Les autorités saoudiennes, qui ne cessent de donner des assurances sur lécrasement de la nébuleuse terroriste, viennent de subir un revers cinglant, avec lattentat revendiqué par Al Qaïda et qui a visé le chef de la lutte antiterroriste, le prince Mohammed ben Nayef, vice-ministre de l'Intérieur chargé des Affaires de sécurité.
Un kamikaze a réussi à entrer jusque dans le cabinet du prince, au palais royal, et à faire exploser «une bombe dissimulée dans son corps»
Le prince «recevait les gens le félicitant pour le mois sacré du ramadan», selon un communiqué du palais.
Lattentat sest produit jeudi soir à 23H30 locales.
Le vice-ministre sen est sorti avec des «blessures superficielles» et aucun visiteur naurait été touché par la bombe, selon la même source. Le prince a été hospitalisé pendant quelques heures et subi des «examens nécessaires». Cependant, 'auteur de l'attentat, présenté comme « un criminel recherché » est mort et son corps a été «déchiqueté en 70 morceaux».
Le roi Abdallah a rendu visite à l'hôpital pour s'enquérir de létat de santé du Prince Mohammed ben Nayef . Selon lAFP, la télévision d'Etat al-Ekhbariyah a montré l'entretien au cours duquel le prince semblait en bonne forme.
Le roi a pour sa part critiqué un "manquement" dans le système de sécurité, qui a permis une telle tentative qui aurait coûté la vie à l'un des plus hauts responsables saoudiens.
Le prince Mohammed ben Nayef a affirmé que cette opération "renforçait (notre) détermination à annihiler cette faction égarée", en allusion au réseau extrémiste Al-Qaïda.
Par ailleurs, selon un communiqué rapporté par le centre américain de surveillance des sites islamistes (SITE), Al-Qaïda dans la péninsule arabique a revendiqué l'attentat. SITE affirme que des détails sur cette revendication seraient publiés ultérieurement.
Rappelons que l'Arabie saoudite a vécu un été chaud, depuis le verdict rendu, le 8 juin dernier, contre 330 membres présumés d'Al-Qaïda, dont une personne a été condamnée mort.
Le lendemain, ce sont cinq membres présumés d'Al-Qaïda à Taëf, dans l'ouest du pays, qui ont été arrêtés, après linterpellation, dix jours avant, dun cadre de lorganisation dOussama Ben Laden, présenté comme lun des financers des opérations terroristes.
Rien que le 19 août dernier, et dans le cadre de la poursuite de lutte anti-terroriste, le ministère de l'Intérieur saoudien avait annoncé l'arrestation de 44 personnes présentées comme membres d'une cellule de recrutement et de soutien au réseau Al-Qaïda.
Certes, on est loin de la vague d'attentats meurtriers contre des installations pétrolières et des cibles étrangères, perpétrés entre 2003 et 2006. Mais larrestation et la liquidation de nombreux jihadistes nont pas pour autant éteint la «flamme terroriste».
Le « berceau » de la «salafya jihadya» est connu pour avoir abrité, outre les idéologues de la théologie extrémiste, qui ont pendant longtemps joui du soutien matériel des plus grosses fortunes saoudiennes. Dès lors, lécrasement de lorganisation terroriste la plus structurée, ne relève pas dune partie de plaisir.
Selon les observateurs, le coup du palais témoigne de lintroduction déléments terroristes y compris dans lentourage de certains responsables. Car, lhypothèse de la défaillance sécuritaire est écartée par de nombreux analystes. Il va falloir attendre les résultats dune enquête à diligenter, pour avoir les éléments de réponse à cet attentat pas comme les autres.
albayane.ma
Un kamikaze a réussi à entrer jusque dans le cabinet du prince, au palais royal, et à faire exploser «une bombe dissimulée dans son corps»
Le prince «recevait les gens le félicitant pour le mois sacré du ramadan», selon un communiqué du palais.
Lattentat sest produit jeudi soir à 23H30 locales.
Le vice-ministre sen est sorti avec des «blessures superficielles» et aucun visiteur naurait été touché par la bombe, selon la même source. Le prince a été hospitalisé pendant quelques heures et subi des «examens nécessaires». Cependant, 'auteur de l'attentat, présenté comme « un criminel recherché » est mort et son corps a été «déchiqueté en 70 morceaux».
Le roi Abdallah a rendu visite à l'hôpital pour s'enquérir de létat de santé du Prince Mohammed ben Nayef . Selon lAFP, la télévision d'Etat al-Ekhbariyah a montré l'entretien au cours duquel le prince semblait en bonne forme.
Le roi a pour sa part critiqué un "manquement" dans le système de sécurité, qui a permis une telle tentative qui aurait coûté la vie à l'un des plus hauts responsables saoudiens.
Le prince Mohammed ben Nayef a affirmé que cette opération "renforçait (notre) détermination à annihiler cette faction égarée", en allusion au réseau extrémiste Al-Qaïda.
Par ailleurs, selon un communiqué rapporté par le centre américain de surveillance des sites islamistes (SITE), Al-Qaïda dans la péninsule arabique a revendiqué l'attentat. SITE affirme que des détails sur cette revendication seraient publiés ultérieurement.
Rappelons que l'Arabie saoudite a vécu un été chaud, depuis le verdict rendu, le 8 juin dernier, contre 330 membres présumés d'Al-Qaïda, dont une personne a été condamnée mort.
Le lendemain, ce sont cinq membres présumés d'Al-Qaïda à Taëf, dans l'ouest du pays, qui ont été arrêtés, après linterpellation, dix jours avant, dun cadre de lorganisation dOussama Ben Laden, présenté comme lun des financers des opérations terroristes.
Rien que le 19 août dernier, et dans le cadre de la poursuite de lutte anti-terroriste, le ministère de l'Intérieur saoudien avait annoncé l'arrestation de 44 personnes présentées comme membres d'une cellule de recrutement et de soutien au réseau Al-Qaïda.
Certes, on est loin de la vague d'attentats meurtriers contre des installations pétrolières et des cibles étrangères, perpétrés entre 2003 et 2006. Mais larrestation et la liquidation de nombreux jihadistes nont pas pour autant éteint la «flamme terroriste».
Le « berceau » de la «salafya jihadya» est connu pour avoir abrité, outre les idéologues de la théologie extrémiste, qui ont pendant longtemps joui du soutien matériel des plus grosses fortunes saoudiennes. Dès lors, lécrasement de lorganisation terroriste la plus structurée, ne relève pas dune partie de plaisir.
Selon les observateurs, le coup du palais témoigne de lintroduction déléments terroristes y compris dans lentourage de certains responsables. Car, lhypothèse de la défaillance sécuritaire est écartée par de nombreux analystes. Il va falloir attendre les résultats dune enquête à diligenter, pour avoir les éléments de réponse à cet attentat pas comme les autres.
albayane.ma