effectuées après un amendement constitutionnel qui a mis fin à une limite à deux termes pour les présidents et permet théoriquement à Kagame de rester au pouvoir jusqu'en 2034. L'amendement a été approuvé par 98% des électeurs.


hahahahah trop de la balle une dictature qui ne dérange personne!!!! Pauvre Afrique


C pas seulement un dictateur...il est responsable de millions de morts au Congo pour le dépouiller de son or diamants coltans vendus aux multinationales occidentales et à Israel.

On comprend qu'il a le soutien des occidentaux.

Comme avait dit un militaire americain sur les dictateurs latinos soutenus par la CIA..

"Ce sont des fils de p.utes mais ce sont NOS FILS DE P.UTES

Donc Kagamé jouit de l'impunité et du soutien occidental en contradiction avec le discours asséné sur les droits de l'homme.

Ces millions de congolais n'ont aucune importance pour les "humanistes" occidentaux.

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